Coignard – Contradictions et
reniements : Hidalgo bat Bertrand !
CHRONIQUE. Comment éviter le
naufrage d’une candidature sans donner l’impression d’une retraite en rase
campagne ? Une équation sans solution.
Au
moins Xavier Bertrand est-il allé jusqu’au bout. Au prix de nombreux
reniements, certes, mais il n’a pas refusé l’obstacle. Il se voulait le
« candidat naturel » de la droite. Las ! Face à sa stagnation
dans les sondages, il a bien été obligé de composer : lui qui ne voulait
pas entendre parler de primaire s’est soumis au vote des seuls adhérents,
beaucoup moins favorable à ce gaulliste social ; lui qui assurait que
jamais il ne reprendrait sa carte à LR, après l’avoir rendue en 2017, s’est
finalement résolu à cotiser à son ancien parti…
Ce n’est rien en comparaison avec la contorsion d’Anne
Hidalgo. Elle a fait des pieds et des mains pour être désignée par le Parti
socialiste sans aucun débat public, lors d’une investiture des plus fermées,
marquée au sceau de l’entre-soi. Mercredi matin, elle redisait sa volonté
inébranlable d’affronter les urnes au nom de son idéal de justice sociale. Et
patatras ! Le soir, elle vient dire tout l’inverse au 20 heures de
TF1. C’est le « choix courageux d’une femme d’État », s’exclame
le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. On hésite entre rire et pleurer
devant une langue de bois aussi grossière. C’est surtout la dernière planche à
laquelle le rafiot Hidalgo, pas sûr d’atteindre les 5 % nécessaires au
remboursement de la campagne, essaie de s’agripper pour ne pas sombrer.
Cotta – Hidalgo, Jadot, Mélenchon… La gauche en miettes
Le déshonneur et la guerre
Ce n’est pas le moindre des reniements de la maire de Paris. Quand
Yannick Jadot tentait, au printemps, de faire émerger un dialogue au sein de la
gauche, celle-ci avait les deux pieds sur le frein. Quelques mois plus tard,
c’est tout l’inverse. Anne Hidalgo ne voit pas le problème qu’il y a à bâtir
une union, des radicaux de gauche à Jean-Luc Mélenchon. Lequel s’est toujours
refusé à entrer dans ces manœuvres d’appareil : « Je suis contre la
tambouille. Pourquoi je participerais à une primaire alors qu’on ne pense pas
pareil ? Est-ce qu’ils veulent sortir des traités européens ?
Est-ce qu’ils sont pour une VIe République ? Est-ce qu’ils
veulent sortir du nucléaire ? Ça ne sert à rien de participer à un machin
en sachant que personne ne respectera sa parole à la fin. » Il est
difficile de lui donner tort, et c’est à ce moment que l’image d’Anne Hidalgo,
femme de conviction, se déchire en mille morceaux. Tout à coup, celle qui
assurait mener une opération de « reconquête républicaine » il y a un
mois ne semble pas gênée à l’idée de se placer sur la même ligne de départ
qu’un candidat obligé de composer avec le communautarisme d’une partie de
ses troupes. Envolés les grands serments !
Mais le plus terrifiant est peut-être la fin de non-recevoir
qu’Anne Hidalgo s’est vu opposer de la part de tous les autres candidats
de gauche. « Vous avez voulu éviter la guerre au prix
du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez
la guerre », disait Churchill.
On a hâte de voir comment l’intéressée va se tirer de ce mauvais
pas. Elle a, il est vrai, de la ressource. C’est elle qui jurait ses grands
dieux, face caméra, que jamais, au grand jamais, elle ne serait candidate à la
présidentielle. « Je ne cesserai de le répéter : Paris me comble. Je
ne serai pas candidate à la présidentielle », disait-elle au Figaro en juin 2020… Peut-être que, sans
le savoir, elle disait vrai !
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Donc gérer
un pays de 68 millions d’habitants cela ne lui fait pas peur !?
Peut être
que cela ne la gêne pas, cette dame de ce PS moribond de cette gauche caviar n’ayant
pas d’amour propre aveuglé par son égo comme beaucoup de politiciens de tous bords !?
Mais on
peut logiquement se poser des questions car pour gérer ou diriger un pays comme
la France qui décline vraiment quand on voit la qualité de certains candidats
connus à croire que des candidats nuls récidivistes même anciens politiciens
élus de tous bords sont plébiscités par des électeurs gogos qui votent comme
des ânes !?
Ne pas s’étonner
que la France végète et qu’en fait un certain parvenu sorti de nulle part est arrivé
comme un cheveu sur la soupe et a été élu sans problème en 2017 !
Et peut être
réélu en avril 2022, tant il y a de français qui se diront comme d’habitude « on
sait ce qu’on perd, mais pas ce que l’on gagne » avec cette kyrielle de
candidats aveuglés par leurs égos démesurés se croyant les meilleurs !?
Pauvre France
et Français qui votent si mal depuis 40 ans car en fait trop gâtés se contentant
de peu (voire résignés pour certains qui ne votent même plus ?!)
D’où une
abstention qui augmente sans cesse dans une Vème république obsolète qu’il
faudrait changer qui donne trop de pouvoir à un seul homme et dont la
démocratie s’érode au fil du temps, sans changement utopique bien sûr!
Jdeclef 10/12/2021
12h35LP
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