Coignard – Un sondage ne fait
pas le printemps, mais…
CHRONIQUE. Pour la première
fois, un sondage donne Emmanuel Macron battu au second tour. Un non-événement,
mais tout un symbole.
C’est
insignifiant. Mais c’est aussi remarquable. Pour la première fois, un sondage
donne Emmanuel Macron battu au second tour de la présidentielle. Battu de peu,
certes, 48 % contre 52 %, par Valérie Pécresse. La candidate
désignée par le parti Les Républicains gagne 11 points, avec un score
de 20 % au premier tour, dans l’enquête réalisée par l’institut Elabe. Une
dynamique qu’avait déjà détectée l’Ifop la veille, avec une progression
de 7 points.
Un micro-événement, évidemment, car le soufflé post-désignation
peut retomber aussi vite qu’il est monté. Comme l’a rappelé le porte-parole du
gouvernement Gabriel Attal, Benoît Hamon avait connu un moment d’embellie
sondagière après les primaires. Le candidat de la gauche était crédité de
16 % des suffrages début février 2017, il n’en a obtenu que 6,35 au final.
Devant Valérie Pécresse, « la route est longue et la pente
est raide », pour reprendre la célèbre raffarinade. Tenue de ne pas
affadir son programme, sous peine de se banaliser, mais de ne pas le droitiser
au point de perdre son âme, sous peine de rebuter la droite modérée et le
centre, la candidate devra conserver le cap qu’elle a fixé. Dès le lendemain de
sa désignation, les remontrances d’Éric Ciotti, indigné qu’elle ait déclaré ne
pas vouloir reprendre certaines de ses propositions, ont montré toute la
difficulté de l’entreprise. L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron constituera
un autre défi. L’habileté du président sortant, quand il est en campagne, n’est
plus à démontrer… Face à lui, il ne faudra pas seulement montrer la solidité
d’un programme, mais aussi éviter les maladresses et les lieux communs.
Une dynamique qui fait rêver
Il n’empêche. Ils sont plusieurs candidats à rêver d’une telle
propulsion dans l’opinion. Anne Hidalgo, encalminée entre 3 et
5 % d’intentions de vote, ou encore Yannick Jadot, qui plafonne à moins de
10 % depuis des semaines. La première a tenté à plusieurs reprises de
donner un nouveau départ à sa campagne. En vain, jusqu’à présent. Le second n’a
bénéficié d’aucun effet de souffle à l’issue d’une primaire pourtant très
médiatisée.
Valérie Pécresse,
la revanche de la « femelle blanche »
La désignation de Valérie Pécresse donne aux électeurs de la
droite et du centre la perspective d’échapper au match annoncé entre Emmanuel
Macron et Marine Le Pen. Elle perturbe le scénario écrit à l’Élysée, et bien rodé
depuis la campagne pour les élections européennes, du choix fermé, inéluctable,
entre progressistes et populistes. Le clivage gauche-droite est peut-être
dépassé. Mais alors que la gauche semble plus rétrécie que jamais, la droite
peut espérer sortir du simple mode survie, et exister de nouveau, grâce à une
incarnation féminine.
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C’est pourquoi
quand tous les candidats sont désignés par leurs choix qu’ils ont émis de
concourir à cette mascarade, de bavards politiciens, il faudrait les interdire,
car en majorité médiatique orientée par des rédactions d’hebdo ou de chaines de
télévisions diverses sans compter les réseaux sociaux pire vecteurs de fausses
informations médiatiques !
Ce qui
trouble les opinions des électeurs gogos et déjà versatiles et les empêche de réfléchir
sereinement, alors qu’ils vont subir les meetings jeux du cirque nombreux ou
mêmes les plateaux télés d’émissions politiques diverses pendant les 5 mois qui
reste avant le 2 eme tour !?
Car avec
le net et ses réseaux sociaux et la multiplicité de médias télévisés et les JT de
leurs chaines en autres, voire les radios, ces sondages sont une indigestion
médiatique inutile qui en plus ne donne pas la vérité ou même l’estimation valable
des résultats qui forcément évoluent au fil du temps jusqu’à l’élection finales !?
Dont d’ailleurs
certains se trompent de plus en plus car faussé par le net plus rapide que les
sondeurs et instituts spécialisés qui s’enrichissent à les publier !
Ce qui
est pitoyable, c’est en plus les paris bien qu’interdits chez des bookmakers en
France, mais qui existe même en dehors de France !?
Ce qui
est désespérant, c’est cette profusion médiatique pernicieuse pour distraire une
partie de français qui prennent cette élection pour un jeu du cirque moderne
qui en fait va définir leur vie quotidienne en France !
Jdeclef 08/12/2021
10h53LP
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