Christophe Castaner : le maillon faible
CHRONIQUE. Affaibli par une séquence catastrophique, le
ministre de l'Intérieur a été sauvé par un « fusible ». Pour combien
de temps ?
Quand un chef de
gouvernement doit expliquer par deux fois, à trois jours d'affilée, qu'il
conserve toute sa confiance dans un ministre régalien, c'est très mauvais
signe. Vendredi 15 mars, Édouard Philippe est
obligé de préciser au micro d'Europe 1 qu'il accorde « toute sa
confiance » à Christophe Castaner. Le matin même, plusieurs magazines
« people » ont publié des photographies du ministre de
l'Intérieur saisi par la fièvre du samedi soir, adepte du collé-serré arrosé à
la vodka dans une boîte de nuit. « Je n'ai aucun commentaire à faire
sur la vie privée », assure le Premier ministre. D'autres s'en chargent
pour lui.Et puis survient ce 16 mars noir, qui restera dans les mémoires comme le marqueur de l'impuissance publique. Christophe Castaner, cette fois, était sur le pont, et non sur la piste de danse. Mais ce lundi matin, quand vient l'heure du bilan, il semble aux abris et c'est son secrétaire d'État, l'ancien patron de la DGSI Laurent Nuñez, qui vient assumer sur RTL et reconnaît avec honnêteté un « échec ». Le ministre en titre, lui, ne s'exprime que plus tard dans la journée sur LCI. Il exclut de démissionner en raillant le député LR Éric Ciotti qui rêve, selon lui, de prendre sa place.
Le problème, c'est qu'Éric Ciotti n'est pas le seul, loin de là, à réclamer sa tête. Si bien qu'Édouard Philippe se porte à nouveau au secours de Christophe Castaner lors de son passage au 20 heures de France 2 (à partir de la minute 14, NDLR), pour dire que sa démission n'a pas été envisagée. À la place, c'est le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui a fait l'objet d'un sacrifice humain.
La République des fusibles
Cet énarque de la
promotion Voltaire était sur la
sellette depuis plusieurs mois. Il joue donc le rôle du fusible, du haut
fonctionnaire qui porte le chapeau à la place des responsables politiques, dans
un scénario peu conforme aux promesses du « nouveau monde ».
« Les valeurs qui nous ont fait, ce qui nous ont conduits là, ce n'est pas
la République des fusibles, ce n'est pas la République de la haine, celle où on
fait trinquer un fonctionnaire ici, un collaborateur là. On ne peut pas être
chef par beau temps, et se soustraire quand le temps est difficile »,
disait Emmanuel Macron fin juillet 2018, lors de sa première prise de parole
après l'éclatement de l'affaire Benalla.À l'occasion de cette affaire, déjà, Christophe Castaner n'avait pas brillé par sa finesse. Il avait décrit Alexandre Benalla comme un responsable de la gestion des bagages, s'attirant les moqueries de tous et plus spécialement celles du chef de l'État. Mais il n'était alors « que » porte-parole du gouvernement et délégué général du parti majoritaire. Aujourd'hui, il est ministre de l'intérieur, et le temps est difficile.
En mai 1968 aussi, l'orage grondait. Le préfet de police, Maurice Grimaud, était resté en poste tandis que Christian Fouchet, ministre de l'Intérieur, avait dû partir. Ni la situation ni les hommes ne peuvent certes être comparés. Et puis, Christian Fouchet avait été remercié le 31 mai 1968, quand le gros de la crise était passé…
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Quand on voit la ministre de la justice
N.BELLOUBET par exemple ?!
Les autres dont certains inutiles
inexistants dont on ne se rappelle même pas le nom?!
Tout cela par les mauvais choix de notre
président pseudo monarque bobo grand donneur de leçon qui s'écoute parler en
voyant le pays s'enfoncer dans un marasme anarchique ou certains trop nombreux
veulent faire leurs lois !
Cela après indirectement cette
déplorable affaire BENALLA pas encore terminée judiciairement encore un mauvais
choix du président qui a semé un désordre politique dans notre pays jusqu'à
interrompre sa marche qui n'avait pas besoin de cela !
Conséquences : Des manifestations de
protestations dont certaines très violentes par un ras le bol des français et
pas seulement des gilets jaunes auquel se sont associés des voyous casseurs qui
en ont profité pour jeter de l'huile sur le feu que l'état n'arrive pas à stopper
ou éradiquer !
Dans ce concert de protestations et
revendications diverses c'est le tour aujourd'hui des agents des services
publics qui protestent et font gréve !
Pour le reste on voit la limite de notre
démocratie et constitution de notre V eme république car le défaut de celle-ci
ou le pouvoir repose sur un seul homme indéboulonnable pour 5 ans renouvelable
qui se prend comme d'autres avant lui (peut
être plus) comme un monarque sans couronne absolu de l'ancien régime !
La conclusion c'est que ce jeune
président beau parleur est dépassé et n'a pas de solution miracle sur une
situation dont il est en partie responsable car ce grand débat fumeux risque
bien d’être un pétard mouillé qui fera pschitt sans résultat !
Cela montre qu'en France il faudra bien
un jour changer cette V eme république obsolète et ses institutions pour enfin
faire du neuf par rapport au monde qui change
Les seuls qui s'accrochent sont les
politiciens élus qui en profitent mais même certains en ont marre d'ailleurs
cela s’est vu partiellement lors de la venue d'E.MACRON au pouvoir !
Jdeclef 19/03/2019 09h50LP
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