dimanche 29 octobre 2017

Mais entre nous, qui çà peut intéresser, ce que fait la femme du président MACRON?

Mais que fait Brigitte Macron ?

Elle se dit "dotée d'un certain talent pour le bonheur" et veut le faire entrer au palais. Courrier, déjeuners, concerts... Plongée dans un agenda maîtrisé.


Au rez-de-chaussée de l'aile orientale du palais de l'Élysée, le salon des Fougères, dont les tentures s'y jouent tant du vert tendre des motifs qu'il se fait aussi appeler salon Bleu, est une pièce lumineuse, ses fenêtres s'ouvrant sur les compositions de buis, de lavande et de bruyère du jardin privé de la présidence. Peu avant 9 heures, empruntant l'escalier qui dessert les appartements privés, Brigitte Macron s'installe à sa table de travail, un meuble de Matali Crasset mis à disposition par le Mobilier national. Dans l'ancien bureau du président René Coty, aucune photographie personnelle, quatre fauteuils et canapés en cuir retourné, ainsi que deux tables basses en verre fumé. Lorsque Brigitte Macron lève les yeux de la pile des 150 lettres qui lui parviennent chaque jour, elle peut admirer à loisir des toiles d'Hubert Robert, peintre paysagiste du XVIIIe auquel fut confié l'aménagement du hameau de la Reine au Trianon et dont une œuvre décore également le pavillon de la Lanterne, la résidence de villégiature que les Macron rejoignent volontiers.
L'épouse du chef de l'État lit son courrier « la moitié de la journée » et fait des piles. Les lettres traitées par son cabinet (un directeur, un chef de cabinet et un secrétariat, comme l'indique la charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l'État publiée le 21 août), celles auxquelles elle répond personnellement et celles, enfin, qui demandent bien plus que son paraphe. « Quand vous découvrez un problème dont vous ignorez l'existence, il faut vous en occuper », répète-t-elle à son équipe, et légion sont ces lettres révélant par leurs mots désabusés les angles morts de la protection sociale.
Ainsi ces deux missives, rédigées par deux femmes se déplaçant en fauteuil roulant. Elles ne se connaissent pas, habitent chacune à un bout du pays, mais toutes deux racontent leur impossibilité à passer une mammographie. Brigitte Macron demande qu'on lui fournisse des explications. Pas de mammographie en fauteuil roulant, est-ce parce que les appareils de radio ne peuvent s'abaisser à la hauteur du fauteuil ? Est-ce faute d'une rampe d'accès dans les cabinets de radiologie ? Existe-t-il en France des endroits où ces examens sont possibles ? L'enquête est en cours.
Sollicitée pour son supposé pouvoir thaumaturge, Brigitte Macron ne saurait guérir les écrouelles, mais « les demandes désespérées de personnes qui ne trouvent pas les bonnes portes, ou bien pour lesquelles les portes n'existent pas, retiennent toute son attention. Elle agit sur ces zones floues », commente son cabinet. D'ailleurs, la femme du chef de l'État, contrairement à ce qui se disait pendant l'été, ne créera pas de fondation, elle « ne s'enfermera pas dans une cause ». Pourquoi en privilégier une, si importante soit-elle, alors que les requêtes, humbles et parfois tragiques, déferlent chaque matin sur sa table blanche ?





« Non négociable »

