jeudi 16 décembre 2021

Ce président de tous ceux que l'on a eu depuis 40 ans est le plus grand faiseur de discours alambiqués très bien fait pour certains Français qui les avalent !

 

Cotta – L’exercice de communication bien rodé d’Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Il fallait lire entre les lignes du président de la République hier soir sur TF1. Mais les paroles et les promesses étaient bel et bien claires.

Le genre de l’émission dont Emmanuel Macron était hier la vedette n’est pas exactement défini. Il est même tout à fait original. Conçu pour lui, sinon avec lui. Ce ne devait pas être une simple défense et illustration de son mandat, cela l’a été plus souvent qu’à son tour. Ce ne devait, disait-on, pas être une émission politique, il n’a été question que de cela. Pas non plus être une annonce de candidature : chacun a pourtant compris que, sauf si le ciel lui tombe sur la tête, Emmanuel Macron se déclarera, dans la dernière semaine de janvier ou la première de février, comme chacun le murmure auprès de lui, comme candidat à sa propre succession.

Son mandat, il a été celui qu’il a été, fait de creux et de bosses, de moments de doute et de bonheur, d’angoisses, de peur aussi (ah, ce jour où l’Arc de Triomphe a été vandalisé à un kilomètre seulement de l’Élysée !)

Pas le temps pour les regrets

Mais enfin, au bout du compte, Emmanuel Macron n’en est pas trop mécontent. Pour lui, l’heure n’est pas aux regrets. Même s’il n’a pas fait, et de loin, la « révolution » qu’il annonçait dans son livre de campagne. Les erreurs de comportement, il les a reconnues, il les regrette, erreurs de jeunesse, presque, a-t-il plaidé, dont ces quelques petites phrases – « décontextualisées », souligne-t-il, qui, dès les premiers mois de son mandat, lui ont fait tant de mal. Certes, bien des réformes promises n’ont pas été faites. Et notamment celle des retraites, mal présentée et, de toute façon, impossible à mettre à nouveau sur la table, après les deux crises qu’aucun président de la Ve République n’a eu à affronter : crise sociale inouïe, brutale, que personne n’avait vue venir, celle des Gilets jaunes, et crise sanitaire la plus meurtrière, la plus longue depuis un siècle.

Pourquoi Emmanuel Macron s’exprime ce soir mercredi

Toutes ces années « horribile » se terminent, pourtant, et il ne cache pas son plaisir à le dire, avec un chômage en baisse, une croissance qui tend à effacer le gouffre de 2020, grâce au « quoi qu’il en coûte » que ses adversaires lui reprochent aujourd’hui, qui, pourtant, à ses yeux était nécessaire à la protection des Français. Quant à la pandémie – et sans doute est-ce aujourd’hui dans l’esprit d’une majorité de Français ce qui fait à peu près consensus –, il a fait ce qu’il a pu, et jusqu’ici, plutôt bien. Un satisfecit ? Ça y ressemble un peu, comme si l’émission avait tourné parfois à une psychanalyse aimable, où le psychanalyste, plutôt séduit par son patient, l’écoutait, étendu sur le divan, évoquer les contradictions de sa vie et les difficultés de son être.

Politique, cette émission l’a été également, sans qu’un nom de ses adversaires ait seulement été cité. La politique était bien là, subliminale dans chacun des propos du président de la République. C’est à Valérie Pécresse qu’Emmanuel Macron s’adressait en se demandant comment diable on pourrait se débarrasser de 250 000 fonctionnaires alors qu’on en redemande partout, dans la police, les hôpitaux, la magistrature.

