lundi 20 décembre 2021

ZEMMOUR s'il n'a pas de financement consequent ou pas assez de Signatures de 500 élus pour se présenter il sortira par la petite porte ce polémiste médiatique télévisuel mal élevé (ouf ! Lol !?)

 

Campagne présidentielle : la grande bataille du financement

Des treize principaux candidats à l’Élysée, seuls Mélenchon et Jadot ont obtenu une promesse de prêt. Mis à part Macron et Pécresse, les autres candidats auront du mal.

À moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle, c’est le moment pour les candidats de lever de l’argent. En effet, décrocher l’Élysée, ce n’est pas donné. Le meeting d’Éric Zemmour, à Villepinte, a coûté à lui seul 550 000 euros. En 2017, Emmanuel Macron avait dépensé, au total, 16,8 millions d’euros. La plupart des candidats ont donc envoyé leurs mandataires faire la tournée des banques. L’objectif ? Se faire prêter le maximum des 8 millions d’euros que l’État rembourse à quiconque engrange plus de 5 % au premier tour. Hélas, la plupart d’entre eux ont trouvé, pour l’heure, porte close.

BNP Paribas, la Société générale, la Banque postale… L’écrasante majorité des établissements contactés par Le Point nous ont assuré qu’ils ne voulaient pas prêter à des candidats. « Le financement de la vie politique est un marché de seulement 200 millions d’euros, c’est tout petit à l’échelle des banques, et elles estiment qu’elles n’ont que des coups à prendre », regrette Thierry Brochot, le trésorier de la campagne de Yannick Jadot (EELV). Selon nos informations, seuls deux challengeurs ont obtenu une promesse de prêt, chacun auprès du Crédit coopératif : Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Yannick Jadot.

Éric Zemmour et le « serment de Villepinte »

Les banques n’aiment pas le « risque démocratique »

Mais pourquoi donc les banques ont-elles des pudeurs de gazelle ? Parce qu’elles ne veulent pas boire le bouillon. La loi est claire : l’État s’engage à rembourser 47,5 % des sommes engagées, dans la limite du plafond de 16,8 millions d’euros pour le premier tour et 22,5 millions pour le second. Mais aux seuls candidats qui passeront la barre des 5 %. Les autres devront se contenter d’un remboursement de 4,75 % des sommes engagées. Autant dire presque rien. C’est ce que les banques nomment en interne « le risque démocratique ». Et elles ne l’aiment pas.

Pour s’en prémunir, elles exigent donc deux prérequis. Le premier, ce sont, bien sûr, les 500 signatures d’élus permettant de concourir. « Celui qui dit dans la presse qu’il n’en a que 200 pour l’instant effraie les banquiers », prévient Jean-Raphaël Alventosa, le médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques, censé aider les postulants à trouver un financement. Le second critère ? « Être à 8 % minimum dans les sondages », précise Thierry Brochot, des Verts.

Or, sur les treize candidats potentiels sondés par les instituts, moins de la moitié atteignent ou dépassent ce pourcentage : Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen, Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ; ce dernier étant à la limite. Ce qui exclut la candidate du Parti socialiste Anne Hidalgo, donnée à peu près partout sous les 5 %. Et celui du Parti communiste, Fabien Roussel. « Je vous confirme que les banques ne prêtent qu’aux riches et à ceux qui les défendent ! » proteste auprès du Point ce dernier, qui est crédité de 3 % d’intentions de vote dans les dernières études.

Pécresse, Le Pen, Hidalgo… Macron face aux candidatures féminines

Donc pour ceux qui sont au-dessus des 8 % fixés par les banques, c’est bon ? Eh bien non, pas pour tout le monde. Pour l’instant, on l’a dit, seuls Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont obtenu une promesse de prêt bancaire pour leur campagne. « Nous avons une promesse du Crédit coopératif pour environ 5 millions d’euros », dévoile un membre de la garde rapprochée du leader Insoumis. « Nous avons obtenu une promesse pour 6,2 millions d’euros », également auprès de Crédit coopératif, révèle Thierry Brochot, chez les Verts. À noter que pour le moment, cette banque, qui se dit « éthique et solidaire », est la seule à s’être risquée à promettre des crédits à des candidats.

