2022, la cuvée du redressement
pour la droite ?
PARTI PRIS. Donnés mourants
avant l’été, Les Républicains ont réussi le processus de sélection de leur
candidat et se rêvent à nouveau à l’Élysée…
Reconnaissons
que Les Républicains reviennent de loin. En septembre, ils n’étaient d’accord
sur rien : ni sur le processus de désignation des candidats, ni sur la
date du déroulement du scrutin, ni sur la date de clôture des candidatures ou
celle des adhésions. Deux des candidats potentiels (Valérie Pécresse et Xavier
Bertrand) avaient claqué la porte du parti et ne semblaient pas près d’y
revenir. On raillait le manque d’autorité de leur président, Christian
Jacob. Dans l’ombre, Gérard Larcher, président du Sénat, chuchotait qu’il
serait le recours pour pacifier une guerre civile qui couvait. Rien de tout
cela ne s’est produit.
Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et
Philippe Juvin ont résisté aux polémiques internes, à l’ascension d’Éric
Zemmour, aux sarcasmes de La République en marche et aux petites phrases de
Marine Le Pen. Ils ont livré, lors des quatre débats télévisés, des prestations
peut être austères, mais qui montraient que, collectivement ou
individuellement, ils étaient prêts à diriger la France. Ce regain de
crédibilité était l’objectif numéro un d’un parti encore convalescent
après la guerre fratricide qui opposa Jean-François Copé et François Fillon à
l’automne 2012, puis le naufrage de la candidature de ce dernier à la
présidentielle de 2017. Mission largement accomplie ! En deux mois,
le parti a doublé ses adhérents. Ils sont aujourd’hui près de 150 000,
faisant des Républicains la première formation politique française en
nombre de cartes.
Comment
Éric Ciotti s’est rendu incontournable
L’élégance de Xavier Bertrand
L’élection des derniers jours a montré que des projets et des
ambitions différents peuvent s’allier sans s’affronter. Moins de 2 000
voix séparent les deux candidats arrivés en tête, Éric Ciotti et Valérie
Pécresse, de leurs deux adversaires les plus proches, Xavier Bertrand et Michel
Barnier. Dans d’autres cénacles, un tel écart aurait donné lieu à des recours,
des polémiques, des contestations. Ici, rien de tout cela. Une heure après la
proclamation des résultats du premier tour, chacun avait accepté son score. Xavier
Bertrand, grand blessé de cette primaire, a ravalé sa déception pour apporter
un soutien sans faille ni réserve à Valérie Pécresse. On imagine sa
blessure : il n’en a pas montré grand-chose. Peu de candidats qui se sont
livrés à un tel exercice ont fait preuve d’un si grand fair-play. Les exemples
récents au Parti socialiste en 2017, ou à Europe Écologie-Les Verts viennent
rappeler que les réconciliations post-primaires ne sont jamais acquises.
Prochaine étape pour LR : bien figurer au premier tour
de l’élection présidentielle. Que le candidat de droite soit élu président,
même au sein des Républicains, rares sont ceux qui y croit vraiment, mais une
qualification pour le second tour serait déjà une victoire, surtout face à un
Parti socialiste exsangue et deux candidats d’ultradroite – Marine Le Pen et
Éric Zemmour – prêts à tout pour siphonner l’électorat du mouvement.
Cotta
– Les Républicains éclipsent Éric Zemmour
Rassembler une droite coupée en quatre
Mais contrairement à ce que ces deux candidats déjà engagés dans
la présidentielle espéraient, Les Républicains ont montré que leur
formation est encore en état de marche, qu’elle produit des idées, des
candidats, une alternative à Emmanuel Macron et à Marine Le Pen. Cette primaire
a également eu le mérite de clarifier naturellement la ligne politique. Valérie
Pécresse et Éric Ciotti incarnent une droite qui ne craint pas d’assumer son
positionnement, pro-européenne, gestionnaire, restrictive
sur l’immigration, autoritaire et qui ne regarde pas avec mépris les
électeurs attirés par Zemmour et Le Pen. Ces batailles de positionnement
qui minent de longue date le bon fonctionnement du parti, les relations entre
Paris et les élus locaux, entre le siège et les militants, entre les
« tenants d’une ligne droitière » et ceux d’une voie de centre droit
sont désormais arbitrées par les adhérents eux-mêmes.
Avec le candidat issu de leurs urnes, Les Républicains
peuvent voir venir avec espoir 2022. Un millésime qui pourrait être leur cuvée
du redressement après dix années troublées. Un parti qui
pèserait 18 ou 20 % au soir du 10 avril serait encore aux
portes du pouvoir, et surtout pourrait s’imposer comme celui qui recompose une
droite aujourd’hui cassée en trois ou quatre morceaux. À moins de 12 %,
Les Républicains seront à la merci de Macron, de Zemmour ou de Le Pen, qui
n’attendent que cette ultime rechute pour achever leurs prédations. Il
reste au candidat oint du suffrage de sa famille politique à achever la
résurrection d’un parti encore convalescent.
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Qui
avaient cru une embellie pendant les municipales tronquées à cause de la crise
sanitaire par quelque succès dont les administrés qui se sont fait avoir dans
certaines villes par de nouveaux maires illuminés sectaires utopiques en paient
déjà les conséquences !?
Pour les ex
grands partis LR est celui-ci qui peut se redresser pour reprendre ce pouvoir
perdu par suite de la dégringolade de FILLION et de ses divisions intestines
dans ce parti car après ce courant politique de cette droite classique devient
le seul à pouvoir reprendre la main pour diriger peut-être le pays avec cette victoire
de V. PECRESSE à cette primaire bien mieux organisée que celle passée bien que
cela ressemble à reprendre toujours les mêmes !
Mais pour
éviter que les scenarios ne se reproduise pas comme à chaque fois de voir l’extrême
droite de voir M. LE PEN s’opposer à E. MACRON qui sera encore battue, une
porte ouverte qu’on lui offre immanquablement ou pire encore le nouvel
épouvantail polémiste extrémiste mal élevé trublion ZEMMOUR !
Il faut
que les français lambda réapprennent à voter et retrouve le courage d’éliminer de
leurs votes ces trublions extrêmes gauche/droite en élisant un président ou une
présidente ce qui serait le commencement du changement qu’ils réclament et qu’ils
n’arrivent pas à saisir de leur faute, sinon E.MACRON sera là pour 5 ans encore,
car il y a trop de candidats inutiles qui divisent la classe politique déjà
médiocre V.PECRESSE a été plébiscité par sympathisants LR elle a un bagage politique
et professionnel de par son CV musclé et puis c’est une femme donc un 1er
changement !
Jdeclef 05/12/2021
12h42
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