Cotta – L’exercice de
communication bien rodé d’Emmanuel Macron
CHRONIQUE. Il fallait lire
entre les lignes du président de la République hier soir sur TF1. Mais les
paroles et les promesses étaient bel et bien claires.
Le
genre de l’émission dont Emmanuel Macron était hier la vedette n’est pas
exactement défini. Il est même tout à fait original. Conçu pour lui, sinon avec
lui. Ce ne devait pas être une simple défense et illustration de son mandat,
cela l’a été plus souvent qu’à son tour. Ce ne devait, disait-on, pas être une
émission politique, il n’a été question que de cela. Pas non plus être une
annonce de candidature : chacun a pourtant compris que, sauf si le ciel
lui tombe sur la tête, Emmanuel Macron se déclarera, dans la dernière semaine
de janvier ou la première de février, comme chacun le murmure auprès de lui,
comme candidat à sa propre succession.
Son mandat, il a été celui qu’il a été, fait de creux et de
bosses, de moments de doute et de bonheur, d’angoisses, de peur aussi (ah, ce
jour où l’Arc de Triomphe a été vandalisé à un kilomètre seulement de
l’Élysée !)
Mais enfin, au bout du compte, Emmanuel Macron n’en est pas trop
mécontent. Pour lui, l’heure n’est pas aux regrets. Même s’il n’a pas fait, et
de loin, la « révolution » qu’il annonçait dans son livre de
campagne. Les erreurs de comportement, il les a reconnues, il les regrette,
erreurs de jeunesse, presque, a-t-il plaidé, dont ces quelques petites phrases
– « décontextualisées », souligne-t-il, qui, dès les premiers mois de
son mandat, lui ont fait tant de mal. Certes, bien des réformes promises n’ont
pas été faites. Et notamment celle des retraites, mal présentée et, de toute
façon, impossible à mettre à nouveau sur la table, après les deux crises
qu’aucun président de la Ve République n’a eu à
affronter : crise sociale inouïe, brutale, que personne n’avait vue venir,
celle des Gilets jaunes, et crise sanitaire la plus meurtrière, la plus longue
depuis un siècle.
Pourquoi Emmanuel
Macron s’exprime ce soir mercredi
Politique, cette émission l’a été également, sans qu’un nom de ses
adversaires ait seulement été cité. La politique était bien là, subliminale
dans chacun des propos du président de la République. C’est à Valérie Pécresse
qu’Emmanuel Macron s’adressait en se demandant comment diable on pourrait se
débarrasser de 250 000 fonctionnaires alors qu’on en redemande partout,
dans la police, les hôpitaux, la magistrature.
Emmanuel
Macron : la grande panne d’inspiration
C’est à Éric
Zemmour qu’Emmanuel Macron répondait en décrivant une France et des Français
qui, quoique de religion différente, pourraient un jour vivre en paix, en
apprenant à leurs enfants à respecter les lois de la République et en les
respectant eux-mêmes. Tel est, selon lui, le b.a.-ba de la laïcité, dont
Macron souligne qu’elle n’est pas l’effacement des religions, mais le respect
de la dignité de chacun. Non, le président ne croit pas au « grand
remplacement », mais il convient que les frontières européennes doivent
être redéfinies et mieux surveillées, la justice plus prompte et les magistrats
plus nombreux pour lutter contre l’insécurité. Face à Éric Zemmour, le
président plaide pour le contraire de l’immigration zéro : pour une
immigration « de travail, limitée, choisie ».
Au bout du compte, on sent bien, même si le débat n’a pas été
ouvert hier, tout le fossé, l’abîme, qui sépare la conception d’un monde
modernisé, ouvert sur le futur, capable de saisir toutes les chances de développement,
tel que le décrit le président, de celle d’Éric Zemmour, soucieux de retrouver
la France telle qu’elle a toujours été, éternelle et catholique.
Qui peut croire enfin qu’Emmanuel Macron envisage un seul instant
de ne pas se représenter ? Même s’il a insisté sur le nouveau variant qui
l’obligera peut-être à prendre des positions impopulaires dans les jours qui
viennent, même s’il laisse entendre qu’il hésite encore, qui peut douter de sa
volonté de se projeter au-delà de son premier quinquennat, jusqu’à voir se
dessiner la France et l’Europe de 2030, auxquelles il fait si souvent
référence. Il gouvernera, dit-il, jusqu’au dernier moment, avec la même vigueur
que François Mitterrand lorsqu’il avait dit, presque rageur : « Je ne
leur accorderai même pas cinq minutes. » Emmanuel Macron a voulu montrer
aux Français que sa détermination était intacte, sa volonté de modernisation
inchangée, son volontarisme renforcé.
A-t-il convaincu ? Nul doute que ses partisans n’aient été
revigorés par ces deux heures présidentielles. Mais ses adversaires, de droite
et surtout de la gauche, auxquels il pensait fortement ? Pas sûr, même si
le « quoi qu’il en coûte » est sans doute la mesure la moins libérale
qu’un président ait imposée sous cette République
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Il est allé à bonne école avec sa professeure
de théâtre d’épouse qui a su l’initier à bien parler et à tourner ses phrases et
cela a été un bon élève !
Car depuis le début de son quinquennat
qui s’est mal déroulé depuis 2018 avec les multiples ennuis de parcours
constellés d’incidents plus ou moins grave dû à sa mauvaise gestion voire
manque de décisions fermes et à son incompréhension des Français qu’il n’a pas
pu gommer, car c’est son caractère de bourgeois parvenu dont il n’a pu se débarrasser
(car chassez le naturel il revient au galop comme dit le proverbe !)
Malgré un bilan qu’il essaie de
justifier le négatif de son quinquennat est supérieur au positif par l’enchainement
des problèmes qui se sont accumulés que l’on a subi et qui a mis maintes fois
les Français lambda dans la rue excédés et mécontents avec des manifestations
multiples voire en plus violentes incontrôlées ou autres grèves diverses une
encore en cours à la SNCF pour troubler les départs pour les congés de Noel ou
gêner ceux qui prenne le train pour aller travailler chaque jour etc…
Et surtout qu’il ne cherche pas d’excuse
à cause de cette pandémie de cette Covid (mondiale) qu’il a mal gérée car
dépassé par son ampleur et cette vaccination bâclée et incidents nombreux par
des manifestations encore au sujet du pass sanitaire et du manque de décisions
fermes pour la vaccination (encore non obligatoire car non décidée par lui ce
Mr qui tergiverse sans cesse comme on l’a vu lors de ses lâchés de lest habituels
de l’été sur les mesures de protection !?)
Il dira peut-être que de toute façon ces
vaccins ne protège pas totalement des contaminations seulement les rendant
moins graves !?
Alors si les Français veulent le réélire
c’est qu’ils ne sont pas difficiles et puis 5 ans de plus ce n’est pas si long (ce
sera son dernier quinquennat de toute façon élu par des Français trop gâtés !?)
Jdeclef 16/12/2021 13h25LP
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