jeudi 9 décembre 2021

« Fluctua nec mergitur » (elle est battue par les flots, mais ne sombre pas !?)


 

Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo réclame « une primaire de la gauche »

La socialiste a annoncé, mercredi sur TF1, sa proposition d’une candidature unique en vue de l’élection présidentielle. Les réactions ne lui semblent pas favorables.

Anne Hidalgo veut que la gauche rassemble, et pour cela, elle a tranché. La candidate socialiste à l’élection présidentielle a annoncé, sur TF1, au 20 heures, mercredi 8 décembre, qu’elle souhaitait l’organisation d’une primaire dans son camp, en vue de l’élection présidentielle, et ce, face à la situation d’une « gauche fracturée » qui « désespère beaucoup de nos concitoyens ». Elle a déclaré prendre acte des scores peu élevés enregistrés par la gauche et ses différents candidats dans les sondages, depuis plusieurs semaines. « Il faut organiser une primaire de cette gauche, arbitrée par nos concitoyens », a-t-elle ainsi plaidé, expliquant qu’elle se rangera derrière celui ou celle qui l’emportera.

« Cette gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens doit se retrouver, se rassembler pour gouverner », a estimé la candidate, qui n’était pourtant pas du tout favorable à une primaire au sein du PS il y a quelques mois. « Que viennent participer à cette primaire les candidats qui veulent gouverner ensemble », a déclaré l’édile, à la peine dans les sondages. Mercredi matin encore, sur France 2, elle disait toutefois qu’une union à gauche « ne fonctionnerait pas » et « serait perçue comme artificielle […] parce qu’il y a des candidats qui sont déclarés depuis très longtemps ».

La crainte de voir la gauche disparaître

Alors que l’ensemble de la gauche plafonne à moins de 25 % des intentions de vote, elle a estimé que de « très nombreux citoyens » voudraient y participer, « parce qu’ils souhaitent retrouver l’espoir ». « J’ai pris acte de cette situation. Je sais que, si nous ne faisons pas ce rassemblement, il n’y aura pas de possibilité pour cette gauche de continuer à exister dans notre pays », a-t-elle poursuivi. Elle a également expliqué que, pour sa part, elle portera « la vision d’une femme de gauche, sociale-démocrate, écologiste et qui a l’expérience de la gestion et du rassemblement ».

À l’issue de cette primaire, « il faudra bien sûr faire campagne pour celui ou celle qui sera désigné(e), et je me conformerai à cette règle-là », a-t-elle expliqué. La candidate n’avait pas souhaité ces dernières semaines, tout comme Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, participer à la primaire populaire, lancée par un mouvement citoyen de 210 000 participants. Arnaud Montebourg, qui plafonne à 2 %, a fait un peu plus tôt lui aussi un appel à se rassembler, en « offrant » sa candidature à « un projet commun ».

Cotta – Mélenchon ou la désunion de la gauche

À gauche, sept candidats s’avancent pour l’heure sur la ligne de départ, si l’on retient seulement ceux qui ont une chance de rassembler les 500 parrainages : l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo, le communiste Fabien Roussel, le chantre de la réindustrialisation Arnaud Montebourg, et les anticapitalistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. Dans la plupart des sondages, aucun ne dépasse les 10 % des intentions de vote.

Une proposition qui suscite peu d’emballement

À quatre mois du scrutin, Anne Hidalgo a précisé qu’elle maintiendrait sa candidature si son appel n’était pas entendu, comme le laissent entendre les premières réactions du côté de LFI et du PCF. À peine sa déclaration achevée, Insoumis et communistes ont en effet opposé un refus net à une telle primaire, alors que, chez les écologistes, on renvoyait vers une matinale jeudi du candidat Yannick Jadot pour trancher. Toutefois, deux heures après la proposition d’Anne Hidalgo, le secrétaire national d’EELV a réagi dans un message posté sur Twitter : « La candidate socialiste reconnaît l’incapacité du PS à être force motrice. Dont acte. Le projet d’avenir, c’est l’écologie. La primaire a déjà eu lieu, et le candidat, c’est Yannick Jadot. »

Pour LFI, le député Éric Coquerel a considéré, interrogé par l’Agence France-Presse, que la maire de Paris proposait « la méthode qui a perdu en 2017 » lorsque Benoît Hamon avait remporté la primaire PS, pour échouer à 6 % des voix au premier tour de la présidentielle. « Elle est dans une situation qui l’oblige à éviter ce que lui promettent les sondages », a ajouté Éric Coquerel, jugeant que, s’il « y a une exigence d’une union la plus large possible, elle ne peut pas être artificielle, comme si on avait simplement affaire à plusieurs têtes de gondole qui proposeraient le même contenu ». C’est la « proposition de la dernière chance pour elle », a raillé la députée Insoumise Danièle Obono.

Philippe Labro – « Anne Hidalgo incarne l’autodestruction de la gauche »

Refus net aussi chez le candidat communiste Fabien Roussel. « Une primaire permet seulement de régler un problème de casting. Or, le problème de la gauche aujourd’hui, c’est qu’elle ne parle plus aux classes populaires. Fabien Roussel est candidat et le restera », a assuré son entourage à l’Agence France-Presse. Au sein même du PS, certains n’y croient guère. À commencer par l’ancien président François Hollande qui a jugé sur BFMTV qu'« une candidature d’union n’a de sens que si tous les candidats partagent les mêmes propositions. Or, on sait que ce n’est pas le cas. » Mais Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué « le choix courageux d’une femme d’État qui a le sens de la gravité du moment et de l’immense responsabilité de celles et ceux qui portent le projet d’une République écologique et sociale ».

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La devise de PARIS qui est en train de couler justement par la gestion déplorable de sa maire A. HIDALGO réélue par défaut dans cette réélection municipale tronquée par la crise sanitaire de cette Covid !

Quant à son désir de primaire avec une gauche qui n’existe plus en déconfiture et des verts EELV qui ne veulent pas s’allier avec elle de croyant plus forts par quelques succès aux municipales mais dont les nouveaux maires ont déjà montré leurs actions médiocres utopiques voire sectaires !?

Tout cela n’est qu’une utopie digne d’une marche en avant, plutôt une Berezina annoncée !?

Car ces ex alliés la laissent tomber, car en politique on ne fait pas de quartier et on n’a aucun état d’âme, elle ferait mieux de s’occuper des finances de la capitale dont l’épée de Damoclès de mise sous tutelle de la préfecture et de la cour des comptes est au-dessus de sa tète une honte de plus pour cette fausse leader de ce PS gauche caviar devenu marginal !

Alors concourir pour la présidence de la république, c’était bien trop gros pour elle mais son égo démesuré l’a aveuglée, car elle s’est laissé entrainer par certains de ses faux amis qui n’en n’étaient pas en fait, comme d’autres d’ailleurs !?

Jdeclef 09/12/2021 11h22

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