Coignard – Qu’il semble loin
le nouveau monde promis par Emmanuel Macron !
CHRONIQUE. Une interview au
statut ambigu, une realpolitik assumée au nom des intérêts nationaux, une
distribution de cadeaux… Rien de neuf !
La promesse était celle de la rupture avec
l’« ancien monde », celui qu’Emmanuel Macron a atomisé avec son
entrée à l’Élysée et l’élection d’une majorité parlementaire aux effectifs très
largement venus d’ailleurs. Pourtant, si l’on observe plusieurs signaux, la
nouvelle ère qui devait advenir en 2017 s’inspire de vieilles ficelles
éprouvées pendant toute la Ve République.
Le président, donc, s’exprime ce soir à l’occasion d’une interview
fleuve enregistrée dimanche dernier. Ses opposants hurlent à la supercherie. Ils
en appellent au CSA pour que son temps de parole soit décompté de celui imparti
au futur candidat Macron. Aussitôt, en riposte, plusieurs voix – celles du
porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, et du garde des Sceaux, Éric
Dupond-Moretti, notamment – s’élèvent au sein de l’exécutif pour cibler Valérie
Pécresse. La candidate LR
dénonce en effet une pratique qu’elle défendait quand, ministre de Nicolas
Sarkozy, elle justifiait début 2012 l’interview que celui-ci
accordait à plusieurs chaînes de télévision avant d’avoir officialisé sa
candidature.
Pourquoi Emmanuel Macron s’exprime mercredi
Piètre défense,
digne d’une cour… de récréation ! Se comporter comme ses prédécesseurs
suffirait à légitimer la stratégie de communication adoptée par Emmanuel
Macron ? À quoi bon, alors, s’être réclamé de la
« transformation », voire de la « révolution » ?
L’évaporation des grands principes
Les dernières initiatives de politique étrangère n’exhalent pas
vraiment un parfum de nouveauté non plus. La « realpolitik »
l’emporte quand le président prend la responsabilité de réintégrer, par sa
visite officielle, Mohammed ben Salmane dans le concert des nations dont il
était exclu depuis l’assassinat téléguidé d’un opposant au consulat d’Arabie
saoudite en Turquie.
Même tonalité quand il refuse de s’associer au boycott de la cérémonie
d’ouverture des JO de Pékin décidé par plusieurs pays anglo-saxons, parce que cela
ne serait pas efficace. Et puis, lundi, lors de sa visite à Budapest, le chef
de l’État a acté ses « désaccords politiques » avec son meilleur
ennemi européen, le Premier ministre hongrois Viktor Orban. « Désaccords
politiques » ? La formule ressemble à un aimable euphémisme quand
elle est adressée à un dirigeant qui foule aux pieds l’État de droit. Les
grands principes semblent tout à coup envolés.
Macron et l’Europe, le rendez-vous crucial
Sur le front budgétaire, la hausse du taux du livret A,
l’indemnité inflation, le chèque énergie complémentaire, la prime de Noël,
entre autres, alimentent le soupçon d’« arrosage automatique »
souvent pratiqué à quelques mois de l’échéance présidentielle. Un faux procès
que celui de « cramer la caisse » alors que l’inflation grignote le
pouvoir d’achat ? Peut-être. Mais le président, ce soir, en défendant son
bilan, devra aussi dissiper l’idée qu’avec lui aussi, tout change pour que rien
ne change.
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Un grand bavard à discours alambiqués
qui s'est trouvé confronté à la réalité de la politique et des Français qu'il
ne connaissait pas, car n'étant pas de son monde de petits bourgeois parvenus
et qu'il a eu tort de dénigrer en les traitant de gens de peu !
Dont le quinquennat à mal débuté en 2018
avec cet incident regrettable de l’affaire BENALLA une relation douteuse ce qui
s’est suivi du déclenchement de commissions parlementaires qui ont stoppé un
temps la marche du pays et dont le retentissement n’est d’ailleurs pas terminé
totalement, l’intéressé étant encore en garde à vue actuellement pour une autre
affaire douteuse !
Le président n’a pas été inquiété par cet
épisode de son quinquennat car protégé par son immunité présidentielle, mais
montre quand même les mauvais choix de ses collaborateurs !
Et depuis il a réussi à mettre les Français
dans la rue par leurs mécontentements nombreux voire des manifestations
houleuses voire violentes comme celle des gilets jaunes pendant des semaines et
multiples grèves et autres échauffourées diverses pour divers motifs !
Ne parlons pas de la crise sanitaire de
cette Covid mal gérée et cette vaccination bâclée constellée de ces fumeux
conseils de défense bavardages inefficaces et de ces indécisions ou lâché de lest
trop tôt sur des mesures de protections sanitaire au fil des différentes vagues
de virus et bien sur la venue de ce pass sanitaire pas inutile mais mal
présenté aux français dont on voit les limites logiques jusqu’à en supprimer
460000 pour les patients non vaccinés au 15/12/2021 ou n’ayant pas fait leur
3eme dose de rappel etc…
Certaines bonnes âmes diront que ce n’est
pas sa faute grand bien leur fasse mais gouverner c’est décider et agir, lui a
toujours un retard dans ces décisions !
Pour sa réélection les Français décideront,
mais qu’ils réfléchissent çà changera avant d'en reprendre pour 5 ans !?
Jdeclef 15/12/2021 14h36
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