Fatigués, les Français sont en
proie au doute
La deuxième édition du
baromètre ViaVoice France-Émotions dessine le tableau d’une société française
usée. La présidentielle ne semble même pas les réveiller.
Un
an après, ça ne va pas mieux. Le moral des Français tient à peu près bon,
puisque 53 % des Français le jugent positif, soit un petit point de moins
que l’an dernier. En revanche, leur corps flanche. Interrogés pour la deuxième
fois par l’institut ViaVoice pour son baromètre France-Émotions (1), réalisé
pour Le Point et
la Fondation Jean-Jaurès, plus de la moitié d’entre eux (57 %) se disent
fatigués. La pandémie, les confinements successifs, la dilution des rapports
sociaux, les annonces anxiogènes, tout ça pèse dans leur état physique. Une
majorité d’entre eux se dit d’ailleurs plus fatiguée qu’avant la crise
sanitaire, et près d’un sur deux se sent « plus sensible et plus
émotif » qu’aux premiers jours du Covid.
Le moral, s’il résiste, en prend forcément un coup. Alors que la
rentrée s’annonçait plutôt bien, avec une épidémie en reflux et une reprise des
activités, les semaines suivantes ont plombé les esprits, d’autant que les
vagues de virus se succèdent désormais. On n’espère plus grand-chose, on doute.
Après la fatigue, les émotions les plus couramment ressenties sont
l’incompréhension face à la période, suivie par l’espoir – tout de même –, mais
aussi la colère, la tristesse et la peur… L’état d’esprit est du même
acabit ou presque. Interrogés, les Français mettent en avant, d’abord,
l’incertitude.
Macron, la cinquième vague et la présidentielle
Comment retrouver
de l’entrain ? L’idéal est, pour les Français, de se blottir en famille.
Les émotions associées au cercle familial sont largement positives :
sérénité (38 %), joie (29 %), confiance (28 %). Vient ensuite la
fatigue, sans doute liée à quelques enfants turbulents… Malgré tout, la famille
redevient un abri contre les vicissitudes de la vie extérieure, notamment en
période de fêtes. Le couple aussi. La vie amoureuse apporte aux Français, en
cette période inquiétante, confiance (29 %), sérénité (27 %) et joie
(27 %). En revanche, la thérapie par le travail est à écarter. S’il
procure de la confiance, de l’espoir et de la sérénité, il est surtout vecteur,
là encore, de fatigue. Les amis ? Pas mieux. Abîmée par les confinements,
la vie sociale est devenue, en majorité, synonyme d’ennui et de tristesse.
Curieusement, la période présidentielle devrait revigorer la vie
en société. C’est un moment où l’on s’intéresse à la chose publique, donc aussi
à l’autre. En 2021, c’est râpé. Les émotions véhiculées par cette campagne
naissante sont largement négatives : le trio de tête, c’est
« indifférence », « espoir » – ouf ! – puis
« incompréhension » ! Arrivent ensuite la colère, puis l’ennui…
Comment enthousiasmer des foules anémiées ?
Autrement dit, cette campagne n’emballe pas les foules. D’abord,
les thèmes essentiels aux yeux des Français sont anxiogènes. Ce sont, dans
l’ordre, la santé, le pouvoir d’achat et la sécurité. Ensuite, les postulants à
l’Élysée eux-mêmes ne provoquent aucun enthousiasme. Emmanuel Macron (probable
candidat) est associé d’abord à la colère puis au dégoût, Jean-Luc Mélenchon, Marine
Le Pen et Éric Zemmour au dégoût puis à la honte, alors que Yannick Jadot, Anne
Hidalgo et Valérie Pécresse suscitent avant tout de l’indifférence. On notera
toutefois que le deuxième sentiment que provoquent la candidate LR et son
concurrent écologiste, c’est l’espoir… La maire de Paris, elle, ne fait
qu’additionner des sentiments négatifs : indifférence, donc, puis dégoût
et honte !
En croisant les émotions des électeurs avec leur choix électoral,
ViaVoice a dessiné trois grandes familles. Il y a d’abord le camp de la colère,
incarné par Marine Le Pen et Éric Zemmour. Vient ensuite le camp de la
fatigue : curieusement, ces électeurs usés par la crise et emplis
d’incertitudes se retrouvent dans la candidature de Valérie Pécresse. Il y a
enfin le camp plus optimiste, porté sur l’espoir et l’enthousiasme ; ces
électeurs penchent vers Emmanuel Macron.
Le boom du chocolat, rempart à la morosité
La réélection de ce dernier ne provoque pourtant rien de très
positif. Les Français interrogés avouent que cette perspective déclencherait,
d’abord, de la colère (18 %), puis du dégoût (15 %) et du désespoir
(15 %). L’élection de Marine Le Pen, sans surprise, est encore plus
rejetée. Les émotions suscitées seraient à égalité le dégoût, la honte et la
peur (22 %).
Le cocktail entre l’usure du pays et l’indifférence face à la
campagne électorale n’est évidemment pas très porteur pour les candidats.
Comment enthousiasmer des foules anémiées ? On notera tout de même un
petit coin de ciel bleu, pour les prétendants à l’Élysée comme pour le pays. Quand
on leur demande leur sentiment pour les prochains mois, les Français répondent
d’abord « espoir ». Mais, puisque le moral est décidément dans les
chaussettes, ce maigre espoir est à égalité avec la peur, et juste suivi par
l’incompréhension, la colère et, encore une fois, la… fatigue.
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Car croyant élire un nouveau jeune président dynamique et rénovateur
qui est simplement une copie des prédécesseurs connus qu’ils croyaient ne plus
voir qui se prend comme les autres pour un monarque sans couronne à qui
ils ont donné trop de pouvoir !?
Qui a commis ses erreurs ou mauvais choix depuis 2018 il n’a
pas trainé ce président bienpensant donneurs de leçons en plus moralisateur à
ces heures et qui n’a pas compris les Français lambda qui ne sont pas de son
monde bourgeois !
Et que l’on revoit en rangs serrés pour le remplacer par une
floppée de ces politiciens médiocres habituels dans cette campagne électorale
déplorable, ils sont plutôt dégoutés, voire révoltés pour certains !
Avec bien sur la crise sanitaire et cette lutte contre ses
virus multiples de cette Covid il n’a pas mieux réussi vite dépassé prenant de
mauvaises décisions quand il en a prise pour en modifier certaines trop tôt
pour les pauvres mesures de protections et bien sur la vaccination miracle
bâclée dont on se demande ce que vaut l’efficacité des vaccins si nombreux et
ou on en est maintenant à bien plus des 208000 contaminations et plus de 122000
décès dont le nombre augmente aussi vite que la dette de la France !?
Mr MACRON ne dit rien, il attend peut-être les vœux de fin
d’année tant pis et s’il pouvait se taire cela n’en serait que mieux en se contentant
de faire des paris avec sa boule de cristal sur la fin de cette pandémie « omicronienne »
sans mauvais jeu de mots car coïncidence ou il suffirait de changer de lettre
dans le nom de ce nouveau virus et nous dire peut-être qu’il faudra s’habituer à vivre avec !?
Jdeclef 30/12/2021 16h56
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