mercredi 1 décembre 2021

En fait ces 5 candidats LR étaient tous sur la même ligne par leurs programmes et propositions ou promesses plus ou moins fumeuses ! Choix des adhérents LR mais pas de tous les électeurs français qui votent si mal !?

 

Congrès LR : ce qu'il faut retenir du dernier débat (rien de plus car un de trop…)

Lors d'un débat sans véritable confrontation, les candidats ont tenté, une dernière fois, de se démarquer pour séduire les adhérents avant le vote.

L'essentiel :

- Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse : les cinq candidats rêvent de porter la voix de la droite pour la présidentielle, et s'affrontaient dans un quatrième et dernier débat ce mardi 30 novembre sur France 2 et France Inter.

- Sécurité, immigration, pouvoir d'achat, diplomatie... Les thèmes chers à droite, déjà abordés lors des trois précédents débats, ont de nouveau été au centre des échanges, au risque pour les candidats de paraître répétitifs. Comme depuis le début de la campagne, ils ont soigneusement évité les accrochages.

- Le bilan d'Emmanuel Macron, notamment en matière de sécurité, a largement été critiqué. La candidature du polémiste Éric Zemmour, désormais officialisée, s'est également invitée dans le débat.

- Les quelque 140 000 adhérents des Républicains commenceront à voter dès ce mercredi matin, 1er décembre, à 8 heures. Le gagnant sera connu samedi après-midi, après le second tour.

23 h 57 - L'heure du vote

      
Le débat est terminé, place maintenant au vote des adhérents. Le premier tour débute ce mercredi 1er décembre à 8 heures, jusqu'à jeudi 14 heures. Un deuxième tour aura lieu de vendredi à samedi, avant l'annonce du gagnant, qui portera la candidature de la droite pour la présidentielle. Ce direct est désormais terminé, merci de nous avoir suivis.

Pour aller plus loin : la droite peut-elle battre Emmanuel Macron ?

23 h 44 - Dernier message aux adhérents
Pour conclure le débat, chaque candidat s'adresse aux adhérents, qui devront voter à partir de demain. Ils devront répondre à une question, souligne Valérie Pécresse : "Qui de nous pour battre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?" Elle appelle à la faire gagner, elle, "une femme qui tient, qui fait et qui gagne" et veut "redonner aux Français leur fierté". Xavier Bertrand, lui, appelle les adhérents à "témoigner leurs idées" mais aussi à voter utile pour le candidat en mesure de gagner. "Je leur garantis que si je gagne ce congrès, je gagnerai l'élection présidentielle." "Vous avez un choix grave entre les mains", renchérit Michel Barnier : "Battre Macron et redresser notre pays." "Je serai à la hauteur", promet l'ancien commissaire européen. Pour "que la France reste la France", Éric Ciotti veut faire triompher "les valeurs de la droite républicaine" : "Je ne crois pas qu'on gagnera au centre." "C'est parfois plus difficile d'être mesuré que radical", raille Philippe Juvin. Lui assume d'incarner "une autre droite", celle des services publics.      

23 h 41 - Mali, UE, Russie… Quel rôle pour la France dans le monde ?

      Les candidats à l'investiture de LR ont été interrogés en fin d'émission sur la place de la France dans une communauté internationale chahutée par les conflits. Exemple parmi tant d'autres : la volonté de la Pologne d'ériger un mur à sa frontière contre la vague migratoire venue de Biélorussie. "Il faut une vraie frontière, pas une passoire", a réagi Michel Barnier, qui compte augmenter le nombre de gardes-frontières aux portes du Vieux Continent. 

De son côté, Xavier Bertrand a appelé à une meilleure coopération avec la Russie pour éviter le "désordre mondial" et "sortir de la guerre froide". Éric Ciotti a également plaidé pour un rapprochement avec la Russie, pays avec lequel "nous partageons une civilisation commune", mais aussi avec les Britanniques. Idem pour Valérie Pécresse, qui, si elle est élue présidente de la République, s'attachera à restaurer le dialogue avec Moscou, Washington et Pékin. Interrogé sur le crépuscule de l'opération Barkhane au Mali, Philippe Juvin a regretté que l'armée française n'ait plus les moyens de ses ambitions. L'Hexagone doit par conséquent "passer le relais" aux forces locales.      

23 h 19 - Pas de voile dans les transports pour Ciotti

      Éric Ciotti dénonce les petites conquêtes et les grandes soumissions : "Une femme ne peut pas être réduite à un objet de convoitise pour les hommes." Le député veut renouer avec "l'histoire de la laïcité", trahie selon lui par la gauche. "La gauche a trahi ses valeurs par clientélisme électoral, comme Emmanuel Macron." Il veut interdire le port du voile à tous les usagers des services publics, dont les transports. Face à lui, Philippe Juvin rappelle qu'une telle mesure serait impossible à appliquer à l'hôpital public.      

