Cotta – Taubira, la confiance
et le culot
CHRONIQUE. L’éventuelle
candidature de l’ancienne ministre à la présidentielle ne semble pas déclencher
l’enthousiasme à gauche. Un coup pour rien ?
Quand
un problème est compliqué, on peut toujours le compliquer davantage. Ainsi Christiane
Taubira entretient-elle aujourd’hui, autour de sa candidature, un feu constant.
À la mi-décembre, elle laissait entendre qu’elle « envisageait » de
faire acte de candidature à la présidentielle. Avant-hier, elle publiait dans Le Monde, dans le
style à la fois romantique et imagé qui est le sien – que de mots, pour si peu
de nouvelles idées –, une tribune pour évoquer des pistes de rassemblement,
dont naturellement le retour de l’ISF, pour une gauche
éparpillée. Rassemblement autour d’elle, cela va sans dire.
Nous voici donc dans l’attente ardente de la décision que va
prendre l’ancienne garde des Sceaux de François Hollande. Elle avait sauté, il
y a trois semaines, sur la proposition soudaine d’Anne Hidalgo d’une primaire
rapidement organisée pour départager les déjà multiples candidats, que
Christiane Taubira s’apprête à rejoindre dans quelques jours. Une
primaire ? En principe, on aurait dû commencer par cela. Mais finir par
une primaire ? Alors que chacun des leaders de la gauche est déjà lancé
dans sa campagne, que chacun a assez de mal pour déterminer son pré carré, il
faut à Christiane Taubira beaucoup de confiance en elle, ou beaucoup de culot,
pour vouloir se lancer dans l’aventure.
Coup de pied dans la fourmilière de gauche
De la confiance en elle, elle n’en manque pas : oratrice née,
elle n’a jamais caché son amour pour les défis politiques, comme lorsqu’elle se
présenta, en numéro 4, sur la liste européenne Énergie
radicale de Bernard Tapie, pour atteindre 12,03 % des suffrages
(juste assez pour faire battre Michel Rocard, alors n° 1 du PS) ou,
plus tard, lorsque, déposant sa candidature au dernier moment à la
présidentielle de 2002 au nom du Parti radical de gauche, elle permit
tout juste, avec 2,32 % des voix, à Jean-Marie Le Pen de dépasser d’un
poil Lionel Jospin. On n’oublie pas, non plus, sa démission, à un moment
difficile, du gouvernement Valls après avoir plus ou moins sciemment mené
François Hollande en bateau.
De culot, elle en a aussi à en revendre, et d’ailleurs non sans un
début de succès, puisque les premiers sondages prenant en compte sa candidature
encore hypothétique lui attribuent plus de suffrages qu’à Yannick Jadot ou à
Anne Hidalgo. Mais enfin, avouons qu’il en faut pour donner un coup de pied
dans la fourmilière de la gauche, en tentant de s’installer elle-même comme la
reine des fourmis. Un instant, elle a semblé envisager, comme Anne Hidalgo
d’ailleurs, de s’en remettre à la « primaire populaire », une
instance auto-proclamée de « citoyens » – ils sont aujourd’hui
300 000 à peu près – pour désigner leur candidat de gauche préféré parmi
tous ceux qui sont déjà en piste. Mais Yannick Jadot a dit non, tout de suite,
à l’idée d’être soumis à un tel jury, et Jean-Luc Mélenchon n’a pas même levé
le sourcil. Dans ces conditions, nous voici retournés au point de départ. Un
trop-plein de candidats de gauche. Et une de plus !
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Et qui devrait balayer devant sa porte cette ex militante indépendantiste
qui veux donner des leçons comme ces politiciens élus médiocres qui ont un
pouvoir éphémère, et qui comme elle qui a semé le souk comme ministre de la Justice !?
Et qui a l’impudence de candidater à la présidence de la
république Française parce qu’un président de cette gauche PS moribond a commis
l’erreur de la nommer ministre ce président ex secrétaire du PS pleutre pas fait
pour être chef d’état qui parmi ses erreurs multiples n’a pas osé se représenter
et préférer fuir plutôt que de se battre pour sa réélection une honte pour la France
qui montre le manque de simple amour propre de certains de ces politiciens de
tous bords avec leurs partis et leaders que les français avaient rejetés, mais
qui ont commis l’erreur de croire avoir trouvé un président jeune nouveau qui
en fait est sorti du même moule de cette classe politique sclérosée !
Les Français votent mal depuis 40 ans, mais s’ils n’étaient
pas si versatiles et partisans du chacun pour soi, ils réfléchiraient mieux, ils
doivent être encore trop gâtés et la crise sanitaire ne change rien à l’affaire on
comprend mieux l’abstention en augmentation constante !
Bonne année à tous (tout de même)
Jdeclef 31/12/2021 12h57LP
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