Société
POLICE Les enquêteurs cherchent désormais
à identifier son destinataire…
Attentat en
Isère: Le suspect a envoyé un selfie avec la tête de sa victime
yassin
Salhi, soupçonné d’avoir tué un chef d’entreprise avant de commettre un
attentat en dans l’usine de gaz industriels du groupe américain Air Products, à
Saint-Quentin-Fallavier (Isère) vendredi, a envoyé un selfie avec la
tête de sa victime, ont indiqué samedi des sources proches du dossier, qui
confirmaient une information de M6.
Localisation
du contact toujours en cours
Cet autoportrait a été envoyé par l’application de
messagerie instantanée WhatsApp vers un numéro nord-américain, a précisé une de
ces sources.La localisation du contact de Yassin Salhi n’est toutefois pas établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers une autre destination, a-t-elle mis en garde.
Les enquêteurs vont s’employer à retracer le trajet de ce cliché pour identifier son destinataire, en France ou à l’étranger.
Autopsie prévue ce samedi
Une autopsie du corps du chef d’entreprise assassiné
était prévue samedi, visant notamment à vérifier que le corps a été décapité
après le décès de cet homme de 54 ans, qui était le patron de Yassin Salhi,
employé dans son entreprise de transports du Rhône depuis 2015.Selon une source proche du dossier, qui confirmait une autre information de M6, l’épouse du chef d’entreprise assassiné l’a vu pour la dernière fois peu après 07H30 dans leur société de transport de Chassieu, dans le Rhône. Elle a alors croisé Salhi avant de constater que son mari n’était plus dans l’entreprise.
Soupçons de liens avec Daesh
Si pour l’heure l’attentat en Isère n’a pas été
revendiqué, la présence de drapeaux où étaient écrits la profession de foi
islamique entourant la tête de la victime accrochée au grillage d’enceinte de
l’usine, rappelle les mises en scène macabres du groupe État islamique (EI)
qui, le même jour, a revendiqué l’attaque de Sousse.Fiché de 2006 à 2008 par les services de renseignements pour radicalisation, Yassin Salhi, originaire du Doubs et fraîchement arrivé à Saint-Priest, dans la métropole lyonnaise, avait de nouveau été repéré entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise.
Il s’était radicalisé à Pontarlier (Doubs) au début des années 2000 au contact d’un homme soupçonné d’avoir préparé avec des militants d’Al-Qaïda des attentats en Indonésie, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
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