mercredi 1 décembre 2021

C'est un dictateur il fait ce qu'il veut et de plus dans ce grand pays ont peu disparaitre et réapparaitre quand on veut au gré de l'état et du parti communiste chinois !?

 

Chine : mais où est donc Xi Jinping ?

LETTRE D’ASIE. Le secrétaire général du PCC n’a pas quitté la Chine depuis 2 ans et se repose sur de ternes vidéos pour représenter Pékin. Tenable ?

En un mois, cinq grands rendez-vous internationaux ont été marqués par son absence. D’abord le G20 à Rome, puis la COP26 à Glasgow, ensuite un « face-à-face » avec Biden, enfin un dialogue avec l’Asean et un sommet Chine-Afrique à Dakar. À chaque fois, Xi Jinping, dirigeant de la 2e puissance mondiale, n’a pas daigné se déplacer, se contentant d’une intervention vidéo en Italie, d’un échange virtuel pour les négociations entre superpuissances et avec les pays d'Afrique et d’Asie du Sud-Est, et carrément d’une maigre note écrite pour décider de l’avenir de la planète en Écosse.

Si l’excuse du Covid-19 vaut toujours, les observateurs s’interrogent, jusqu’en Chine, où le South China Morning Post y consacre une longue analyse : combien de temps l’exécutif chinois peut-il rester retranché sans mettre en péril ses ambitions mondiales ? À la COP, le président américain Joe Biden n’a d’ailleurs pas manqué de souligner la désertion de son rival : « Le fait que la Chine tente d’affirmer, à juste titre, un nouveau rôle dans le monde comme leader global et qu’il ne vienne pas, voyons ! »

Hikikomori à la chinoise

Pour le dirigeant chinois, le choix de ne pas voyager correspond à la stratégie adoptée par la Chine pour contenir coûte que coûte la propagation du virus hors de ses frontières, la fameuse politique zéro Covid. Longtemps généralisée en Asie, elle n’est plus suivie que par la République populaire, par Taïwan et par la Corée du Nord, alors que leurs autres voisins entrouvrent la porte aux voyageurs et donc au virus, soit parce qu’ils estiment avoir atteint leurs objectifs de vaccination, soit contraints et forcés par l’impératif économique.

Xi Jinping n’a pas mis un pied hors de Chine depuis son voyage à Myanmar, en janvier 2020. Il avait encore reçu des dirigeants du Cambodge, de Mongolie et du Pakistan dans les premières semaines de la pandémie, ainsi que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Mais, depuis mars 2020, il vit en ermite des relations internationales, semblant succomber à une sorte d’hikikomori, ce syndrome de repli sur soi extrême observé dans la société japonaise.

Comme Mao qui n’avait pas quitté le pays après un voyage à Moscou fin 1949 et ne recevait qu’exceptionnellement, Xi Jinping semble s’être retiré du monde et faire de Zhongnanhai, le quartier du pouvoir à Pékin, sa cité interdite. Du jamais-vu pour un chef d’État d’une puissance de ce rang. Dans la foulée de l’accord d’investissements signé entre l’UE et la Chine fin 2020, et avant que la chancelière allemande ne termine son mandat, Angela Merkel et Emmanuel Macron avaient caressé l’espoir de venir briser sa solitude. En vain.

Chine : un empire contre un virus

Plus que d’assurer la sécurité de l’empereur rouge face à un virus qui n’a pas tué ses homologues, même les moins prudents, l’abstinence de déplacements internationaux répond en fait d’abord à une contrainte pratique : la moindre délégation présidentielle chinoise embarque plusieurs centaines d’officiels, qui devraient être isolés à leur retour en Chine, risquant donc de « gripper » le fonctionnement de l’État. D’autant plus que l’entrée à Pékin, sous haute surveillance comme centre du pouvoir et ville hôte des Jeux olympiques d’hiver qui s’ouvriront en février 2022, est soumise à un isolement de vingt et un jours. Et pas question, avant le 20e congrès du Parti communiste chinois, qui aura lieu en octobre de l’année prochaine, de faire dérailler le bilan jusque-là officiellement impeccable de la lutte contre le Covid-19.

