mardi 23 juin 2015

QU’ATTEND LA JUSTICE POUR ACCELERER LES MISES EN EXAMENS ET LES PROCES DE CE COUPLE ?


Paris

POLITIQUE Epinglé par la Chambre régionale des comptes, Patrick Balkany, le maire (Les Républicains) de Levallois-Perret, s’est défendu lors d’un conseil municipal houleux, lundi soir…

Levallois: Les Balkany dérapent en plein conseil municipal sur le cas de Teddy Riner


Le meilleur résumé de la soirée qui s’est déroulée, lundi soir, en mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) vient sans aucun doute de Sylvain Tronchet, journaliste à France Bleu Ile-de-France. « Après le Tour de France, le conseil municipal de Levallois est sincèrement le spectacle gratuit le plus distrayant qui existe ».

Celui de lundi soir était pour le moins houleux si l’on en croît les différents spectateurs. Moins d’une semaine après avoir été épinglé par la Chambre régionale des comptes (CRC) pour rémunérer le judoka Teddy Riner à hauteur de 24.000 euros nets par mois alors que ce dernier ne représente quasiment jamais les couleurs du club de la ville, Patrick Balkany, le maire (Les Républicains) a dû se justifier devant une opposition très remontée.

Teddy Riner serait russe sans les Balkany


Après avoir comparé les juges de la CRC à « de jeunes frais émoulus de l’ENA, la gueule enfarinée ne connaissant rien », le maire a sorti un argument massue. « Si Teddy Riner n’était pas [licencié] au Levallois Sporting Club, il serait à Moscou parce que M. Poutine veut lui donner un passeport russe ! »

Et son épouse, première adjointe, d’en ajouter une couche. Expliquant que le judoka, champion olympique, est en train de se faire construire une « maison à sa taille » à Levallois, Isabelle Balkany précise alors : « C’est toujours mieux qu’une isba à Moscou ».

Patrick Balkany nous apprend que Teddy Riner se fait construire une maison à Levallois. Isabelle ajoute : c’est mieux qu’une isba à Moscou !

Agacé par les violentes critiques dans les rangs de l’opposition, le maire aurait finalement décidé de quitter le conseil municipal et de laisser ses opposants seuls, non sans avoir oublié d’éteindre la lumière.


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