mardi 7 décembre 2021

Si MACRON se fait rabattre son caquet par une femme cela lui servira de leçon politique et autre peut-être !?

 

Pécresse, Le Pen, Hidalgo... Macron face aux candidatures féminines

ANALYSE. Pour cette première campagne présidentielle post-#MeToo, l’« effet femme » pourrait être une difficulté pour le chef de l’État.

Christine Lagarde a la cote en macronie. Les amis du chef de l'Etat rêvent de voir la puissante présidente de la Banque centrale européenne Première ministre d’un second quinquennat d’Emmanuel Macron. D’autant que la campagne sera celle des femmes : Marine Le Pen, Anne Hidalgo et, désormais, Valérie Pécresse. En 2017, Emmanuel Macron disait vouloir nommer une femme à Matignon. Il a choisi Édouard Philippe, puis Jean Castex. Ironie du sort, le nom de la candidate désignée par les militants Les Républicains a longtemps circulé pour le poste. « Emmanuel Macron n’a jamais su la traiter », lâche un conseiller de l’ombre.

À un moment où la surreprésentation des hommes au sein du pouvoir macroniste est de plus en plus critiquée, surtout en interne, le président sortant est incité à prendre l’engagement de promouvoir une cheffe de gouvernement. «  Dans la campagne, Emmanuel Macron redoute l’“effet femme” », glisse l’un de ses interlocuteurs, qui cite le contexte post-#MeToo. « Cela peut être un élément de difficulté pour lui, estime Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’institut de sondage Ifop. La “carte femme” peut être un atout même si cette fois il peut y avoir une compétition entre elles pour reprendre le flambeau féminin, notamment dans les débats télévisés. »

Valérie Pécresse, la revanche de la « femelle blanche »

Emmanuel Macron a su incarner le renouvellement, la jeunesse. Saurait-il féminiser sa gouvernance ? Avant de diriger le pays, le président de la République a évolué dans des univers masculins, de l’Inspection générale des finances au monde de la banque d’affaires. Depuis l’époque de Bercy et son irruption dans le paysage politique, l’entourage d’Emmanuel Macron demeure majoritairement composé d’hommes, brossant l’image d’un pouvoir masculin. Ses principaux ministres, ceux qui ont occupé le devant de la scène au plus fort de la la crise du Covid-19, sont des hommes. Les dirigeants de sa majorité s’appellent François Bayrou, Richard Ferrand, Christophe Castaner… En tête dans les sondages, Emmanuel Macron reste pourtant le candidat préféré des femmes. Un quart des Françaises se disent prêtes à voter pour lui au printemps, soit autant que les hommes, selon une enquête de l’Ifop parue en novembre. Mais « plus les femmes interrogées sont féministes, moins elles s’avèrent satisfaites de l’action menée par le gouvernement », relève l’étude. Le bilan du chef de l’État en matière de féminisation de la vie politique et du droit des femmes n’est pas nul. Mais l’efficacité des dispositifs censés lutter contre les violences sexuelles se trouve mise à mal par la récurrence des drames conjugaux.

Matignon : cherchez la femme !

Dès janvier 2017, sur les conseils de son stratège Ismaël Emelien, le fondateur d’En Marche ! lance un appel pour que les femmes qui le soutiennent se présentent aux législatives. Carton pleine : le groupe LREM, constitué six mois plus tard, comprend 47 % de députées. La parité est ensuite respectée à la tête des commissions, comme au gouvernement. Élu président de la République, Emmanuel Macron fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat, autorise l’accès à la PMA pour toutes. Une loi visant à renforcer la représentation des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises est en cours d’examen au Parlement, sous l’impulsion d’une députée Marcheuse, tandis que la majorité a adopté contre l’avis du chef de l’Etat l’allongement du délai de recours à l’IVG.

Toutes les candidates sont à la remorque d’Emmanuel Macron sur les droits des femmes.Marlène Schiappa

​​« Emmanuel Macron a fait en sorte que le droit des femmes, qui n’était pas un sujet politique, le devienne. Après le quinquennat de Hollande, qui n’a servi à rien sur ce sujet, nous, on a élaboré quatre lois en quatre ans », vante Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté après avoir occupé pendant trois ans le portefeuille de secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. L’élue macroniste renvoie les rivales du chef de l’État à leur inaction : « Valérie Pécresse, quand elle était ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, n’a établi aucun protocole contre les violences sexuelles. Ministre du Budget, elle n’a rien fait pour augmenter la part de budget dévolu aux droits des femmes. Gérald Darmanin, lui, l’a fait : il est plus féministe que Pécresse. Marine Le Pen, c’est la troisième fois qu’elle se présente à la présidentielle, et c’est la première fois qu’elle parle du harcèlement de rue… Toutes les candidates sont à la remorque d’Emmanuel Macron sur les droits des femmes. »


Zemmour, Philippe, 2022… Enquête sur le candidat Macron

Manque de parité dans la gouvernance

Malgré ce volontarisme affiché, de plus en plus de représentants de la majorité considèrent que le président de la République n’est pas allé assez loin. L’affaire Hulot écorne l’image de son quinquennat et la crédibilité de Marlène Schiappa, qui avait défendu l’écologiste accusé de harcèlement sexuel. Ces dernières semaines, pour organiser la campagne présidentielle, les dîners officieux et négociations stratégiques se sont multipliés, mettant la lumière une nouvelle fois sur l’absence de femmes autour de la table. Le 30 septembre, seule la ministre Barbara Pompili, cofondatrice d’En Commun !, parti de l’aile gauche de la majorité, était invitée à la table du chef de l’État à l’Élysée, au milieu d’une vingtaine d’hommes. « Tu veux que je te prête ma veste de costume ? » avait plaisanté son voisin de table, alors que l’écologiste portait une tenue rouge. La même Barbara Pompili a publiquement pointé le manque de parité dans la gouvernance de la majorité, le jour du lancement du nouveau parti pro-Macron. Une pique d’autant plus cruelle qu’encensée par les militants, qui ont applaudi chaudement la ministre. « On a parfois un sentiment de régression », déplore Valérie Petit, députée de la majorité. « Il y a 47 % de députées, mais 0 % de femmes à la tête des instances, la décision politique devient donc 100 % masculine. Il y a un ras-le-bol », confie l’élue, pointant le « club des costumes bleus ». Avec d’autres députées, elles viennent de lancer un mouvement, Les Simones, pour alerter sur « la place du féminin dans le système ».

« Le danger, c’est Valérie Pécresse » : la macronie face au congrès LR

« On a fait un pas de géant sur cette question, mais la société en a fait deux. La politique a encore une tendance gravitationnelle macho », admet Roland Lescure, député et porte-parole LREM, constatant que les femmes suffisamment avancées dans leur carrière politique sont moins nombreuses que les hommes, réduisant d’autant le vivier pour occuper les premiers postes. Emmanuel Macron doit donc réussir à dissiper ce fond de l’air délétère pour sa campagne de réélection. « On va avoir un problème sur les femmes. Il faut qu’on fasse monter d’autres visages que ceux de Marlène Schiappa et de Barbara Pompili », consent un parlementaire Marcheur. Malgré lui, le locataire de l’Élysée a installé l’idée qu’il aurait des difficultés à travailler avec des femmes, à leur confier les postes clés. Il ne fait en réalité confiance qu’à une femme : son épouse. Brigitte Macron est le pilier de sa vie, « son oxygène », dixit un proche du couple. Il la consulte avant de prendre des décisions. L’ancienne professeure de français occupe une place de plus en plus importante à l’Élysée. Elle s’est investie récemment sur le sujet de la lutte contre le harcèlement scolaire. Dans son livre Révolution (XO Éditions, 2016), le chef de l’État raconte aussi combien il était lié à sa grand-mère.

« Un président asexiste »

Sibeth Ndiaye, ex-conseillère en communication puis porte-parole du gouvernement, est finalement la seule à s’être fait une place dans le premier cercle d’Emmanuel Macron, avec Sophie Ferracci, qui l’a accompagné du cabinet du ministère de l’Économie, à Bercy, à la victoire de 2017. La première a souvent raconté que le chef de l’État aurait mis du temps à se rendre compte qu’elle était une femme, tant la différence de sexe le rendrait indifférent. « En cinq ans, au gouvernement, je n’ai jamais été confrontée à une remarque sexiste ou misogyne de la part de mes collègues, jure Marlène Schiappa. Le chef de l’État est très neutre dans ses relations professionnelles avec les femmes. Il considère chacun pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est, il n’y a jamais d’ambiguïté, il ne fait pas de différence entre les hommes et les femmes. Il aime convaincre plus que séduire. » Autour de lui, certains l’ont déjà entendu « tenir des propos de vestiaires », mais «  jamais avoir un comportement tendancieux à l’égard d’une femme », confie-t-on. Rien à voir, donc, avec la réputation sulfureuse que traînaient la plupart de ses prédécesseurs, de François Mitterrand à François Hollande, en passant par Jacques Chirac. Pour résumer, l’un de ses lieutenants tente un néologisme : « Emmanuel Macron est un président asexiste [sic]. »

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Même si finalement ce n'est qu'un épisode que la France n'avait pas eu dans son histoire contemporaine !?

Car ce n'est pas la première fois qu'il dépend indirectement dans sa vie d'une femme, ce trop jeune parvenu pseudo monarque, il en a épousé une, qui en plus a été sa professeure et nettement plus âgée que lui !?

Supportera-t-il sa défaite s'il est battu et encore plus par une femme !?

En fait cela n'a pas d'importance, sauf pour lui, mais il faut que la gestion de la France à venir change et que les Français votent mieux que d'habitude qu'ils en profitent de ce changement qu'ils réclament depuis des décennies !

Sinon ce seront encore trop d'électeurs râleurs, comme d'habitude, ils en reprendront pour 5 ans de cette « macronie » stérile !

Heureusement pas plus, car selon notre constitution et le changement sera encore remis ça fait 40 ans qu'il est attendu par beaucoup de nos citoyens trop partisans du chacun pour soi « alors un peu plus » ..!?

Et si cela est, c’est que les Français sont toujours trop gâtés......

Surtout d’incurables conservateurs partisans du : « on sait ce qu’on perd, pas ce que l’on gagne » (alors 10 ans ça suffit !?)

Jdeclef 07/12/2021 10h28LP


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