François Hollande et Barack Obama à Garmisch-Partenkirchen
en Allemagne, le 8 juin 2015
Monde
DIPLOMATIE Au-delà de la polémique, tout le
monde joue le jeu…
France
Leaks: Petit guide de l'espionnage entre amis
Bien sûr, il y a les réactions outrées de
circonstance, le
coup de fil de François Hollande à Barack Obama et la promesse du
président américain que Washington n’espionne plus ses alliés depuis 2013. Mais
en coulisses, l’affaire
révélée par WikiLeaks ne va pas changer les règles d’un jeu que
personne ne reconnaît mais que tout le monde pratique.
A lire : Tous
nos articles consacrés à l’espionnage américain
Règle 1 : On ne parle pas de l’espionnage entre
amis
C’est comme pour le Fight Club. « L’espionnage
entre pays amis a toujours existé », affirme à 20 Minutes Bertrand Badie, du Centre d’études et de
recherches internationales (CERI). « Il n’y a aucune limite si
ce n’est celle de se faire prendre », renchérit Chems Akrouf, ancien du
renseignement militaire et directeur général du Master « Maitrise et Management de
l’Information » (MMI). Et en cas de flagrant délit, il reste la
formule préférée de la NSA : « We can neither confirm nor
deny », « Nous ne pouvons ni confirmer ni démentir ».
Règle 2 : On combat ensemble le terrorisme
Il ne faut pas jeter bébé avec l’eau du bain. Dans la
dernière affaire, « il y a deux choses qui se passent en parallèle »,
confie un ancien responsable du renseignement américain, qui s’exprime sous
couvert d’anonymat. « D’abord, chaque pays exerce sa souveraineté et est
responsable de la protection de ses citoyens. Ensuite, les nations qui font
preuve de responsabilité, comme les Etats-Unis et la France, œuvrent pour la
sécurité collective globale, principalement dans la lutte contre le
terrorisme. » Depuis 2013 et les révélations d’Edward Snowden, la NSA
affirme notamment que sa surveillance a permis de déjouer une cinquantaine de
complots, dont près de la moitié en Europe.
Règle 3 : On passe des alliances dans tous les sens
Il y a les clubs officiels, comme les celui des Five
Eyes, qui regroupe les services de renseignement des Etats-Unis, du Royaume-Uni,
de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Canada. Mais selon le journal
allemand Süddeutsche
Zeitung, la France
collabore également avec ce groupe via
l’opération « Lustre ». Et à l’inverse, selon
le tabloïd Bild, le renseignement allemand (BND) aurait aidé la
NSA à espionner la France et la Commission européenne. Bref, comme le dit à
l’AFP l’ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE, Alain
Chouet, « en matière de renseignements, il n’y a pas d’amis, pas d’alliés.
Il n’y a que des intérêts ».
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L'espionnage fait
partie de la culture US depuis la dernière guerre et la guerre froide qui a
suivie qui avait augmenté ces pratiques et qui n'ont pas cessées surtout depuis
dernièrement avec les relations qui se sont tendues avec la Russie de Poutine!
Elle brandit l'excuse
de sa sécurité (frisant la paranoïa) mettant en avant la lutte contre le
terrorisme mais l'autre volet bien plus important de cette surveillance est
économique, commerciale, industrielle, tout en pratiquant un protectionnisme et
pour siphonner tout renseignement pour être les meilleurs et surtout dans la
mesure du possible intervenir en sous mains dans des événements politiques
mondiaux (voir même le destin de certains
pays à l'aide de sa CIA)
Alors on est allié
avec les USA et on s'offusque de pratiques pas nouvelles mais ce qui vexent les
états espionnés (qui le savaient depuis
longtemps, c'est que cela se sache et soit mis médiatiquement sur la voie
publique!)
Car les alliés et
notamment l'Europe n'est pas unie (car il y a les pays totalement inféodé aux
USA et travaillant avec cette NSA la
main dans la main : Angleterre : leur Commonwealth, Canada, Australie,
Nouvelle Zélande, et même Pays bas etc…)
Donc même si
l’Efficacité de ces écoutes et espionnages tout azimut et dans la lutte
contre le terrorisme non pas donné des résultats probants dans les guerres
menées par les USA, ceux-ci ne cesserons pas leurs pratiques (ils sont plus pernicieux dans le domaine
politique commercial économique industriels
des états espionnés et ils le sont tous !)
Dans ce cas il faut faire
de même envers les USA à grande échelle et surtout se protéger efficacement !
Mais pour cela il
faut une vraie Union européenne avec les pays restants et pas inféodés
totalement aux USA (en reste-t-il ? Pas sûr,
car c’est un jeu de dupes diplomatiques hypocrites !)
Les USA sont seul,
mais ont déjà tissé leur toile d'araignée sur le vieux continent, mais l'Europe
est plus divisée que jamais à leur merci !
DJ| 25.06.2015
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