Journée
internationale des droits des femmes : « grève féministe » ce
dimanche
Des
rassemblements sont prévus à l'occasion de la Journée internationale des
droits des femmes avec en ligne de mire une convergence des luttes féministes.
« Oui, le déneigement peut être sexiste ! »
Cette « Marche des grandes gagnantes » – nommée ainsi de manière ironique, car les organisateurs ne croient pas aux promesses du gouvernement qui argue que sa réforme des retraites sera favorable aux femmes – entend « valoriser les luttes de femmes » et mettre en avant des exigences « d'égalité et d'émancipation ». Les participantes sont invitées à se vêtir d'un bleu de travail et d'un fichu rouge, les attributs de la désormais emblématique « Rosie la riveteuse », « icône de toutes les travailleuses invisibles ».
« Jeté de gants de ménage » à 15 h 40 précises
Depuis plusieurs mois, les opposantes à la réforme des retraites
ont pris l'habitude de se grimer de la sorte lors de chorégraphies où elles
chantent « À cause de Macron, grandes perdantes, nous serons… » À
15 h 40 – heure théorique où les femmes cessent d'être rémunérées,
compte tenu des écarts de salaires entre les sexes –, les manifestantes
comptent procéder à un jeté de gants de ménage », manière de protester à
la fois contre les inégalités en matière de salaire et de répartition du
travail domestique.L'histoire secrète des « déviantes » : « La honte doit changer de camp »
Dans une étude publiée vendredi, l'Insee vient d'ailleurs de rappeler qu'être parent a deux fois plus de conséquences sur la situation professionnelle des femmes que sur celle des hommes. Convaincus que « quand les femmes s'arrêtent, tout s'arrête », les organisateurs appellent en outre à une « grève féministe » dimanche sous le mot d'ordre « On arrête toutes ». « Le dimanche, toutes les femmes travaillent : elles cuisinent, font le ménage, s'occupent des enfants », observe Suzy Rojtman, du Collectif national pour les droits des femmes.
Ce que sorcière veut dire
« Briser le silence et dénoncer les violences »
Le défilé parisien, qui doit partir à 14 heures de la place
d'Italie (après un pique-nique féministe), rejoindra la place de la République,
via plusieurs étapes symboliques : manifestation devant un centre
commercial pour dire « stop au travail le dimanche », souvent imposé
aux femmes, devant un hôpital pour la « revalorisation des métiers
féminisés », ou devant un hôtel Ibis pour soutenir des femmes de ménage en
lutte contre la précarité et les temps partiels. Sont également prévus un
« die in » pour symboliser les victimes de féminicides et une
chorégraphie géante antiforme des retraites. Trois mois après des
manifestations ayant rassemblé 150 000 personnes partout en France à la
fin du « Grenelle » contre les violences sexistes et sexuelles, les
organisateurs comptent toujours mobiliser sur ce thème pour « briser le
silence et dénoncer les violences ».Plus de femmes manageuses, moins d'inégalités salariales ?
Le mouvement de libération de la parole a depuis gagné le monde du sport, marqué par une vague de révélations sans précédent sur des cas de violences sexuelles perpétrées notamment par des entraîneurs sur de jeunes sportifs. Et « l'immense colère » suscitée par le récent César attribué au réalisateur Roman Polanski, visé par des accusations de viol, devrait attirer encore davantage de monde dans les rues, selon les organisateurs. Sous le mot-dièse #JeSuisVictime, cette polémique a d'ailleurs entraîné depuis quelques jours une nouvelle vague de témoignages sur les réseaux sociaux.
Féminisme : les errances du Planning familial
La prise de conscience touche aussi les hommes : l'association Zéromacho, qui lutte contre la prostitution et pour « l'égalité », a lancé cette semaine une campagne sur les réseaux sociaux pour appeler les hommes à changer certains de leurs comportements « toxiques » qui, « jusqu'ici, étaient considérés comme des gages de virilité et de masculinité ». « Messieurs, on va pas se mentir… Pour que les choses changent, va falloir qu'on change », proclament les trois vidéos mises en ligne.
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Alors tout va bien, le jour où notre président,
comme cela le démange aura mis tout le monde en quarantaine tout ira vraiment
mal pour autant cela ne servira pas à grand-chose...
Mais s'il fait cela, attention à nos libertés,
çà sera un bon test de démocratie comme quoi un virus peut faire plus de mal
que l'on croit ?!
Mais pas avant les municipales bien sur..?
(Petite couche d’hypocrisie politicienne...)
Jdeclef 08/03/2020LP
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