mercredi 29 décembre 2021

Le titre ne peut favoriser que les antivaccins ou ceux qui n'y croient pas ? Mais la question se pose tout de même.. ?!

 

Disqualifiés, les vaccins anti-Covid ?

CHRONIQUE. Malgré les cas de réinfection, il faut rappeler l’importance capitale de la campagne de vaccination contre le Covid-19.

Nous devons être conscients que même les triples vaccinés sont susceptibles de transmettre la maladie », a déclaré Ugur Sahin dans un entretien au Monde publié le 20 décembre. Quand on sait qu'Ugur Sahin est le PDG de BioNTech, le laboratoire à l’origine du vaccin anti-Covid produit avec Pfizer, on peut parier que ses propos amèneront de l’eau au moulin des antipass et/ou antivax. À tort ou à raison ? Un vaccin n’empêchant pas la contamination par les sujets vaccinés est-il un vaccin raté ?

Certes, il existe des vaccins générant une réponse capable d’éliminer complètement le virus de l’organisme : plus de risque de contamination de ses semblables, donc. Une telle « immunité stérilisante » a été obtenue avec le vaccin contre la variole. Après avoir tué plus de 300 millions de Terriens au cours du XXe siècle, cette maladie a été officiellement éradiquée en 1980 grâce à des campagnes massives de vaccination. Si le vaccin antivariolique prévient non seulement la maladie, mais aussi la transmission virale, c’est aussi le cas de celui dirigé contre la rougeole, une telle réponse immunitaire n’est pas forcément indispensable pour enrayer la propagation d’une épidémie. Comme le rappelait en janvier 2021 la revue Scientific American, un vaccin non totalement efficace pour prévenir la transmission d’un agent pathogène peut néanmoins entraver sa diffusion dans la population.

Un intérêt indéniable

Nombre de vaccins, celui dirigé contre le virus de l’hépatite B par exemple, ont démontré leur intérêt sans qu’ils confèrent une immunité stérilisante. Chez les sujets vaccinés, le système immunitaire réduit suffisamment l’impact de l’agent pathogène pour prévenir la maladie, même si ce dernier peut persister dans l’organisme et potentiellement infecter d’autres personnes. Pas d’immunité stérilisante non plus pour le vaccin contre le rotavirus qui peut provoquer diarrhées et vomissements chez les nourrissons et les jeunes enfants. La vaccination limite la réplication de l’agent pathogène, mais ne l’empêche pas. Elle ne protège donc pas contre les formes bénignes de la maladie, mais, en réduisant la charge virale d’un individu infecté, elle diminue le risque de transmission.

Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Spoutnik V… Tout savoir sur les huit vaccins

Si les vaccins anti-Covid actuellement utilisés réduisent eux aussi la transmission entre individus, leur principal bénéfice à court terme est ailleurs : ils diminuent nettement chez les sujets vaccinés la probabilité d’apparition de formes graves. Selon leur statut vaccinal, les sujets vaccinés ont jusqu’à vingt fois moins de risques de se retrouver en unité de soins critiques que les non-vaccinés. Une probabilité qui ne dépend pas seulement de la vaccination. Interviennent aussi, on le sait, l’âge, le sexe (les hommes sont plus vulnérables) et les facteurs de comorbidité, sans oublier les facteurs génétiques.

En septembre 2020, deux chercheurs de l’Institut Max-Planck à Leipzig ont montré dans un article de Nature qu’une probabilité plus élevée de développer une forme grave du Covid était liée à des gènes hérités de Néandertal. Pratiquement absents en Afrique, ils sont portés par environ 16 % de la population en Europe et quelque 50 % en Asie du Sud. Ces legs d’une « brève » histoire commune avec les Néandertaliens se signalent des dizaines de milliers d’années plus tard au souvenir d’Homo sapiens. Comme pour lui rappeler que, dans sa confrontation aux virus, il est des aléas génétiques sur lesquels il n’a pas prise.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Voire ceux qui en ont peur ou mêmes qui n'aiment pas les piqures !?

Un peu d’histoire contemporaine sur la vaccination obligatoire :

Cette obligation vaccinale visait les enfants à partir de 3 mois et avant la fin de la première année. Elle devait être suivie de revaccinations. La dernière épidémie de variole, en France, a affecté la Bretagne en 1954 ; elle fut rapidement circonscrite par des mesures de revaccination de la population déjà vaccinée dans le premier âge.

D’autres obligations vaccinales avaient suivi entre temps : contre la diphtérie (D) en 1938 , contre le tétanos (T) en 1940 , contre la tuberculose – par le BCG chez l’enfant – en 1950, enfin contre la poliomyélite (P), en 1964. 

Puis, curieusement, à partir des années 70, pour tous les vaccins nouvellement mis au point, il ne fut plus question d’obligation vaccinale. Ceux-ci ne furent pas obligatoires mais seulement recommandés – alors même que l’ancienne obligation subsistait pour les premières vaccinations DTP et, encore à cette période, pour le BCG . Étaient concernées par ce changement les vaccinations contre la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons, pour ne citer que les plus connues. 

Pourtant ils ont sauvé des millions de personnes dans le monde !

Et donc même pour les hommes avec rappel pendant leur service militaire qui a aussi disparu (comme cette obligation vaccinale ?)

C’est donc débile de ne pas vacciner tout le monde contre cette Covid car moi vieil homme de 75 ans cela ne me gêne pas puisque j’ai reçu tous ces vaccins énumérés et mêmes d’autres pour aller en Afrique celui de la fièvre jaune entre autres et je suis toujours là, avec celui contre la grippe saisonnière !

Donc je ne peux comprendre l’attitude de certains français qui risque de contaminer les autres par leur non-vaccination !?

Mais pour l’efficacité de ses vaccins nombreux là, c’est un autre débat plus important qu’il faut creuser sans cacher la vérité scientifique gouvernementale et politique !

Jdeclef 29/12/2021 14h54LP


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire