vendredi 10 décembre 2021

Que faisait LEMAIRE dans ce débat ou la vedette était ZEMMOUR !? (Les jeux du cirque sont ouverts dans cette pitoyable classe politique pour gogos lambda français !)

 

Débat Le Maire-Zemmour : rendez-vous manqué

Énergie, comptes publics, identité… L’affrontement entre le candidat d’extrême droite et le ministre, sur France 2, a viré à la foire d’empoigne.

« Je n’ai pas de soucis d’image. Je ne suis pas dans la communication, moi », lance Éric Zemmour, un rien bravache, à la journaliste l’interrogeant sur sa nouvelle posture en fin d’émission. Il n’empêche… Pour ce premier débat en tant que candidat à l’élection présidentielle, l’ancien journaliste avait particulièrement soigné la forme : costume sombre, voix posée, et cette fine paire de lunettes apparues sur son nez au meeting de Villepinte, dont on comprend maintenant qu’elles seront l’attribut de son nouveau rôle.

Après un début de campagne en fanfare, marqué par le succès de son meeting de Villepinte et l’impact de son discours, mais aussi par les violences qui ont émaillé l’événement, Éric Zemmour sait qu’il doit rassurer un électorat de droite refroidi par le désordre, et séduit par la nouveauté d’une concurrente qu’il n’attendait pas. En cinq jours à peine, Valérie Pécresse s’est envolée aussi haut dans les sondages que l’essayiste en deux mois. « Valérie Pécresse est une chiraquienne, elle ne tiendra aucune de ses promesses, j’en prends le pari », griffe Éric Zemmour, annonçant fièrement 40 000 adhésions à son nouveau parti. Mais le discours, dans cette première partie d’émission, apparaît clairement assagi. « Vous êtes perçu comme misogyne », lui lance Léa Salamé. « Cela me désole, parce que c’est faux », répond-il. « Comment réglerez-vous le problème des déserts médicaux ? » poursuit Laurent Guimier. « Je propose deux choses. Que l’État embauche en urgence 1 000 médecins et les envoie dans les déserts médicaux. Et je rétablirai l’obligation de garde. » Où trouvera-t-il ces médecins ? La question ne lui est pas posée…

La défense de Macron, avant l’attaque de Zemmour

Elle ne le sera pas davantage au cours du débat avec Bruno Le Maire, annoncé depuis des jours par les équipes des deux opposants comme un choc des Titans. Travaillée en amont, cette première confrontation entre un politique tout juste éclos et un membre aguerri de l’exécutif devait asseoir la crédibilité de l’ancien journaliste, particulièrement critiqué pour son « inexpérience » et la « faiblesse » de son programme économique. Bruno Le Maire, homme de droite et poids lourd du gouvernement, lui-même érudit et écrivain reconnu, allait « ne faire qu’une bouchée » de ce « gaulliste des plateaux télé », murmurait-on au sein de la macronie. On a vu. Et on a, il faut l’avouer, été plutôt surpris.

« On ne fait pas du Fillon bis » : à quoi ressemble la potion économique de Zemmour ?

Le débat, espéré « d’un bon niveau et sans invectives », a dérivé d’emblée, Bruno Le Maire faisant le choix périlleux de chanter les louanges de la politique gouvernementale, plutôt que de pointer les failles du programme de son opposant. « Il n’y a pas de grand déclassement de la France, Éric Zemmour. Nous sommes en train de retrouver le niveau de croissance, le niveau d’emploi, le niveau de réindustrialisation que nous avions pendant les Trente Glorieuses. » Rien que ça ! Mal posé dès l’entame, l’échange portera davantage sur le bilan (contestable) d’Emmanuel Macron que sur le programme (lacunaire) du candidat Zemmour, qui attaque au marteau. « Votre tableau idyllique a une face noire : le déficit commercial, annoncé à 100 milliards pour 2022. Tous les autres pays européens sont en excédent ! » Bruno Le Maire, qui en convient volontiers en privé, est piqué. Et dès la deuxième minute, les balles volent sur le plateau.

Zemmour à Le Maire : « Ne prenez pas des grands airs ! »

Éric Zemmour dénonce l’indécision d’Emmanuel Macron, qui a validé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires, avant de changer d’avis. On s’écharpe sur le tarif de l’Arenh [Accès régulé à l’électricité nucléaire historique, ce système obligeant EDF à vendre 100 TWh de sa production à ses concurrents en dessous de son coût de revient, soit 42 euros/MWh, plombant ses capacités d’investissement, NDLR]. « Ce tarif Arenh est une catastrophe », lance Zemmour. « Comment, vous ne voulez plus du tarif régulé ? » l’interrompt Le Maire, confondant à tort deux sujets distincts. La tension monte.

Zemmour propose une baisse de la CSG sur les salaires inférieurs à 2 000 euros, financée par la suppression des allocations non-contributives aux étrangers, et une baisse de 40 à 50 milliards des impôts de production ? « Comment financez-vous ? Quel est le montant de l’addition ? » Zemmour sort de ses gonds. « Ah, ne prenez pas des grands airs quand vous parlez de financement du budget ! Vous avez porté le déficit à des niveaux jamais vus dans l’Histoire de France. Vous avez arrosé la France, vous êtes le père Noël ! Soyez un peu plus humble, 2 100 milliards de dette ! » Le Maire : « Ne vous emportez pas. Ce que vous venez de dire choque tous les Français, qui ont parfaitement compris que notre politique avec Emmanuel Macron a sauvé la France d’un désastre… » Sur les réseaux sociaux, chaque équipe applaudit la punchline de son camp, dans un parfait dialogue de sourds.

Nucléaire : combien de (futurs) réacteurs en France ?

L’ambiance, déjà électrique, vire à la cacophonie quand sont abordés les thèmes de l’identité et du « grand remplacement. » Le ministre accuse le candidat d’envoyer « une gifle en pleine figure aux citoyens français » musulmans en leur demandant de « choisir entre l’islam et la France ». « Vous êtes ignorant ou spécieux, car je n’ai jamais prétendu que les musulmans devaient choisir entre leur foi et la France. Je dis qu’ils doivent choisir entre la charia et la République. » Le Maire : « Si, vous l’avez dit ! » Zemmour : « Vous faites l’âne pour avoir du son… » Le Maire : « Je ne suis pas un âne, vous m’insultez ! » Les répliques volent si vite que les animateurs ont du mal à suivre. « C’est intolérable, M. Le Maire. Vous m’interrompez tout le temps ! » Le ministre, « horrifié » de ce qu’il entend, conclut sur « l’impérieuse nécessité de voter contre » Éric Zemmour, et contre l’extrême droite. S’attirant une flèche méprisante : « Moi, je ne fais pas carrière comme vous. Je ne soutiens pas Fillon pour l’abandonner et finir chez Macron… »

À l’issue de la soirée (un « carton d’audience », laissait déjà entendre l’équipe d’Éric Zemmour), qu’auront retenu les téléspectateurs de ces clivages exposés au grand jour ? Le choc de deux visions ou deux caricatures ?

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Qui ne s’est résumé qu’à un pugilat révélant l’agressivité de Mme SALAME et son co-équipier qui ne sont pas arrivés à discipliner et réguler ce débat plutôt devenu un pugilat verbal de marchande de poissons puisqu’une invitée était adjointe au maire de Marseille coïncidence surement… Ou ZEMMOUR avait subi la vindicte populaire des habitants des quartiers enfermé dans son véhicule !

ZEMMOUR égal à lui-même sans intérêt dont maintenant on connait les idées extrémistes bornées qui plaisent à une certaine catégorie de français lambda !

Donc une soirée télévision ratée plus que médiocre sans intérêt qui n’a rien appris de nouveau sur ce candidat mal élevé !

Et en plus très mal géré par Mme SALAME comme d’habitude ce qui n’est pas la 1ere fois dans ce type d’exercice télévisuel indiscipliné à allure de cirque indigeste et dont France 2 devrait changer les pilotes pour encadrer les débatteurs par de vrais journalistes politiques chevronnés (mais faut-il encore en trouver qui soit volontaire pour ce type de mauvais débats ou mascarades politiciennes !?)

Jdeclef 10/12/2021 11h27


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