mercredi 4 octobre 2017

Ce problème du droit des armes date de leur constitution de 1787 aux USA !

Pourquoi il n'y a aucune chance que les États-Unis durcissent le contrôle des armes

Avant la tuerie de Las Vegas, un projet de loi plus permissif était en préparation. Malgré le drame, il devrait être tout au plus retardé.


Avant le carnage de Las Vegas, un projet de loi sur l'armement devait être examiné par le Congrès américain. Un texte qui rend plus facile l'achat de silencieux, qui empêche les restrictions sur la vente de balles qui perforent les blindés, qui autorise les détenteurs d'un permis d'arme délivré dans un État à se rendre armés dans un autre, même si la réglementation sur le port d'arme y est plus restrictive, ce qui revient de facto à nationaliser les permis.
Mais c'était avant la tragédie de Las Vegas. Il est fort probable que ce projet de loi prenne du retard. Car inutile de rêver qu'une telle législation capote. Les républicains, tous proches de la National Rifle Association (NRA) – le lobby de l'armement –, n'ont aucune intention de faire voter des lois qui limitent le sacro-saint port d'arme et réduisent le droit des Américains à se «  protéger  ». Pour eux, la tuerie de masse est de l'ordre de l'inéluctable et toute tentative pour remettre la question d'un contrôle accru sur les armes est de l'ordre de la récupération politique : «  On ne peut pas réglementer le diable  », a ainsi tweeté le gouverneur du Kentucky.
Il est temps que le Congrès se bouge les fesses et fasse quelque chose.
Ni le président Trump ni les leaders du Congrès n'ont mentionné les armes dans leur communiqué. «  Ce qui est clair maintenant, c'est que c'est un moment de deuil national et de prières  », a déclaré Mitch McConnell, le leader du Sénat. «  Nous prions pour que la nation entière trouve l'unité et la paix. Et nous prions pour le jour où le démon sera banni et où les innocents ne craindront plus la peur et la haine  », a renchéri un Donald Trump grandiloquent. La NRA, comme d'habitude après un massacre, se tait et fait le gros dos en attendant que ça se tasse. Elle a retardé prudemment le lancement d'une campagne de publicité télévisée en Virginie pour soutenir l'un des candidats qu'elle soutient au siège de gouverneur. Quant à John Cornyn, sénateur du Texas, il a attaqué ceux qui appellent à des contrôles : «  Politiser cette terrible tragédie est, je pense, au-delà de l'ignoble.  »
De leur côté, les démocrates sont montés au créneau, appelant à des restrictions, notamment à une vérification des antécédents de l'acheteur d'une arme à feu. «  Il est temps que le Congrès se bouge les fesses et fasse quelque chose  », s'est emporté le sénateur Chris Murphy. «  C'est positivement exaspérant que mes collègues au Congrès aient si peur de l'industrie des armes.  » Nancy Pelosi, leader des démocrates à la Chambre, a demandé la mise en place d'une commission pour trouver des solutions à la violence par armes à feu et faire voter la loi sur la vérification du casier judiciaire et des antécédents de tout acheteur d'une arme. Ça n'aurait probablement pas changé grand-chose dans le cas du tueur de Las Vegas qui n'avait pas de condamnation.

Trump, le meilleur ami de la NRA

Mais les efforts récents pour limiter la taille des chargeurs ou la vente de certains types d'armes militaires ont échoué, y compris ceux de Barack Obama après le massacre à l'école primaire de Sandy Hook en 2012. Pis, la NRA continue à pousser à des lois de plus en plus libérales en la matière. Comme celle qui facilite les achats de silencieux. Son argument  ? C'est bon pour la santé, car le bruit des détonations fait mal aux oreilles.
Reste à savoir quelle position Donald Trump va adopter. Lorsqu'on lui a posé la question sur le projet de loi sur les silencieux, il a répondu : «  On en parlera plus tard.  » Dans le passé, le président avait défendu la mise en place de contrôles sur les armes, mais, depuis qu'il s'est présenté à la présidence, il est devenu le meilleur ami de la NRA et a promis de supprimer les restrictions. Il s'est dit pour la nationalisation des permis et le port d'armes dans les écoles.

C'est aux américains à régler ce problème, si s'en est un pour eux, et s'ils le veulent et non à l'Europe ou la France de s'en mêler, car c'est le meilleur moyen pour qu'ils ne fassent rien !

Depuis ce temps-là, les américains y sont profondément attachés de par leur histoire et leur culture et pourtant les armes ont beaucoup tués d’américains depuis dans leur pays:

La conquête de l’ouest, les guerres indiennes, l'épouvantable guerre de sécession !

Et surtout le fait de ce défendre avant tout que soit individuellement ou collectivement et qui a entraîné aussi ce grand pays à vouloir jouer les gendarmes du monde jusqu'à les après guerres mondiales et la guerre froide !

Et encore indirectement maintenant avec ce matamore de D.TRUMP qui d'ailleurs ne se prononce pas sur ce sujet qui revient à chaque drame comme celui de LAS VEGAS récurent dans ce pays !

Parallèlement à cela l'industrie de l'armement rapporte beaucoup dans ce grand pays ou l'argent est roi !

Mais cette législation sur les armes s'applique de différentes façon selon les 50 états dans ce pays fédéral, mais perdure toujours avec des variantes et donc les américains ne modifieront pas cette législation!

C’est une question de fierté et de liberté, même si elle est mortifère !

A la différence de la vieille Europe moraliste et ses règlements communautaires nationalistes en fait qui n'arrivent pas à s'unir et applique des lois différentes sur ce sujet et bien d'autres par pays !


Jdeclef 04/10/2017 11h19 LP

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