Pour compenser cette immobilisation, l’exécutif chinois est devenu maître dans l’art de la visioconférence. Les écrans partagés des réunions rassemblant plusieurs chefs d’État, comme avec l’Afrique ou l’Asean, et même lors de certaines négociations avec l’UE, montrent le président chinois au centre, et lui donnent parfois plus d’espace à l’image, figurant une hiérarchie implicite. Lors du sommet virtuel avec Joe Biden le 16 novembre, le décor de Xi était plus solennel, fait de boiseries aux motifs impériaux, tandis que le président américain paraissait écrasé contre la cheminée dans son dos. Le secrétaire général du PCC était en outre flanqué sur toute la longueur d’un immense bureau avec ses principaux lieutenants, contrastant avec le président démocrate, seul en bout de table, ses conseillers et son secrétaire d’État sur les côtés.

Le mystère du Covid-19 en Chine : zéro mort, vraiment ?

Visite à Hongkong ?

Pourtant, jamais une visio ne remplacera un face-à-face. La propagande chinoise a eu beau sonner les trompettes de la victoire en relevant dans le sommet virtuel toutes les failles et concessions américaines, le format a bien peu intéressé hors de Chine, où ne compte que ce qui se discute et se concrétise IRL (in real life, « dans la vraie vie »). La chaise vide chinoise lors des sommets ou des assemblées générales des Nations unies distend les liens patiemment bâtis durant des décennies, et prive Pékin d’autant d’occasions de régler des affaires sensibles lors des entractes de la diplomatie publique. Et, petit à petit, alors que l’image de la Chine s’est spectaculairement dégradée dans les pays développés à la suite de la pandémie, ce sont désormais les connexions personnelles qui pouvaient lier le premier cercle du pouvoir chinois avec ses amis étrangers qui s’érodent inexorablement. Il ne reste plus que les outrances des diplomates loups-guerriers qui aliènent les opinions, et bientôt sans doute les décideurs.

Et si la Chine restait fermée pour toujours

Sur les réseaux sociaux, Hu Xijin, rédacteur en chef du quotidien nationaliste chinois Global Times, moque les invités européens, selon lui de « seconde zone », qui se succèdent pour rencontrer la présidente de Taïwan Tsai Ing-wen. Mais où sont désormais les courtisans étrangers qui défilaient à Pékin jusqu’en 2019 ? Même les plus vieux amis de la Chine, tel en France Jean-Pierre Raffarin, qui recevait encore il y a deux ans la « médaille de l’amitié » des mains de Xi Jinping en personne, ne semblent plus près de retrouver leurs entrées dans l’empire du Milieu. Offrir des exemptions de quarantaine à des invités de marque, comme l’a fait Taïpei avec ses nombreux visiteurs des mois derniers, serait un premier pas pour rétablir le contact.

Quand le président chinois rompra-t-il cette retraite du monde ? Une rumeur insistante veut qu’il soit attendu pour l’été 2022 à Hongkong pour couronner les célébrations des 25 ans de la rétrocession, le 1er juillet. L’excursion, risquée, suppose que la place financière parvienne à maintenir un sans-faute dans le zéro Covid et surtout que toute forme de protestation soit étouffée, dans une ville qui bout d’avoir été mise au pas. Mais, si même une simple visite sur le territoire chinois paraît si délicate, le reste du monde ne semble effectivement pas près d’accueillir celui qui aspirait au leadership mondial.

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Spécialité de ce pays totalitaire depuis 75 ans !?

Il est peut-être malade avec ce Covid qui frappe partout et remplacé provisoirement quand il le faut car la Chine ne dit jamais la vérité avec une paranoïa maladive qui dure depuis que la Chine communiste existe !

Ce sont ses voisins Taïwan, Japon, Australie et même USA avec leurs alliances militaires de cette zone indopacifique qui doivent plutôt s’inquiéter car ce pays est vindicatif et devient trop puissant !?

Car comme tout le monde sait : « quand la Chine s'éveillera le monde tremblera » !

Jdeclef 01/12/2021 17h26


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