mardi 2 juin 2015

BAH BIEN SUR POURQUOI PAS TOUS CES POLITICIENS SE PERMETTENT TOUT?!


Politique

JUSTICE L’éphémère secrétaire d'Etat  est visé par une plainte de Bercy pour fraude fiscale...

Thomas Thévenoud pourrait se représenter aux élections législatives de 2017?

Thomas Thévenoud riposte. Visé par une plainte de Bercy pour fraude fiscale, le député de Saône-et-Loire explique mardi dans Libération qu’il n’exclut pas d’aller jusque devant la Cour européenne des droits de l’homme pour « restaurer l’honneur de sa famille ».

« Je ne suis pas un fraudeur »

Et d’ajouter : « Je ne suis pas un fraudeur », soulignant combien ses filles notamment, sa femme mais aussi ses parents ont « dégusté ». « Est-ce qu’un parlementaire a droit à une seconde chance ? » demande celui qui ne s’était pas exprimé publiquement sur l’affaire depuis son retour à l’Assemblée.
Sur le plateau d’I Télé mardi matin, il a ajouté : « Je m’en repens tous les jours. Je m’en veux et j’ai honte. Est-ce que je dois disparaître pour autant ? »
A Libération, l’éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur juge ainsi « possible » de se représenter aux législatives de 2017. « Les électeurs connaissent vraiment tout de ma vie, publique et privée. Ils savent que je ne lâche pas mes dossiers, que j’essaie de faire avancer les choses. Je fais confiance à la justice, mais si je me représente, les électeurs seront les seuls juges ».

« Réparer les dégâts »

S’il assure avoir « évidemment » songé à démissionner de son mandat de député, il souligne avoir cherché à « réparer les dégâts » fiscalement et continué à travailler au Parlement. Par ailleurs, le parlementaire qui « refuse qu’on se rachète une morale à bon compte sur (s) on dos » alors qu’il affirme avoir « corrigé (s) es fautes », dit avoir appris la plainte de la Commission des infractions fiscales par une lettre avec accusé de réception à La Poste « dix minutes » avant l’annonce dans la presse.
« Ou c’est une violation du secret de l’instruction et mon avocat fera ce qu’il faut, ou c’est une orchestration politique », estime Thomas Thévenoud, qui compte « se battre » sur la base du principe juridique « non bis in idem, qui pose qu’on ne peut être sanctionné deux fois pour la même faute » et prévient qu’il « peu (t) aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme ».
S’il concède que « la phobie administrative » invoquée à l’époque de son éviction du gouvernement était une expression « très maladroite », celui qui fut un éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur considère aussi que « toute l’administration fiscale » était au courant de sa situation lorsqu’il a été nommé au gouvernement.






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