dimanche 5 décembre 2021

Cette droite en déconfiture tous comme ces grands partis ringards que les Français ont rejetés avec leurs leaders LR/PS et mêmes EELV les verts !

 

2022, la cuvée du redressement pour la droite ?

PARTI PRIS. Donnés mourants avant l’été, Les Républicains ont réussi le processus de sélection de leur candidat et se rêvent à nouveau à l’Élysée…

Reconnaissons que Les Républicains reviennent de loin. En septembre, ils n’étaient d’accord sur rien : ni sur le processus de désignation des candidats, ni sur la date du déroulement du scrutin, ni sur la date de clôture des candidatures ou celle des adhésions. Deux des candidats potentiels (Valérie Pécresse et Xavier Bertrand) avaient claqué la porte du parti et ne semblaient pas près d’y revenir. On raillait le manque d’autorité de leur président, Christian Jacob. Dans l’ombre, Gérard Larcher, président du Sénat, chuchotait qu’il serait le recours pour pacifier une guerre civile qui couvait. Rien de tout cela ne s’est produit.

Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin ont résisté aux polémiques internes, à l’ascension d’Éric Zemmour, aux sarcasmes de La République en marche et aux petites phrases de Marine Le Pen. Ils ont livré, lors des quatre débats télévisés, des prestations peut être austères, mais qui montraient que, collectivement ou individuellement, ils étaient prêts à diriger la France. Ce regain de crédibilité était l’objectif numéro un d’un parti encore convalescent après la guerre fratricide qui opposa Jean-François Copé et François Fillon à l’automne 2012, puis le naufrage de la candidature de ce dernier à la présidentielle de 2017. Mission largement accomplie ! En deux mois, le parti a doublé ses adhérents. Ils sont aujourd’hui près de 150 000, faisant des Républicains la première formation politique française en nombre de cartes.

Comment Éric Ciotti s’est rendu incontournable

L’élégance de Xavier Bertrand

L’élection des derniers jours a montré que des projets et des ambitions différents peuvent s’allier sans s’affronter. Moins de 2 000 voix séparent les deux candidats arrivés en tête, Éric Ciotti et Valérie Pécresse, de leurs deux adversaires les plus proches, Xavier Bertrand et Michel Barnier. Dans d’autres cénacles, un tel écart aurait donné lieu à des recours, des polémiques, des contestations. Ici, rien de tout cela. Une heure après la proclamation des résultats du premier tour, chacun avait accepté son score. Xavier Bertrand, grand blessé de cette primaire, a ravalé sa déception pour apporter un soutien sans faille ni réserve à Valérie Pécresse. On imagine sa blessure : il n’en a pas montré grand-chose. Peu de candidats qui se sont livrés à un tel exercice ont fait preuve d’un si grand fair-play. Les exemples récents au Parti socialiste en 2017, ou à Europe Écologie-Les Verts viennent rappeler que les réconciliations post-primaires ne sont jamais acquises.

Prochaine étape pour LR : bien figurer au premier tour de l’élection présidentielle. Que le candidat de droite soit élu président, même au sein des Républicains, rares sont ceux qui y croit vraiment, mais une qualification pour le second tour serait déjà une victoire, surtout face à un Parti socialiste exsangue et deux candidats d’ultradroite – Marine Le Pen et Éric Zemmour – prêts à tout pour siphonner l’électorat du mouvement.

Cotta – Les Républicains éclipsent Éric Zemmour

Rassembler une droite coupée en quatre

Mais contrairement à ce que ces deux candidats déjà engagés dans la présidentielle espéraient, Les Républicains ont montré que leur formation est encore en état de marche, qu’elle produit des idées, des candidats, une alternative à Emmanuel Macron et à Marine Le Pen. Cette primaire a également eu le mérite de clarifier naturellement la ligne politique. Valérie Pécresse et Éric Ciotti incarnent une droite qui ne craint pas d’assumer son positionnement, pro-européenne, gestionnaire, restrictive sur l’immigration, autoritaire et qui ne regarde pas avec mépris les électeurs attirés par Zemmour et Le Pen. Ces batailles de positionnement qui minent de longue date le bon fonctionnement du parti, les relations entre Paris et les élus locaux, entre le siège et les militants, entre les « tenants d’une ligne droitière » et ceux d’une voie de centre droit sont désormais arbitrées par les adhérents eux-mêmes.

Avec le candidat issu de leurs urnes, Les Républicains peuvent voir venir avec espoir 2022. Un millésime qui pourrait être leur cuvée du redressement après dix années troublées. Un parti qui pèserait 18 ou 20 % au soir du 10 avril serait encore aux portes du pouvoir, et surtout pourrait s’imposer comme celui qui recompose une droite aujourd’hui cassée en trois ou quatre morceaux. À moins de 12 %, Les Républicains seront à la merci de Macron, de Zemmour ou de Le Pen, qui n’attendent que cette ultime rechute pour achever leurs prédations. Il reste au candidat oint du suffrage de sa famille politique à achever la résurrection d’un parti encore convalescent.

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Qui avaient cru une embellie pendant les municipales tronquées à cause de la crise sanitaire par quelque succès dont les administrés qui se sont fait avoir dans certaines villes par de nouveaux maires illuminés sectaires utopiques en paient déjà les conséquences !?

Pour les ex grands partis LR est celui-ci qui peut se redresser pour reprendre ce pouvoir perdu par suite de la dégringolade de FILLION et de ses divisions intestines dans ce parti car après ce courant politique de cette droite classique devient le seul à pouvoir reprendre la main pour diriger peut-être le pays avec cette victoire de V. PECRESSE à cette primaire bien mieux organisée que celle passée bien que cela ressemble à reprendre toujours les mêmes !

Mais pour éviter que les scenarios ne se reproduise pas comme à chaque fois de voir l’extrême droite de voir M. LE PEN s’opposer à E. MACRON qui sera encore battue, une porte ouverte qu’on lui offre immanquablement ou pire encore le nouvel épouvantail polémiste extrémiste mal élevé trublion ZEMMOUR !

Il faut que les français lambda réapprennent à voter et retrouve le courage d’éliminer de leurs votes ces trublions extrêmes gauche/droite en élisant un président ou une présidente ce qui serait le commencement du changement qu’ils réclament et qu’ils n’arrivent pas à saisir de leur faute, sinon E.MACRON sera là pour 5 ans encore, car il y a trop de candidats inutiles qui divisent la classe politique déjà médiocre V.PECRESSE a été plébiscité par sympathisants LR elle a un bagage politique et professionnel de par son CV musclé et puis c’est une femme donc un 1er changement !

Jdeclef 05/12/2021 12h42


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