Emmanuel Macron, quand il se sera déclaré, et Valérie Pécresse devraient, eux aussi, obtenir un feu vert bancaire. « On a une certaine surface financière et on a acquis un siège qui peut servir de garantie », assure Laurent Saint-Martin, le trésorier de l’association de financement de LREM, qui espère obtenir un prêt de 10 millions d’euros. « Après l’affaire Bygmalion et l’achat du siège, nous avions une dette très importante, reconnaît Daniel Fasquelle, le trésorier de la candidate LR. Mais, en six ans, je l’ai ramenée de 75 à 13 millions d’euros, et la confiance avec les banques a été rétablie. » Il prévoit de demander « un prêt de 5 millions d’euros », soit le tiers du budget prévisionnel.

Zemmour sur un os ?

Mais pour les deux autres favoris des études d’opinion, Marine Le Pen et Éric Zemmour, cela risque fort de coincer. « Le Pen va se poser en victime si elle n’obtient pas de prêt, pronostique un banquier. Mais son parti est très endetté et il fait de la cavalerie budgétaire depuis des années ! » Le médiateur du crédit, Jean-Raphaël Alventosa, tente d’aider le RN dans sa course au crédit – c’est sa mission –, mais il demeure pessimiste : « L’historique des condamnations en justice du Rassemblement national ne plaide pas pour lui. » « Nous avons contacté la quasi-totalité des banques françaises et nous avons essuyé un certain nombre de refus, admet le trésorier du parti finaliste de la dernière présidentielle, Wallerand de Saint-Just. Mais pour la première fois, certaines banques ont accepté d’étudier notre dossier. »

Rassemblement national : sondages pleins, bourse vide

Quant à Éric Zemmour, il n’a pas encore déposé de dossier de prêt bancaire. « Si nous le faisons, ce sera en janvier ou février », dévoile son directeur technique et juridique, Gilbert Payet, qui ne semble pas particulièrement inquiet. Pourtant, de l’avis général, l’ancien journaliste du Figaro pourrait, lui aussi, tomber sur un os. « Il y a un risque de réputation à financer un parti extrême, peu importe qu’il soit de gauche ou de droite, c’est une question de responsabilité sociale, donc, comme Le Pen, Zemmour aura du mal », nous explique sans ciller le porte-parole d’une grande maison bancaire. D’autres concurrents sont sur la même ligne, craignant déjà la possibilité d’un « scandale » ou d’un « boycott ».

Finies les banques russes

Voyant les lourdes portes des établissements de crédit français se refermer les unes après les autres devant son nez en 2017, Marine Le Pen avait fait le voyage en Russie pour contracter un prêt auprès d’une banque locale, déclenchant, au passage, une vive polémique. « C’était contraint et forcé, justifie l’artisan de cet étonnant accord, Wallerand de Saint-Just. J’aime bien Moscou, mais quand même, j’aurais préféré aller emprunter au Crédit agricole en bas de chez moi ! » Hélas pour lui, depuis la promulgation de la « loi pour la confiance dans la vie politique », en septembre 2017, la route de l’Est s’est refermée. Désormais, risque d’ingérence oblige, les candidats ne peuvent se tourner que vers des banques situées dans l’Union européenne. Le RN a bien approché quelques banques du Vieux Continent – sans confirmer lesquelles –, mais pour le moment il a, là aussi, fait chou blanc.

Alors, que peuvent faire les candidats dont les banquiers ne veulent pas ? L’équipe d’Éric Zemmour a cru un temps pouvoir s’appuyer sur les prêts de quelques riches particuliers. Mais c’était une fausse piste, car, comme l’a confirmé au Point la Commission nationale des comptes de campagnes, « l’appel d’un parti politique à des prêts de personnes physiques doit clairement être destiné à financer le parti, et non un candidat à l’élection présidentielle ».

