L’exécutif dans la tornade du variant Omicron
Face à la propagation fulgurante de la nouvelle souche du virus, l’Élysée
promeut « l’accélération et la continuité », misant tout sur la
vaccination.
Face à la déferlante du variant Omicron, l’exécutif change de ton.
Après avoir laissé penser que la France allait traverser la cinquième vague de
l’épidémie en meilleure posture que d’autres pays touchés grâce à une
population plus vaccinée, le gouvernement se retrouve contraint, à quelques
jours des fêtes de fin d’année, de revoir son dispositif. « La situation
est critique […]. L’épidémie risque de repartir en trombe sous l’effet du
variant Omicron », a mis en garde Gabriel Attal, porte-parole du
gouvernement, à la sortie du conseil des ministres. L’angoisse gagne les rangs
du pouvoir, où la perspective d’en passer par de nouvelles restrictions n’est
plus écartée, comme s’il fallait préparer les esprits.
La ministre du Travail Élisabeth Borne appelle déjà les
entreprises à « renforcer » le télétravail, préconisant sur
Europe 1 « trois à quatre jours par semaine » à la maison à
partir de la rentrée de janvier, tandis que les grands rassemblements sont
interdits le soir du 31. « On n’exclut pas d’aller plus loin. C’est encore
trop tôt », évacue-t-on dans l’entourage du Premier ministre. « Si on
doit revenir à un couvre-feu en janvier, on le fera, lâche un protagoniste
invité chaque mardi au petit-déjeuner de la majorité à Matignon. Les Français
attendent fermeté et célérité. » Pour l’éviter, les dirigeants mettent
tout en œuvre pour accélérer encore et encore la vaccination, que ce soit sur
les doses de rappel ou sur les primo-injections. Deux millions de créneaux de
rendez-vous supplémentaires ont été promis d’ici la fin de l’année.
Dans l’urgence, le Premier ministre a annoncé vendredi à la
surprise générale le remplacement du pass sanitaire par un pass vaccinal,
assumant une forme « d’obligation vaccinale », tel que l’a
reconnu le ministre de la Santé. Les Français désireux de se rendre
au restaurant, au bar, dans les salles de sport ou dans les lieux culturels
devront justifier d’un schéma vaccinal en cours ou complet et non plus d’un
test négatif au Covid-19. Dans le même temps, le délai entre la deuxième et la
troisième dose est raccourci, et les enfants à partir de 5 ans ont désormais
accès à la vaccination. « Notre logique reste de faire peser les
contraintes sur les non-vaccinés. Nous faisons le choix de la confiance et de
la responsabilité. La vaccination reste notre meilleure arme, nous
défendons donc l’accélération et la continuité », défend l’Élysée.
Submersion
Or, l’augmentation exponentielle du nombre de cas complique la
communication du gouvernement. Mardi, 73 000 contaminations ont été
recensées. Des centaines de milliers de Français devront passer Noël à
l’isolement. Et le pire est à venir. « Il faut expliquer pourquoi le
vaccin ne protège pas totalement et n’empêche pas la propagation du
virus », fait observer un responsable de la majorité. Invité mercredi
matin de RMC/BFMTV, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait savoir que le
cap des 100 000 cas par jour serait franchi d’ici à la fin du mois,
puisqu’« Omicron sera majoritaire entre Noël et le Nouvel An ».
L’exécutif attend désormais avec une certaine appréhension les effets de ce
variant sur les cas graves et les hospitalisations pour éventuellement ajuster
sa riposte en fonction de la dangerosité de la nouvelle souche. Les données
venues du Royaume-Uni, touché plus précocement par Omicron, seront disponibles
« dans les prochains jours ». « On est en pleine submersion. Ce
qui nous inquiète, c’est la traduction concrète du variant dans les hôpitaux.
Les populations jeunes sont plus touchées mais si celles-ci contaminent leurs
aînés, cela peut devenir compliqué », décrypte-t-on à Matignon. Dans ce
cas, un Conseil de défense sanitaire pourrait être convoqué la semaine prochaine.
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C’est ça la politique macronienne de nos
dirigeants bien-pensants donneurs de leçons que l’on doit supporter et qui rabâchent
que seule la vaccination est la solution (même si les vaccins différents et
devenant nombreux selon des types différents ne sont pas efficaces à 100 % avec
rappels plus fréquents mais jusqu’à quand !?)
Avec un président pseudo monarque sans
couronne qui fait des paris sur l’avenir attendant un miracle comme depuis le début
de cette pandémie n’ayant pris aucune décisions efficaces lors de ses conseils
de défense fumeux avec ses conseillers politiques et scientifiques qui en sont réduit
à essayer (d’agir un peu) au jour le jour montrant qu’ils sont dépassés et qui sont
« comme des chiens perdus qui courent après leur queue » ce qui n’est
pas la 1ere fois depuis le début de ses vagues de virus qu’ils numérotent
laborieusement !
Citons encore Victor HUGO, dans sa tirade
de Ruy Blas (librement détournée) pour ce problème de crise sanitaire :
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où la France agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts :
Que cette élection
présidentielle d’une lamentable qualité !?
Jdeclef 23/12/2021 16h38
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