22 h 56 - Comment restaurer la sécurité ?

      Sur la sécurité, les candidats font assaut de propositions sur ce thème cher aux adhérents. Xavier Bertrand dénonce "l'immense faillite d'Emmanuel Macron". Philippe Juvin a quant à lui ironisé : "Je crois qu'il y a un très bon livre qui s'appelle le code pénal... Il suffit de l'ouvrir." Revenant sur le bilan du quinquennat : "Mme Belloubet a supprimé les petites peines de prison." Valérie Pécresse est revenue sur son "plan Orsec pour la justice", quand Michel Barnier souhaite "un électrochoc" et demande une tolérance et une impunité zéro, s'appuyant sur une loi-programme qui s'étalerait sur toute la durée du quinquennat, "pour que la justice fonctionne et sanctionne". Éric Ciotti se dit prêt à légiférer immédiatement : "Il y a des textes, ils sont prêts, je les ai travaillés", au nom d'un "quoi qu'il en coûte sécuritaire", expression déjà utilisée par le candidat.      

22 h 44 - Interdiction de la chasse le week-end : pas touche à cette "tradition populaire"

      Un consensus s'est dégagé entre les candidats sur le plateau de France 2 : hors de question de supprimer la chasse le week-end. Éric Ciotti s'est déclaré "totalement contre" cette mesure défendue par les écologistes. Selon lui, la chasse est un "acquis de la révolution" et incarne "l'abolition des privilèges". Même son de cloche du côté de Michel Barnier, pour qui cette "tradition populaire" est pratiquée par des hommes et femmes qui "aiment la nature" et "respectent" les règles qui leur sont imposées. Pour Valérie Pécresse, interdire la chasse le week-end reviendrait à interdire cette pratique "tout court", car les chasseurs "travaillent" en semaine. Il faut plutôt donner les moyens aux chasseurs et promeneurs de "cohabiter" dans les forêts situées près des zones urbaines. "Non, on ne s'en prend pas à la chasse", a fulminé Xavier Bertrand, qui en a profité pour saluer les chasseurs, "garants de la biodiversité" et "attentifs à l'écologie". Fermant la marche, Philippe Juvin s'est également déclaré contre cette mesure.      

22 h 26 - Haro sur les éoliennes

      "Ça défigure des paysages", fustige Xavier Bertrand à propos des éoliennes. "Jamais ces satanées éoliennes ne remplaceront le nucléaire", lance le candidat, qui veut construire de nouvelles centrales nucléaires. Philippe Juvin estime que les comptes n'y sont pas, en expliquant que la France ne serait pas en mesure de construire 40 à 45 EPR pour subvenir à ses besoins énergétiques croissants. Il appelle à un moratoire sur l'éolien et promeut l'éolien maritime. Michel Barnier propose de stopper les projets en cours pour mieux les "évaluer". Comme tous ses concurrents, il propose de relancer le programme nucléaire. Éric Ciotti est clair : "Je crois en l'urgence climatique." Il affirme que "la France est l'un des pays les moins pollueurs en Europe", grâce au nucléaire, quand Valérie Pécresse estime qu'"Emmanuel Macron ne nous a pas mis sur la bonne trajectoire".      

22 h 23 - Grand ministère de l'Industrie, baisse d'impôts… Comment enrayer la désindustrialisation ?

      Comment lutter contre la désindustrialisation qui mine l'économie française depuis les années 1980 ? Chaque candidat s'est essayé à trouver une solution, à commencer par Valérie Pécresse, qui plaide pour la création d'un "grand ministère de l'Industrie et de la Recherche" ainsi que pour une baisse des charges et des impôts dans l'agriculture. Même constat pour Éric Ciotti qui compte supprimer 250 000 postes de fonctionnaires pour économiser et permettre, ainsi, de baisser les impôts et les charges pour les entreprises. Quant à Michel Barnier, il compte réduire le coût du travail dans les secteurs de l'industrie et de l'agriculture. L'ancien ministre prévoit également d'investir massivement dans les secteurs stratégiques.      

22 h 18 - Xavier Bertrand dénonce "l'agri-bashing"

      Prenant sur son temps de parole, Xavier Bertrand a tenu à intervenir sur le thème de l'agriculture, en dénonçant "un scandale franco-français" à propos de "l'agri-bashing". Le président des Hauts-de-France souhaite redonner toute leur place aux agriculteurs.      

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