Il y a bien le projet d’une « banque de la démocratie », laquelle viendrait en aide à tous les candidats. Une idée un temps portée par Emmanuel Macron et François Bayrou avant d’être abandonnée en 2017. La présidente de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (LREM), et le député Philippe Gosselin (LR) viennent de publier un rapport pour tenter de la ressusciter. « C’est une bonne chose de réfléchir à un tel système, estime le politologue Pascal Perrineau (Sciences Po Paris). Car le refus des banques de prêter à certains candidats déséquilibre le débat démocratique. » Les deux parlementaires suggèrent que la Banque postale pourrait jouer ce rôle. Mais la Poste n’est pas de cet avis. « C’est trop serré au niveau du calendrier, et l’État n’a pas le droit de forcer un établissement bancaire à accorder des prêts », plaide l’un de ses porte-parole.

Tout le monde mise sur les dons

Reste les dons des particuliers, plafonnés à 7 500 euros par personne et 15 000 euros par foyer ; ceux des entreprises étant interdits. Après tout, Emmanuel Macron a montré le chemin ! Il est parvenu à lever près de 13 millions d’euros entre la création d’En marche ! en avril 2016 et le second tour de la présidentielle, en mai 2017. Et pour l’an prochain, son équipe envisage de lever quelque 5 millions auprès de particuliers. Éric Zemmour aimerait s’en inspirer. « Nous avons déjà collecté plus de 2 millions d’euros de dons », s’enthousiasme son conseiller technique, Gilbert Payet, qui dit recevoir « 400 courriers par jour accompagnés d’une adhésion et d’un chèque ».

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D’autres ont également commencé à mobiliser leurs donateurs. À l’instar de Jean-Luc Mélenchon. L’Insoumis joue la transparence, avec un compteur, actualisé en temps réel, des sommes récoltées. Au dernier pointage, il affichait près de 730 000 euros. De son côté, le staff de Yannick Jadot table sur 2 millions d’euros, « même si nous avons donné comme indicateur, dans notre dossier de prêt, les 500 000 euros récoltés par Eva Joly en 2012 », précise Thierry Brochot. Les Républicains espèrent obtenir 2,5 millions d’euros. Et le PS ? On ne sait pas. La mandataire de la campagne d’Anne Hidalgo, Marie-Pierre de La Gontrie, n’a pas donné suite aux sollicitations du Point.

Ces sommes sont loin, tout de même, de ce que l’on peut voir outre-Atlantique. Rendez-vous compte : lors de la dernière course à la Maison-Blanche, Joe Biden et Donald Trump ont levé respectivement 1 milliard et 685 millions de dollars. Merci, les grandes entreprises. « Thank you », les particuliers aux poches pleines. Là-bas, contrairement à chez nous, il n’y a ni plafond de dépense ni plafond de don. Là-bas, comme au Far West, tout est permis.

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Il aura amusé les gogos qui aiment les aboyeurs de foire qui avalent tout et n’importe quoi du moment que l’on parle fort et promet n’importe quoi et plus c’est gros c’est mieux, en fait un bon public !

Ce ne sera pas une grosse perte parmi ces candidats déjà trop nombreux plus que médiocres, mais plus connus que lui qui sont comme « la grenouille qui voulait être plus grosse que le bœuf » et qui récidivent à chaque campagne présidentielle incurables politiciens de tous bords perdants de cette classe politique médiocre !

Vivement la fin de l’escalade de cette campagne électorale insipide pourtant on n’a pas besoin de cela dans cette période de crise sanitaire ou la France et les Français vont mal ce qui risque de profiter indirectement à MACRON maitre des horloges jusqu’en avril 2022 qui fait encore des paris ce qu’il ne sait que faire comme depuis le début et si la pandémie espérons le diminue…

Jdeclef 20/12/2021 17h07LP


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