Présidentielle 2022 :
Anne Hidalgo réclame « une primaire de la gauche »
La socialiste a annoncé,
mercredi sur TF1, sa proposition d’une candidature unique en vue de l’élection
présidentielle. Les réactions ne lui semblent pas favorables.
Anne
Hidalgo veut que la gauche rassemble, et pour cela, elle a tranché. La
candidate socialiste à l’élection présidentielle a annoncé, sur TF1, au
20 heures, mercredi 8 décembre, qu’elle souhaitait l’organisation
d’une primaire dans son camp, en vue de l’élection présidentielle, et ce, face
à la situation d’une « gauche fracturée » qui « désespère
beaucoup de nos concitoyens ». Elle a déclaré prendre acte des scores peu
élevés enregistrés par la gauche et ses différents candidats dans les sondages,
depuis plusieurs semaines. « Il faut organiser une primaire de cette
gauche, arbitrée par nos concitoyens », a-t-elle ainsi plaidé, expliquant
qu’elle se rangera derrière celui ou celle qui l’emportera.
« Cette gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens
doit se retrouver, se rassembler pour gouverner », a estimé la candidate,
qui n’était pourtant pas du tout favorable à une primaire au sein du PS il y a
quelques mois. « Que viennent participer à cette primaire les candidats
qui veulent gouverner ensemble », a déclaré l’édile, à la peine dans les
sondages. Mercredi matin encore, sur France 2, elle disait toutefois qu’une
union à gauche « ne fonctionnerait pas » et « serait perçue
comme artificielle […] parce qu’il y a des candidats qui sont déclarés
depuis très longtemps ».
La crainte de voir la gauche disparaître
Alors que l’ensemble de la gauche plafonne à moins de 25 %
des intentions de vote, elle a estimé que de « très nombreux
citoyens » voudraient y participer, « parce qu’ils souhaitent retrouver
l’espoir ». « J’ai pris acte de cette situation. Je sais que, si nous
ne faisons pas ce rassemblement, il n’y aura pas de possibilité pour cette
gauche de continuer à exister dans notre pays », a-t-elle
poursuivi. Elle a également expliqué que, pour sa part, elle portera
« la vision d’une femme de gauche, sociale-démocrate, écologiste et qui a
l’expérience de la gestion et du rassemblement ».
À l’issue de cette primaire, « il faudra bien sûr faire
campagne pour celui ou celle qui sera désigné(e), et je me conformerai à cette
règle-là », a-t-elle expliqué. La candidate n’avait pas souhaité ces
dernières semaines, tout comme Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, participer
à la primaire populaire, lancée par un mouvement citoyen de 210 000 participants.
Arnaud Montebourg, qui plafonne à 2 %, a fait un peu plus tôt lui aussi un
appel à se rassembler, en « offrant » sa candidature à « un
projet commun ».
Cotta – Mélenchon ou la désunion de la gauche
À gauche, sept candidats s’avancent pour l’heure sur la ligne de
départ, si l’on retient seulement ceux qui ont une chance de rassembler
les 500 parrainages : l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon,
l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien
Roussel, le chantre de la réindustrialisation Arnaud Montebourg, et les
anticapitalistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. Dans la plupart des
sondages, aucun ne dépasse les 10 % des intentions de vote.
Une proposition qui suscite peu d’emballement
À quatre mois du scrutin, Anne Hidalgo a précisé qu’elle
maintiendrait sa candidature si son appel n’était pas entendu, comme le
laissent entendre les premières réactions du côté de LFI et du PCF.
À peine sa déclaration achevée, Insoumis et communistes ont en
effet opposé un refus net à une telle primaire, alors que, chez les
écologistes, on renvoyait vers une matinale jeudi du candidat Yannick Jadot
pour trancher. Toutefois, deux heures après la proposition d’Anne Hidalgo, le
secrétaire national d’EELV a réagi dans un message posté sur Twitter :
« La candidate socialiste reconnaît l’incapacité du PS à être force
motrice. Dont acte. Le projet d’avenir, c’est l’écologie. La primaire a déjà eu
lieu, et le candidat, c’est Yannick Jadot. »
Pour LFI, le député Éric Coquerel a considéré, interrogé par
l’Agence France-Presse, que la maire de Paris proposait « la méthode qui a
perdu en 2017 » lorsque Benoît Hamon avait remporté la primaire PS, pour
échouer à 6 % des voix au premier tour de la présidentielle. « Elle
est dans une situation qui l’oblige à éviter ce que lui promettent les
sondages », a ajouté Éric Coquerel, jugeant que, s’il « y a une
exigence d’une union la plus large possible, elle ne peut pas être
artificielle, comme si on avait simplement affaire à plusieurs têtes de
gondole qui proposeraient le même contenu ». C’est la
« proposition de la dernière chance pour elle », a raillé la députée
Insoumise Danièle Obono.
Philippe Labro – « Anne Hidalgo incarne l’autodestruction de
la gauche »
Refus
net aussi chez le candidat communiste Fabien Roussel. « Une primaire
permet seulement de régler un problème de casting. Or, le problème de la gauche
aujourd’hui, c’est qu’elle ne parle plus aux classes populaires. Fabien Roussel
est candidat et le restera », a assuré son entourage à l’Agence
France-Presse. Au sein même du PS, certains n’y croient guère. À commencer par
l’ancien président François Hollande qui a jugé sur BFMTV qu'« une
candidature d’union n’a de sens que si tous les candidats partagent les mêmes
propositions. Or, on sait que ce n’est pas le cas. » Mais Olivier
Faure, premier secrétaire du PS, a salué « le choix courageux d’une femme
d’État qui a le sens de la gravité du moment et de l’immense responsabilité de
celles et ceux qui portent le projet d’une République écologique et
sociale ».
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La devise
de PARIS qui est en train de couler justement par la gestion déplorable de sa
maire A. HIDALGO réélue par défaut dans cette réélection municipale tronquée
par la crise sanitaire de cette Covid !
Quant à
son désir de primaire avec une gauche qui n’existe plus en déconfiture et des
verts EELV qui ne veulent pas s’allier avec elle de croyant plus forts par
quelques succès aux municipales mais dont les nouveaux maires ont déjà montré leurs
actions médiocres utopiques voire sectaires !?
Tout cela
n’est qu’une utopie digne d’une marche en avant, plutôt une Berezina annoncée !?
Car ces
ex alliés la laissent tomber, car en politique on ne fait pas de quartier et on
n’a aucun état d’âme, elle ferait mieux de s’occuper des finances de la
capitale dont l’épée de Damoclès de mise sous tutelle de la préfecture et de la
cour des comptes est au-dessus de sa tète une honte de plus pour cette fausse
leader de ce PS gauche caviar devenu marginal !
Alors concourir
pour la présidence de la république, c’était bien trop gros pour elle mais son
égo démesuré l’a aveuglée, car elle s’est laissé entrainer par certains de ses
faux amis qui n’en n’étaient pas en fait, comme d’autres d’ailleurs !?
Jdeclef
09/12/2021 11h22
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