Disqualifiés, les vaccins
anti-Covid ?
CHRONIQUE. Malgré les cas de
réinfection, il faut rappeler l’importance capitale de la campagne de vaccination
contre le Covid-19.
Nous devons être conscients que même les triples vaccinés sont
susceptibles de transmettre la maladie », a déclaré Ugur Sahin dans
un entretien au Monde
publié le 20 décembre. Quand on sait qu'Ugur Sahin est
le PDG de BioNTech, le laboratoire à l’origine du vaccin anti-Covid produit
avec Pfizer,
on peut parier que ses propos amèneront de l’eau au moulin des antipass et/ou
antivax. À tort ou à raison ? Un vaccin n’empêchant pas la contamination
par les sujets vaccinés est-il un vaccin raté ?
Certes, il existe des vaccins générant une réponse capable
d’éliminer complètement le virus de l’organisme : plus de risque de
contamination de ses semblables, donc. Une telle « immunité
stérilisante » a été obtenue avec le
vaccin contre la variole. Après avoir tué plus de
300 millions de Terriens au cours du XXe siècle, cette
maladie a été officiellement éradiquée en 1980 grâce à des campagnes
massives de vaccination. Si le vaccin antivariolique prévient non
seulement la maladie, mais aussi la transmission virale, c’est aussi le cas de
celui dirigé contre la rougeole, une telle réponse immunitaire n’est pas
forcément indispensable pour enrayer la propagation d’une épidémie. Comme le
rappelait en janvier 2021 la revue Scientific American,
un vaccin non totalement efficace pour prévenir la transmission d’un agent
pathogène peut néanmoins entraver sa diffusion dans la population.
Nombre de vaccins, celui dirigé contre le virus de l’hépatite B
par exemple, ont démontré leur intérêt sans qu’ils confèrent une immunité
stérilisante. Chez les sujets vaccinés, le système immunitaire réduit
suffisamment l’impact de l’agent pathogène pour prévenir la maladie, même si ce
dernier peut persister dans l’organisme et potentiellement infecter d’autres
personnes. Pas d’immunité stérilisante non plus pour le vaccin contre le
rotavirus qui peut provoquer diarrhées et vomissements chez les nourrissons et
les jeunes enfants. La vaccination limite la réplication de l’agent pathogène,
mais ne l’empêche pas. Elle ne protège donc pas contre les formes bénignes de
la maladie, mais, en réduisant la charge virale d’un individu infecté, elle
diminue le risque de transmission.
Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Spoutnik V… Tout savoir sur
les huit vaccins
En septembre 2020, deux chercheurs de l’Institut Max-Planck à
Leipzig ont montré dans un article de Nature qu’une probabilité plus élevée de
développer une forme grave du Covid était liée à des gènes hérités de
Néandertal. Pratiquement absents en Afrique,
ils sont portés par environ 16 % de la population en Europe
et quelque 50 % en Asie
du Sud. Ces legs d’une « brève » histoire commune avec les
Néandertaliens se signalent des dizaines de milliers d’années plus tard au
souvenir d’Homo sapiens. Comme pour lui rappeler que, dans sa confrontation aux
virus, il est des aléas génétiques sur lesquels il n’a pas prise.
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Voire ceux qui en ont peur ou mêmes qui n'aiment pas les
piqures !?
Un peu d’histoire contemporaine sur la vaccination
obligatoire :
Cette obligation vaccinale
visait les enfants à partir de 3 mois et avant la fin de la première année.
Elle devait être suivie de revaccinations. La dernière épidémie de variole, en
France, a affecté la Bretagne en 1954 ; elle fut rapidement circonscrite par
des mesures de revaccination de la population déjà vaccinée dans le premier âge.
D’autres obligations
vaccinales avaient suivi entre temps : contre la diphtérie (D) en 1938 , contre le tétanos (T)
en 1940 , contre la tuberculose – par le BCG chez l’enfant – en 1950,
enfin contre la poliomyélite (P), en 1964.
Puis, curieusement, à
partir des années 70, pour tous les vaccins nouvellement mis au point, il ne
fut plus question d’obligation vaccinale. Ceux-ci ne furent pas obligatoires
mais seulement recommandés – alors même que l’ancienne obligation subsistait
pour les premières vaccinations DTP et, encore à cette période, pour le BCG .
Étaient concernées par ce changement les vaccinations contre la coqueluche, la
rougeole, la rubéole, les oreillons, pour ne citer que les plus connues.
Pourtant ils ont sauvé des millions de personnes dans le
monde !
Et donc même pour les hommes avec rappel pendant leur service
militaire qui a aussi disparu (comme cette obligation vaccinale ?)
C’est donc débile de ne pas vacciner tout le monde contre cette
Covid car moi vieil homme de 75 ans cela ne me gêne pas puisque j’ai reçu tous
ces vaccins énumérés et mêmes d’autres pour aller en Afrique celui de la fièvre
jaune entre autres et je suis toujours là, avec celui contre la grippe saisonnière !
Donc je ne peux comprendre l’attitude de certains français
qui risque de contaminer les autres par leur non-vaccination !?
Mais pour l’efficacité de ses vaccins nombreux là, c’est un
autre débat plus important qu’il faut creuser sans cacher la vérité scientifique
gouvernementale et politique !
Jdeclef 29/12/2021 14h54LP
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