Si la masse de courrier servait à mesurer la popularité, Brigitte Macron ferait exploser les compteurs d'opinions favorables. Jamais une conjointe de président n'a autant plu. Une sympathie qui doit en partie à son image, travaillée, dont l'historienne Joëlle Chevé recense ainsi les lignes de force : « Maturité des traits et jeunesse de la silhouette, modernité du look et classicisme des matières. » Va pour le look. Mais l'explication n'est pas à chercher uniquement du côté des vestes bleues à col de cuir et jeans slim. L'épouse du président présente aux observateurs un spectacle inédit. Depuis près de trente ans, l'hôtel particulier de la marquise de Pompadour ne bruit en effet que de scènes de ménage, divorces, ruptures, tromperies, répudiation, scandales et règlements de compte tapuscrits. Rompant avec cette malédiction ombreuse et ces tristes vaudevilles, le couple Macron affiche sa santé amoureuse, ne cessant, depuis qu'il prend la lumière, de répéter combien il est indissociable, « non négociable ». S'ajoute à la solidité revendiquée du duo la personnalité solaire de l'ancienne enseignante, dont la maîtrise de lettres modernes fut consacrée à une exploration de l'amour courtois et qui clame être dotée d'« un certain talent pour le bonheur », un talent leibnizien, précise-t-elle en référence à l'optimiste philosophe allemand. Les Français apprécient le changement de registre, soulagés d'apprendre qu'être la compagne du chef de l'État est autre chose que le martyre sacrificiel dont se plaignirent tant d'autres avant elle. Bien joué.
Quand elle n'accompagne pas un voyage officiel, Brigitte Macron reçoit. Marc Lavoine, le grand rabbin Haïm Korsia, Anna Wintour - patronne du magazine américain Vogue -, Martine Brousse - présidente de l'association La Voix de l'enfant -, deux psychiatres et quatre jeunes patientes de la clinique Saint-Vincent-de-Paul à Lyon, établissement soignant les formes graves d'anorexie, ou, fin septembre, Bernadette Chirac et sa fille Claude. Une attention dont l'épouse de Jacques Chirac, ayant régné douze ans à l'Élysée, fut si touchée qu'elle remercia son hôtesse en lui apportant un bouquet le lendemain.
Jean-Marc Dumontet, producteur de théâtre et propriétaire de salles parisiennes, était, lui, convié le 21 septembre, une erreur d'agenda, semble-t-il, puisque Brigitte Macron était à New York alors qu'il pensait la retrouver pour déjeuner. Il lui envoie un texto. Réponse immédiate, malgré l'heure très matinale aux États-Unis, qui propose une date un vendredi début octobre au palais. Car, rançon de la notoriété, elle ne peut pas sortir. Ou si peu. Durant l'été, elle y réussit encore, se faufilant, accompagnée de ses deux officiers de sécurité. Désormais, l'expédition impose trop de contraintes. Elle aurait souhaité voir la pièce du rappeur Kery James, A vif - l'affrontement de deux avocats s'interrogeant sur la responsabilité de l'État dans le malaise des banlieues, un texte vigoureux monté au Rond-Point, propriété de Dumontet -, mais il a fallu renoncer. À défaut, l'homme de spectacle lui a apporté des articles commentant la pièce, dont ils ont discuté.
L'équipe de la première dame est toutefois parvenue à organiser deux soirées. L'une pour aller voir le Bouvard et Pécuchet de Jérôme Deschamps au Théâtre de la Ville, une seconde pour admirer Michel Bouquet dans Le Tartuffe au Théâtre de la Porte-Saint-Martin. Cinq minutes avant le début de la pièce, l'Élysée avertit l'établissement, qui, alors que la salle est plongée dans le noir, dirige le couple Macron dans une loge discrète, dont il s'éclipse pendant les saluts finaux. La même opération n'a pas été possible au cinéma, au grand dam de Brigitte Macron, qui voulait voir l'hilarant Le Sens de la fête. Or, contrairement à François Hollande, qui, soutenu par Julie Gayet, organisait des séances privées dans la salle de projection du palais, le couple Macron s'y refuse. Pas de films donc avec une copie spécialement mise à disposition.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sans nous montrer irrévérencieux bien sûr !

A part les journaux people !

A 64 ans elle est déjà en retraite, quelle profite et ce montre discrète, c’est tout ce qu’on lui demande !

Les ex compagnes ou épouses des précédents présidents ont assez fait parler d’elles pour rien, si ce n’est pour certaines que choquer quelque fois  par leurs attitudes ?!

Et puis que l’on arrête de les appeler « 1ere dame » suite à ce titre galvaudé par la volonté d’un ex président féru de culture US, on est en France!

Jdeclef 29/10/2017 13h06

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire