Economie
ZONE
EURO Le bras de fer continue entre Athènes et ses créanciers...
Grèce:
Tsipras ferme les banques grecques et tente de rassurer la population
Ce dimanche n’a pas été de tout repos pour les Grecs.
Après l’annonce par Alexis Tsipras, samedi, de la
tenue d’un référendum sur les mesures imposées par les créanciers de la Grèce,
puis le refus de l’Eurogroupe, de
prolonger le programme d’assistance à son pays au-delà du 30 juin, la
journée a été une nouvelle fois mouvementée. 20 Minutes fait le point sur les événements du jour.
Les banques fermées, les capitaux contrôlés
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a tiré les
conséquences dimanche soir de l’émoi provoqué par son
annonce de référendum, en annonçant, sans surprise, un contrôle des
capitaux et une fermeture provisoire des banques. Il n’a pas précisé la durée
de ces mesures radicales, mais les médias grecs tablaient sur leur maintien au
moins jusqu’au référendum du 5 juillet. La Bourse d’Athènes devait aussi
rester fermée, au moins lundi, selon une source proche du dossier.
Tsipras est apparu dimanche soir à la télévision pour
expliquer que le refus des ministres des Finances de la zone euro, samedi, de
prolonger le programme d’assistance à son pays au-delà du 30 juin,
« a conduit la BCE à ne pas augmenter la liquidité des banques grecques et
a contraint la Banque de Grèce à activer les mesures de fermeture provisoire
des banques et de limitation des retraits bancaires ». Le Premier ministre
a assuré d’un ton ferme que « les dépôts des citoyens dans les banques
grecques sont absolument garantis », tout comme le versement des salaires
et des retraites, et il a invité la population au sang-froid.
Tsipras redemande à l’UE de faire un geste
Alexis Tsipras a également dit avoir reformulé
dimanche auprès de l’UE et de la BCE la demande de la Grèce d’une prolongation
du programme d’aide dont elle bénéficie. Cette fois, la requête a été adressée
au président du Conseil européen et aux 18 dirigeants des Etats membres de la
zone euro, ainsi qu’aux présidents de la BCE, de la Commission et du Parlement
européen. « J’attends leur réponse immédiate à cette requête démocratique
de base », a-t-il ajouté dans son allocution télévisée. « Ce sont les
seuls qui peuvent le plus rapidement possible, et même ce soir, renverser la
décision de l’Eurogroupe et donner la possibilité à la BCE de rétablir le flux
des liquidités des banques », a-t-il déclaré.
Des signaux positifs envoyés par les créanciers
D’abord, la Banque centrale européenne, qui a donné un
répit à la Grèce en maintenant intact le plafond de fourniture de liquidités
d’urgence aux banques grecques, alors qu’on craignait qu’elle leur coupe les vivres.
Le Commissaire européen, Pierre Moscovici, a aussi répété sur Twitter le mantra
de la Commission : « la porte est toujours ouverte » pour
négocier.
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Le 1er pas vers la
chute définitive comme c'était arrivé à L'Argentine qui a mis dix ans à se
redresser et ce n'est même pas fini !
Mais c'est surtout
l'échec de l'Union européenne et la zone euro si la faillite de la Grèce ce
petit pays pourtant se confirme !
Demain donnera la
réponse de cette gabegie financière Gréco/européenne et plus grave, de la suite qui risque d’être
cataclysmique avec des conséquences politiques et la montée rapide d'une
extrême droite, des souverainistes et des anti européens !
Le monde financier est
en pleine révolution et devenu obsolète car gouverné par les banques et n'ont
pas par nos dirigeants totalement dépassés avec des idées (quand ils en ont) à courte vue bornée conservatrice et
nationaliste !
Il faut espérer que
l'on ne soit pas obligé à aller acheter notre pain avec des brouettes d'euro
comme les allemands l'ont connus en 1929 ou revenir au Franc super dévalué à marche forcée en perdant nos économies (pour ceux qui en ont)!
Cet épisode grec dans la
construction européenne est plutôt le début d'une démolition:
Car quel que soit
l'issue, ce sera reculer pour mieux sauter et laissera une trace indélébile !
Car pour la Grèce on
parle simplement d'une échéance et non pas de toute leur dette qui ne sera pas
remboursée !
Alors que diront les
autres qui ont aussi de forte dettes, la France et les autres que l'on connait (pourquoi pas nous ?)
Le gagnant dans cette
bataille c'est le grand frère US dont la chute de l'Europe est du pain béni,
car concurrente et obstacle économique qui compte les points pour l'instant, (ils pourront nous refaire un plan Marshall
après!?)
DJ| 29.06.2015
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