dimanche 6 octobre 2019

L'équipe de France a rempli son contrat elle est en 1/4 de finale BRAVO !


Coupe du monde de rugby : la France qualifiée en quarts de finale !

À moins d'une semaine d'affronter l'Angleterre, le XV de France s'est qualifié sans s'être rassuré, en s'imposant laborieusement face aux Tonga (23-21).

Ce fut laborieux, mais le XV de France s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby en gagnant face aux Tonga (23-21). « On devient meilleurs de semaine en semaine », avançait Toutai Kefu, l'entraîneur tongien, avant la rencontre. Battus par l'Angleterre (35-3) puis l'Argentine (28-12), les Îliens n'ont pas remporté le moindre match au Japon. Les tricolores avaient tout de même de quoi se méfier : lors de la phase de poules de la Coupe du monde 2011, les Tonga avaient battu la France (19-14). Quelques minutes après avoir assisté à la démonstration de force des Néo-Zélandais face aux Namibiens (71-9), le XV de France devait se concentrer sur sa mission de se qualifier pou la suite du tournoi.
L'entame de match prouve que les tricolores ne veulent pas revivre les fins de matches stressantes de l'Argentine (23-21) et des États-Unis (33-9). Dès la troisième minute, l'ouvreur Romain Ntamack – associé pour la première fois à Baptiste Serin – passe trois points (3-0, 3e). Dans la foulée, les Bleus contestent la touche tongienne. Camille Chat récupère le ballon en bout d'alignement, et Sofiane Guitoune crée le premier décalage. Le duo maléfique franco-fidjien Raka-Vakatawa sème la pagaille dans la défense polynésienne. Raka, en détonateur puissant, tête levée pour voir son coéquipier démarqué. Vakatawa, en finisseur implacable (10-0, 7e).
Efficaces en touche, les joueurs de Jacques Brunel usent aussi du jeu au pied de Maxime Médard. « Les Français ont tiré des enseignements de leur match face aux États-Unis, décrypte Dimitri Yachvili sur TF1. Ils ont compris que c'est leur jeu au pied qui fait la différence. » En mêlée, c'est un peu moins sûr : avec 971 kilos, le pack tongien est beaucoup plus lourd que la mêlée française (893 kg). Pourtant, le pack français, mené par son capitaine Jefferson Poirot en première ligne, fatigue la ligne des avants du Tonga. À 8 minutes de la mi-temps, Baptiste Serin en profite. Malicieux comme l'était Fabien Galthié à son époque, le demi de mêlée joue rapidement une pénalité au pied et surprend le XV du Pacifique. À ses côtés, l'inévitable Alivereti Raka hérite du ballon et tape à suivre… son deuxième essai dans cette Coupe du monde. Romain Ntamack transforme (17-0, 34e). Une très belle séquence française.

Les Français dépassés

On a trouvé le mal français dans cette Coupe du monde : une impossibilité à « tuer » les matches. Bien placé pour engager un troisième essai en traversant un tiers du terrain et cassant quelques placages, Raka commet un en-avant malvenu. Et les Tonga n'ont pas hésité longtemps avant de tout donner sur leur seule incursion devant l'en-but français. Après 11 phases de jeu, la défense française ne peut plus résister. À la pause, les Bleus ont seulement 10 points d'avance (17-7).
Après une première offensive tongienne en seconde période, le XV de France contre-attaque grâce à une superbe inspiration du talonneur Camille Chat, d'une touche jouée très court. Charles Ollivon aplatit l'essai mais l'arbitrage vidéo rattrape les Bleus, pour une passe en-avant de quelques millimètres.
Dans la foulée, le scénario catastrophe se met en place. Passe « en chistera » tongienne – ce genre de passe que l'on voyait autrefois en équipe de France –, coup de pied d'Halaifonua dans les 22 mètres que Maxime Médard tarde à attraper… et le boulet de canon Hingano qui, plein de détermination, subtilise et aplatit le ballon. Trois points de retard (17-14, 48e) ! Comme les Argentins et les Américains avant eux, les Tongiens parviennent à faire douter les joueurs de Brunel et Galthié.

Le panache de Ntamack

Heureusement, l'efficacité au pied de Romain Ntamack – la France a trouvé un buteur ! – permet aux Bleus de reprendre (un peu) le large : 23-14 après deux pénalités. Dans cette Coupe du monde, les fils d'anciens internationaux vainqueurs du grand chelem en 1997 se distinguent. Après les points du fils d'Émile Ntamack, c'est Damian, le fils d'Alain Penaud, qui marque l'essai de la délivrance. Hélas, la joie ne durera pas plus d'une minute. L'arbitre-vidéo appelle Nic Berry pour lui signaler un en-avant de Maxime Médard au début de l'action. Essai annulé ! On continue à trembler… D'autant que les Tongiens inscrivent un nouvel essai à deux minutes de la fin (23-21, 79e). Irrespirable !
Les Français, qui ont multiplié les en-avants pendant 80 minutes, s'imposent laborieusement en comptabilisant un essai de moins que leur adversaire, pourtant moins prestigieux. Les optimistes écriront que seule la qualification en quarts de finale importait. Les pessimistes, eux, craindront toute la semaine de recevoir une correction de la part des Anglais, samedi prochain, à l'occasion du dernier match de poules.
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À la vue de cette équipe de France qui se cherche encore ce n'est pas si mal, même si leurs matchs sont laborieux, elle remonte dans la hiérarchie mondiale, même si cela long et difficile !

Ils ont toujours du mal à finir leurs 2 emes mi-temps par leurs imprécisions dans leurs passes de balles et discipline de jeux, mais au fil des rencontres, ils progressent !

Et s'ils vont plus loin dans cette compétition de coupe du monde se sera du bonus car les grandes équipes de l’hémisphère sud font aussi des erreurs dont il faudra profiter!

Qu'ils gagnent de n'importe quelle façon, c’est ce qu'on leur demande, il n'y a que le résultat qui compte, tant pis pour les puristes quelquefois "pisses-vinaigre" !

Aller les bleus sans complexe et états d’âmes, jouez !

Jdeclef 06/10/2019 12h44

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