vendredi 20 octobre 2017

D'accord avec Mr Doziere c'est une fumisterie inutile qui se termine souvent par la foire d'empoigne ou certains députés se montrent pour faire parler d'eux !

Questions au gouvernement : il faut en finir avec Guignol !

Auditionné sur la réforme de l'Assemblée nationale, l'ancien député René Dosière propose de révolutionner l'exercice des questions au gouvernement.


Tandis que, dans l'hémicycle, la discussion budgétaire avance dans une ambiance électrique, les groupes de travail sur la réforme de l'Assemblée nationale poursuivent leurs travaux dans le cadre plus discret des salles de réunion. Parmi les personnalités auditionnées ce jeudi 19 octobre : René Dosière, ancien député de l'Aisne, qui s'est fixé, au cours de ses divers mandats, un objectif : la revalorisation du rôle du Parlement. C'est lui qui demandait des comptes à l'Élysée et aux ministres sur leur train de vie, sans se laisser intimider par les fins de non-recevoir.
Quand il siégeait au Palais-Bourbon, René Dosière avait pris l'habitude de ne jamais paraître lors des questions au gouvernement, qu'il considère comme un exercice dégradant, uniquement destiné à se montrer à la télévision, au mépris de la qualité des débats. Devant les députés présents à son audition, parmi lesquels on comptait bon nombre de néophytes, il ne s'est pas censuré : « Les questions au gouvernement caricaturent le travail parlementaire en posture théâtrale et fabriquent l'antiparlementarisme, s'est-il indigné. Chaque semaine, pendant deux heures, on donne aux téléspectateurs cette vision du Parlement, c'est épouvantable. »
L'ex-élu les dénonce comme des « séances de Guignol, de théâtre ». Pour ceux qui pourraient trouver son propos outrancier, il précise à l'intention des nouveaux venus : « Vous savez très bien, et si vous ne le savez pas, vous le saurez très vite, que quand on est dans la majorité, la question a été faite par le cabinet du ministre, ce qui facilite les choses : celui qui a fait la question fait aussi la réponse. »

Le « nouveau monde » n'a rien changé





René Dosière propose donc de transformer l'exercice pour le rendre plus digne et plus productif : au moins 80 % des questions seraient réservées à l'opposition, car la majorité et les ministres disposent d'autres moyens d'expression ; les questions et les réponses, au lieu d'être lues parfois laborieusement, devraient être énoncées sans l'aide de notes afin de conserver leur spontanéité ; les tablettes, téléphones, journaux seraient interdits afin que les présents s'intéressent au débat plutôt que de se contenter de poser devant les caméras…
À ce stade de la démonstration, il est opportun de se demander si cette description, valable dans « l'ancien monde », l'est encore dans le nouveau. La réponse est malheureusement positive. Chaque mardi, chaque mercredi, des députés LREM énoncent des questions de circonstance qui sont autant de louanges déguisées à l'action du gouvernement. Comme avant. Il est donc urgent, en effet, d'en finir avec ce théâtre et de le transformer en séance de contrôle parlementaire conforme aux usages d'une démocratie mature.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Du temps perdu dans cet hémicycle ou l'on discute et vote des nouvelles lois à mettre en place et ou on se crêpe le chignon comme « des marchandes de poisson » en ce critiquant à qui mieux entre majorité et opposition !

Des palabres politiques stériles sans intérêt, comme on n’aime les faire dans cette classe politique de tous bords !

Il faudrait réguler, voir reformer cette pratique d’échanges courts ou tout le monde des députés s’invective et qui n’apporte rien de vraiment concret !

Car trop succin et qui soûle l’assemblée de bavardages inutiles !

Jdeclef 20/10/2017 08h57 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire