samedi 11 décembre 2021

Où est l'intérêt de savoir si HIDALGO bat BERTRAND car tous les deux sont hors-jeu dans cette campagne présidentielle qui vient de prouver sa médiocrité!?

 

Coignard – Contradictions et reniements : Hidalgo bat Bertrand !

CHRONIQUE. Comment éviter le naufrage d’une candidature sans donner l’impression d’une retraite en rase campagne ? Une équation sans solution.

Au moins Xavier Bertrand est-il allé jusqu’au bout. Au prix de nombreux reniements, certes, mais il n’a pas refusé l’obstacle. Il se voulait le « candidat naturel » de la droite. Las ! Face à sa stagnation dans les sondages, il a bien été obligé de composer : lui qui ne voulait pas entendre parler de primaire s’est soumis au vote des seuls adhérents, beaucoup moins favorable à ce gaulliste social ; lui qui assurait que jamais il ne reprendrait sa carte à LR, après l’avoir rendue en 2017, s’est finalement résolu à cotiser à son ancien parti…

Ce n’est rien en comparaison avec la contorsion d’Anne Hidalgo. Elle a fait des pieds et des mains pour être désignée par le Parti socialiste sans aucun débat public, lors d’une investiture des plus fermées, marquée au sceau de l’entre-soi. Mercredi matin, elle redisait sa volonté inébranlable d’affronter les urnes au nom de son idéal de justice sociale. Et patatras ! Le soir, elle vient dire tout l’inverse au 20 heures de TF1. C’est le « choix courageux d’une femme d’État », s’exclame le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. On hésite entre rire et pleurer devant une langue de bois aussi grossière. C’est surtout la dernière planche à laquelle le rafiot Hidalgo, pas sûr d’atteindre les 5 % nécessaires au remboursement de la campagne, essaie de s’agripper pour ne pas sombrer.

Cotta – Hidalgo, Jadot, Mélenchon… La gauche en miettes

Le déshonneur et la guerre

Ce n’est pas le moindre des reniements de la maire de Paris. Quand Yannick Jadot tentait, au printemps, de faire émerger un dialogue au sein de la gauche, celle-ci avait les deux pieds sur le frein. Quelques mois plus tard, c’est tout l’inverse. Anne Hidalgo ne voit pas le problème qu’il y a à bâtir une union, des radicaux de gauche à Jean-Luc Mélenchon. Lequel s’est toujours refusé à entrer dans ces manœuvres d’appareil : « Je suis contre la tambouille. Pourquoi je participerais à une primaire alors qu’on ne pense pas pareil ? Est-ce qu’ils veulent sortir des traités européens ? Est-ce qu’ils sont pour une VIe République ? Est-ce qu’ils veulent sortir du nucléaire ? Ça ne sert à rien de participer à un machin en sachant que personne ne respectera sa parole à la fin. » Il est difficile de lui donner tort, et c’est à ce moment que l’image d’Anne Hidalgo, femme de conviction, se déchire en mille morceaux. Tout à coup, celle qui assurait mener une opération de « reconquête républicaine » il y a un mois ne semble pas gênée à l’idée de se placer sur la même ligne de départ qu’un candidat obligé de composer avec le communautarisme d’une partie de ses troupes. Envolés les grands serments !

Mais le plus terrifiant est peut-être la fin de non-recevoir qu’Anne Hidalgo s’est vu opposer de la part de tous les autres candidats de gauche. « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre », disait Churchill.

On a hâte de voir comment l’intéressée va se tirer de ce mauvais pas. Elle a, il est vrai, de la ressource. C’est elle qui jurait ses grands dieux, face caméra, que jamais, au grand jamais, elle ne serait candidate à la présidentielle. « Je ne cesserai de le répéter : Paris me comble. Je ne serai pas candidate à la présidentielle », disait-elle au Figaro en juin 2020… Peut-être que, sans le savoir, elle disait vrai !

Mais il en reste de ces politiciens nuls à égo démesurés de tous bords connus que les Français gogos bon public supportent depuis longtemps !

La droite LR est la seule semble-t-il à pouvoir se ressaisir, mais pas nouvelle sur le fond, car on ne peut se passer de ces étiquettes partisanes de partis politique ringards encore un défaut de notre V eme république et celles d’avant qui collent à nos basques bien que les français lambda aient essayés de s’en débarrasser comme de leurs leaders que l’on retrouve car croyant avoir élu un vrai dirigeant nouveau seulement un ersatz des anciens fait dans le même moule qui les a roulé comme des enfants !

Et en plus dans ceux qui reste, il y en a de nouveaux déjantés qui gonflent les rangs des extrémistes de tous bords droite/gauche/vert et inclassables tout aussi nuls voire dangereux pour certains !?

Beaucoup de français n’ont aucune éducation politique n’y comprenant rien ce qui est une faiblesse ramenant ce qu’ils désirent à un chacun pour soi personnel stérile se fichant totalement de leur pays la France revenant à une régression monarchique de cette Vème république ou il faut un chef pseudo monarque sans couronne, mais ayant trop de pouvoir qui les prend pour des assistés et décide de tout !?

Tant que les Français ne voudront pas vraiment réfléchir à leur avenir en allant voter mieux qu’ils ne font (ce qui fait le bonheur d’une poignée de politiciens professionnels de tous bords qui ne pensent qu’à eux au moment des élections pour des postes lucratifs et avantages divers !?)

La France végétera et sera à la traine et les Français lambda se contenteront de leurs petits conforts étriqués et ne se prendront pas en charge, cela ne s’améliorera pas et empirera au profit de quelques-uns !

Car les Français semblent avoir perdus amour propre et bon sens comme nos dirigeants de tous bords qui se croient les meilleurs, c'est préoccupant !

Jdeclef 11/12/2021 11h55


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