Emmanuel Macron : la grande panne d’inspiration

C’est à Éric Zemmour qu’Emmanuel Macron répondait en décrivant une France et des Français qui, quoique de religion différente, pourraient un jour vivre en paix, en apprenant à leurs enfants à respecter les lois de la République et en les respectant eux-mêmes. Tel est, selon lui, le b.a.-ba de la laïcité, dont Macron souligne qu’elle n’est pas l’effacement des religions, mais le respect de la dignité de chacun. Non, le président ne croit pas au « grand remplacement », mais il convient que les frontières européennes doivent être redéfinies et mieux surveillées, la justice plus prompte et les magistrats plus nombreux pour lutter contre l’insécurité. Face à Éric Zemmour, le président plaide pour le contraire de l’immigration zéro : pour une immigration « de travail, limitée, choisie ».

Au bout du compte, on sent bien, même si le débat n’a pas été ouvert hier, tout le fossé, l’abîme, qui sépare la conception d’un monde modernisé, ouvert sur le futur, capable de saisir toutes les chances de développement, tel que le décrit le président, de celle d’Éric Zemmour, soucieux de retrouver la France telle qu’elle a toujours été, éternelle et catholique.

Détermination intacte

Qui peut croire enfin qu’Emmanuel Macron envisage un seul instant de ne pas se représenter ? Même s’il a insisté sur le nouveau variant qui l’obligera peut-être à prendre des positions impopulaires dans les jours qui viennent, même s’il laisse entendre qu’il hésite encore, qui peut douter de sa volonté de se projeter au-delà de son premier quinquennat, jusqu’à voir se dessiner la France et l’Europe de 2030, auxquelles il fait si souvent référence. Il gouvernera, dit-il, jusqu’au dernier moment, avec la même vigueur que François Mitterrand lorsqu’il avait dit, presque rageur : « Je ne leur accorderai même pas cinq minutes. » Emmanuel Macron a voulu montrer aux Français que sa détermination était intacte, sa volonté de modernisation inchangée, son volontarisme renforcé.

A-t-il convaincu ? Nul doute que ses partisans n’aient été revigorés par ces deux heures présidentielles. Mais ses adversaires, de droite et surtout de la gauche, auxquels il pensait fortement ? Pas sûr, même si le « quoi qu’il en coûte » est sans doute la mesure la moins libérale qu’un président ait imposée sous cette République

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Il est allé à bonne école avec sa professeure de théâtre d’épouse qui a su l’initier à bien parler et à tourner ses phrases et cela a été un bon élève !

Car depuis le début de son quinquennat qui s’est mal déroulé depuis 2018 avec les multiples ennuis de parcours constellés d’incidents plus ou moins grave dû à sa mauvaise gestion voire manque de décisions fermes et à son incompréhension des Français qu’il n’a pas pu gommer, car c’est son caractère de bourgeois parvenu dont il n’a pu se débarrasser (car chassez le naturel il revient au galop comme dit le proverbe !) 

Malgré un bilan qu’il essaie de justifier le négatif de son quinquennat est supérieur au positif par l’enchainement des problèmes qui se sont accumulés que l’on a subi et qui a mis maintes fois les Français lambda dans la rue excédés et mécontents avec des manifestations multiples voire en plus violentes incontrôlées ou autres grèves diverses une encore en cours à la SNCF pour troubler les départs pour les congés de Noel ou gêner ceux qui prenne le train pour aller travailler chaque jour etc…

Et surtout qu’il ne cherche pas d’excuse à cause de cette pandémie de cette Covid (mondiale) qu’il a mal gérée car dépassé par son ampleur et cette vaccination bâclée et incidents nombreux par des manifestations encore au sujet du pass sanitaire et du manque de décisions fermes pour la vaccination (encore non obligatoire car non décidée par lui ce Mr qui tergiverse sans cesse comme on l’a vu lors de ses lâchés de lest habituels de l’été sur les mesures de protection !?)

Il dira peut-être que de toute façon ces vaccins ne protège pas totalement des contaminations seulement les rendant moins graves !?

Alors si les Français veulent le réélire c’est qu’ils ne sont pas difficiles et puis 5 ans de plus ce n’est pas si long (ce sera son dernier quinquennat de toute façon élu par des Français trop gâtés !?)

Jdeclef 16/12/2021 13h25LP


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