mardi 17 mars 2020

Certains râlaient pour nos libertés qui baissaient et mises à mal à cause de nos : Dirigeants comme E. MACRON et d'autres ?!

Petite photo de notre pseudo monarque soucieux...

La France placée sous cloche : « Nous sommes en guerre »

Dans un discours aux accents martiaux, le président de la République a annoncé ce lundi des mesures fortes. Tout écart sera sanctionné.

Voilà, c'est fait. La France entrera en léthargie obligatoire à partir de mardi 17 mars, midi. Officiellement, il ne s'agit pas de « confinement », puisque le Président de la République n'a pas prononcé une seule fois ce mot au cours de son allocution aux Français... « Je vous demande de rester chez vous », a-t-il répété. C'est la mine sévère, qu'Emmanuel Macron s'est adressé au pays pour la seconde fois en moins d'une semaine. Pas de confinement ni d'état d'urgence donc, mais des restrictions de mouvements drastiques et un recours à l'armée, tout en martelant six fois « nous sommes en guerre »… Jamais chef d'Etat français n'avait pris pareilles dispositions en temps de paix : « j'ai décidé de réduire nos déplacements au strict nécessaire et pour quinze jours au moins ». Réunions familiales ou amicales, promenades et sorties d'agrément seront proscrites, les déplacements seront limités au strict nécessaire. « Seuls doivent demeurer les trajets nécessaires, avec discipline. Faire ses courses, se soigner, travailler et faire un peu d'activité physique, seul », a expliqué le chef de l'Etat, tout en rappelant à au moins deux reprises, qu'il se basait sur les recommandations du conseil scientifique.

Méthode forte

Ainsi les recommandations sanitaires, polies, puis les injonctions sanitaires menaçantes du Premier ministre n'auront pas suffit. Emmanuel Macron décide ce soir d'employer la méthode forte pour tenter d'endiguer la crise, ou tout au moins d'en étaler les effets dans le temps et tenter de sauver des vies. Même si le cadre d'application reste encore flou et devrait être précisé par le chef du gouvernement d'ici demain matin, le Président a prévenu : « toute infraction à ces règles sera sanctionnée ».
C'est avec un œil réprobateur qu'Emmanuel Macron a évoqué le non-respect des gestes-barrières et de distanciation sociale prônées par le gouvernement depuis plusieurs semaines. Il a tancé ceux qui ne respectaient pas ces principes, faisant référence aux comportements désinvoltes de citadins en goguette hier dimanche : « nous avons vu du monde dans les parcs, les marchés bondés, comme si au fond la vie n'avait pas changé. À tous ceux qui ont bravé les consignes je veux dire que non seulement vous ne vous protégez pas, mais vous ne protégez pas vos proches. Même sans symptômes vous pouvez transmettre le virus et mettre en danger la santé de ceux qui vous sont chers », a-t-il rappelé, sévère.

Taxis de la Marne

Tantôt menaçant, tantôt cajolant, le chef de l'état a joué la carte de l'empathie et de l'incitation à la solidarité pour arrondir ces mesures difficiles : « Je mesure l'impact de ces décisions sur vos vies. Renoncer à voir ses proches c'est un déchirement. Cela ne doit pas empêcher d'inventer de nouvelles solidarités entre générations, de rester solidaire et d'innover ». Certains verront dans ces décisions martiales des références à l'histoire, notamment aux taxis de la Marne, puisque taxis et hôtels pourront être réquisitionnés pour transporter et héberger les personnels soignants, en première ligne de cette guerre médicale. Quant à ceux qui seront assignés à domicile, le chef de l'Etat leur livre ces conseils très personnels : « Occupez vous des proches qui sont dans votre appartement ou votre maison, lisez, retrouvez ce sens de l'essentiel, de la culture, de l'éducation. Le sens des choses est important ».
Petit manuel de survie à la peur
Sur le plan strictement politique, ce discours devrait apporter quelque satisfaction à l'opposition. La réforme des retraites est « suspendue ». En échange, le Président entend légiférer par ordonnances pour ce qui concerne les domaines relevant de la gestion de la crise. Le Parlement devrait donc siéger jeudi pour entériner cette dernière disposition, malgré le nombre élevé de cas chez les parlementaires. C'est par ailleurs sans surprise que le chef de l'Etat a annoncé le report du second tour des élections municipales, après consultation des chefs de parti qui avaient eux-mêmes appelé à cette décision dès hier soir.
Si l'on en croit la journée de chaos aux airs de sauve-qui-peut dans les transports et les supermarchés, les Français avaient anticipé ces restrictions de mouvements. Cette mise en suspend de toute la vie économique, politique, sociale et culturelle de la France devrait permettre de ne plus se consacrer qu'à une seule cause : ralentir la circulation du virus et limiter nombre de morts. Ces décisions, qui semblaient encore inimaginables il y a une semaine, ont été rendues possibles après les exemples de prophylaxies radicales mis en place par les Italiens, les Autrichiens et les Espagnols. Malgré ses mises en garde récentes contre le sentiment de repli et le retour des frontières, Emmanuel Macron a annoncé que les Européens avaient décidé qu'à partir de demain midi, les frontières à l'entrée de l'UE et de l'espace Schengen seraient fermées (à l'exception des citoyens européens désirant renter).-
Coronavirus, l'Europe se ferme au monde pour 30 jours minimum
Sur le volet économique enfin, le chef de l'Etat a annoncé des mesures pour protéger les entreprises les plus fragiles, jurant « qu'aucune entreprise ne serait livrée au risque de faillite, aucun Français ne sera sans ressource ». Report de charge fiscales et sociales, garanties de prêts à hauteur de 300 milliards d'euros auprès des banques, les petites entreprises n'auront pas à avancer les factures de gaz, d'électricité et les loyers a promis le président qui prévoit que « notre économie sera préservée dans cette période si dure ». La France est donc ce soir à l'arrêt ou presque, traversant « un moment très difficile, dont nul ne peut prévoir la durée ». Ces décisions pourraient être prolongées ou adaptées selon l'évolution de la situation, « à mesure que les problèmes succèderont aux problèmes ». Emmanuel Macron a prévu de s'adresser régulièrement au pays et promet de dire « toute la vérité » sur l'évolution de la situation. Ce soir, 6633 cas de Coronavirus avaient été testés positifs en France (+1210 en 24h), pour 148 décès (+21 en 24h) d'après Santé Publique France.
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Là avec cette crise, ils commencent à voir la différence car là, « nos libertés sont en effet mises sous cloche » !

Je ne suis pas pro MACRON loin de là, car des décisions plus fermes auraient pu et dû être prises plus tôt, mais comme d'habitude nos bien-pensant grands donneurs leçons ont tergiversé et que surtout nos scientifiques et les recherches fondamentales diverses n'ont pas été assez aidées et soutenues depuis trente ans !

Car cela coûte cher et c’est toujours cela que l’on met en avant, car l’argent que l’on a dans notre pays est souvent mal utilisé voire gaspillé (la cour des comptes le souligne souvent dans ses rapports dont peu de dirigeants tiennent compte !)

Peut-être qu’il faudra enfin changer la façon de gérer ou diriger notre pays et ne pas donner trop de pouvoir à un seul dirigeant et ses acolytes serviles et inféodés en leur demandant plus de rigueur pour encadrer ces chères libertés et leurs décisions, car quand ont les supprime on fait souffrir la population car pas habituée à cela et revoir les libertés individuelles de chacun pour une meilleure harmonie égalitaire !

Sinon on se trouvera au niveau des pays totalitaires, car quand cette crise sera passée on l’oubliera et il faudra rebondir à qui l’on demandera des efforts comme d’habitude aux français lambda toujours les mêmes !?

Ceux qui voulaient le changement (qui n’a pas eu lieu) en fait, ce marasme économique à venir en est la preuve à cause des ces politiciens élus ou non qui pratiquent ces politiques partisanes obsolètes et en priant que cette crise ne jettera pas dans la misère certains de « nos gens de peu » que notre président irrévérencieux a traité !

Et surtout que les français votent mieux et soient nettement plus exigeants sur la qualité et la déontologie de nos dirigeants à venir, et qu’il faudra mieux encadrer qu’actuellement en essayant d’être moins versatiles en laissant de côté le « chacun pour toi » qui ne sert à nos politiciens qu’à nous diviser !

Jdeclef 17/03/2020 10h27LP 


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