Politique
REACTIONS
Plusieurs dizaines de migrants ont été délogés ces
derniers jours du parvis de l’église Saint-Bernard et de la halle Pajol à
Paris...
Expulsion de migrants: La «brutalité de la rafle» met le feu aux poudres?!
Ho! Le vilain mot" rafle"(titre d'un journal connu) qui va encore faire parler un peu plus !
La polémique s’est poursuivie ce mardi sur la gestion des migrants à Paris. Plusieurs dizaines de migrants ont été délogés ces derniers jours du parvis de l’église Saint-Bernard - célèbre depuis l’évacuation musclée des sans-papiers qui l’avaient occupée en 1996 - et de la halle Pajol, lors d’opérations policières très médiatisées.Tandis que le Défenseur des droits, Jacques Toubon, aussi chargé de veiller à la déontologie des personnels de sécurité, a ouvert une enquête sur l’opération d’évacuation des migrants de la halle Pajol, plusieurs personnalités politiques ont également réagi, comme Pierre Laurent. Le secrétaire national du parti communiste français, invité ce mardi matin sur Europe 1, a appelé à plus d’humanité. « Je trouve incroyable qu’on ne soit pas capable de régler avec plus d’humanité des situations de ce genre, a-t-il déclaré. Tout le monde travaillait pour ça, les associations, les élus locaux, la ville de Paris… Pour trouver des solutions. Et là, c’est une intervention brutale, une espèce d’acte d’autorité sans perspective ni pour les migrants ni pour personne d’ailleurs. »
De même le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a dénoncé la «brutalité de la rafle». «La façon dont ont été traités ces migrants a aboli toute frontière politique entre les pratiques» de la droite et «celles du gouvernement en ce qui concerne l'immigration».
Hidalgo favorable à un centre d’accueil pour les migrants
Stéphane Le Foll a pourtant assuré que le gouvernement agissait avec « une logique humaine », démentant que les opérations d’évacuations soient aussi musclées que celle, en 1996, de l’église Saint-Bernard (Paris) ordonnée par le gouvernement de droite. « Il y a une arrivée très importante de migrants. Est-ce qu’on peut accepter (…) de laisser des gens dans la rue, à Paris ou ailleurs, dans des campements de fortune, dans des conditions d’éducation et d’hygiène qui sont déplorables et lamentables ? »Suivant cette logique, la maire PS de Paris Anne Hidalgo a affirmé sur BFMTV être favorable à la création d’un centre d’accueil pour les migrants, où ils pourraient décider s’ils veulent ou non demander l’asile en France. « Face à l’afflux auquel nous sommes confrontés, je pense qu’il faut ouvrir un centre, un lieu », a déclaré la maire de Paris.
Dans les rangs de la droite, le son de cloche est un peu différent. François Fillon a expliqué que les Français attendaient que le gouvernement « renvoie les clandestins chez eux » au lieu « d’organiser un tour de l’Ile-de-France ». Selon l’ancien Premier ministre, le problème a seulement été déplacé, mais « pas résolu ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire