Marine Le Pen promet
80 milliards d’économies sur l’immigration
Très attendue sur la
crédibilité de son programme, la candidate du RN a chiffré les six mesures
qu’elle prendra pour lutter contre l’immigration.
« Nous
nous sommes attelés à l’établir à partir des statistiques officielles
françaises », assure Marine Le Pen. « Je répète : à partir des
statistiques officielles ! » Le ton est donné : la candidate du
Rassemblement national à la présidentielle, en quête de crédibilité pour cette
troisième campagne, veut montrer que son programme, travaillé « en
profondeur ces quatre dernières années », est à la fois sérieux,
applicable et… correctement budgété. Deux mois après avoir présenté le projet
de loi et le référendum sur l’immigration qu’elle entend, si elle est élue,
proposer aux Français, Marine Le Pen a donc voulu en détailler les avantages
chiffrés – un exercice périlleux, tant le sujet est éruptif. « Le coût de
l’immigration est un secret mieux gardé que les codes nucléaires »,
ironise-t-elle, affirmant pourtant : « Aucun pays n’a été si généreux
au point de se ruiner et d’abandonner ses propres enfants. »
Accompagnée ce 2 décembre de son proche collaborateur Renaud
Labaye – un ancien de Bercy, formé à Saint-Cyr et à HEC –, Marine Le Pen fait
défiler ses chiffres sur un écran géant. « Il ne s’agit pas du coût
exhaustif de l’immigration, qui n’a jamais fait l’objet d’études en
France », précise-t-elle, expliquant présenter un chiffrage « a
minima » de l’impact de quelques mesures, et détaillant sa méthodologie,
assise sur les derniers rapports de l’Insee, notamment une note « Niveau
de vie et pauvreté des immigrés » publiée à l’été 2021. Selon l’institut,
explique Marine Le Pen, les étrangers représentent 7,6 % de la population,
soit 5,1 millions de personnes, et 11,9 % de leurs revenus
proviennent de prestations sociales, soit 50 % de plus que la moyenne.
Toujours selon l’Insee, le niveau de vie moyen des immigrés est de
20 040 euros par an, et chaque individu touche, en moyenne,
2 380 euros de prestations sociales par an. « Pour les seuls
immigrés légaux, les prestations sociales représentent plus de
12 milliards par an », martèle la candidate.
Six mesures
C’est donc dans ces prestations que la candidate du RN
veut trancher, pour couper ce qu’elle considère comme des « pompes
aspirantes ». Six mesures ont été présentées. La première : réserver
les prestations familiales (allocations familiales, allocation de rentrée
scolaire, prime accueil jeune enfant) aux foyers dont au moins l’un des parents
est de nationalité française. Économie attendue : 15,6 milliards
d’euros. La deuxième mesure entend réserver le RSA et les prestations de
solidarité (comme la prime d’activité ou les allocations logement) aux seuls
étrangers ayant cumulé au moins cinq ans de travail équivalent temps plein en France.
Elle en attend 21,9 milliards d’économies. Ensuite, les étrangers qui
n’ont pas eu d’emploi pendant un an seraient renvoyés – générant une économie
de 5,4 milliards. La restriction de l’immigration familiale (qui
représente chaque année 90 000 titres de séjours accordés) rapporterait
2,4 milliards. La réforme de la politique d’asile et la fin de l’accueil
des mineurs étrangers isolés permettraient une économie de 30,7 milliards.
Enfin, Marine Le Pen veut remplacer l’aide médicale d’État par une « aide
d’urgence vitale », qui réduirait les coûts de 4,5 milliards.
« Avec ces six mesures, nous arrivons à une économie de
80,5 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat »,
estime-t-elle, les économies n’étant additionnées que sur quatre ans, la
candidate concédant un délai « de 8 mois à un an » pour que
les familles « puissent se retourner ». À aucun moment, elle ne
précise comment…
Et si le véritable
échec économique de la France, c’était l’immigration ?
Une analyse contestée
La bataille de chiffres, en dépit de la méthodologie avancée,
s’annonce tout de même féroce. De nombreux économistes, en tête desquels ceux
de l’OCDE, considèrent quant à eux que l’immigration a en réalité un impact
faible sur la croissance, compte tenu des apports des populations concernées à
la vie économique du pays (cotisations, consommations, retraites plus
faibles…). Dans un rapport choc publié en novembre, le Conseil d’analyse
économique (CAE) estime que le bilan coût-avantage de l’immigration en France
oscille entre - 0,5 % et + 0,5 % de PIB (le CAE préconise par
ailleurs la sélection d’une immigration de travail plus qualifiée). Une analyse
que conteste Marine Le Pen, qui cite, elle, une étude universitaire menée aux
Pays-Bas, et évaluant le coût net de l’immigration à 400 milliards d’euros
entre 1995 et 2019. « Nous n’avons pas pu chiffrer l’expulsion
des délinquants étrangers ou la fin de l’hébergement des clandestins »,
précise la candidate à la présidentielle. Pas plus que les coûts que l’immigration
illégale induirait, selon elle, sur les services de police, la justice,
l’éducation, le système de santé… « L’immigration est une question qui a
été et est encore taboue », affirme-t-elle. Et qui promet, d’ici le mois
d’avril, des débats acharnés.
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Et de ne
pas voter pour des candidats qui ne seront jamais élus !?
Le cas de
M. LE PEN est un exemple de récidiviste et d’une obsession presque maladive
malgré ces artifices divers pour redorer ce parti FN en tentant en changeant le
nom de celui-ci en RN pour masquer sa réputation d’extrémiste de droite comme
l’était son père qui lui au moins ne voulait pas être président seulement
trublion pour les autres partis maintenant en déconfitures !?
Le
problème le plus important étant que cela conduit immanquablement à retrouver
donc celle-ci opposée au président sortant quel qu’il soit et donc fausse cette
élection présidentielle monarchique obsolète de cette Vème république à 2 tours
qui devrait être à un seul tour pour éviter ce genre de situation ubuesque car
l’élu l’était avec une majorité qui ne représente pas tous les Français et
érode notre démocratie !?
Maintenant
cerise sur ce gâteau empoisonné de cette classe politique sclérosée on nous
colle un autre extrémiste polémiste télévisuel médiatique ZEMMOUR le déjanté afin
de compliquer encore plus cette déplorable campagne présidentielle !
Reste le parti
LR et sa primaire qui essaie de casser cette mécanique sans fin en désignant
via ses adhérents un où une candidat(e)pour s’opposer à notre pseudo monarque à
condition d’être présent au 2eme tour majoritaire, ce qui ne veut pas dire que ce
sera le cas et donc avec le même scénario des précédentes élections !?
Où le président
le remportera facilement car les Français trop gâtés n’auront pas voulu
renverser la table pour que cela change justement malgré qu’ils le veuillent
semble-t-il bien que…on se le demande ?!
Jdeclef 03/12/2021
17h29
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