mercredi 1 décembre 2021

On a déjà trop de candidats extrémistes déjantés ou qui glissent vers les extrêmes gauche droite ou verts écolos illuminés voire inclassables qui polluent la vie politique française qui n'a pas besoin de ça !

 

Cotta – Les Républicains éclipsent Éric Zemmour

CHRONIQUE. Match à distance : à 20 heures, le polémiste faisait sa première grande sortie de candidat ; 40 minutes plus tard, les cinq prétendants LR débattaient.

Si Éric Zemmour avait pensé, par sa déclaration de candidature, mardi matin, faire passer au second plan l’ultime débat des Républicains, c’est raté, et bien raté. Ni sa sombre intervention du matin, calquée, de manière trop évidente, presque caricaturale,sur l’intervention radiophonique du général de Gaulle depuis Londres en 1940, ni sa trop courte apparition, mardi soir sur TF1, n’ont porté le moindre ombrage aux cinq participants du « départage » LR, qui ont présenté dans le détail, comme si de rien n’était, leurs programmes aux auditeurs de France 2.

Tout au plus ont-ils pointé du doigt la coïncidence des dates entre l’annonce d’Éric Zemmour et leur propre débat programmatique dans laquelle Valérie Pécresse a vu surtout la preuve d’une « fébrilité » nouvelle chez le polémiste enfin candidat. Chacun est resté calme, mais n’en pensait pas moins : « Ce n’est pas ma conception de la droite », a dit Xavier Bertrand. « Les images parlent d’elles-mêmes », a commenté sobrement Michel Barnier en évoquant, sans le dire, le geste catastrophique d’Éric Zemmour à son départ de Marseille, tandis que Philippe Juvin a jugé que, par ses incessantes provocations, le polémiste « blessait » les Français. Seul, Éric Ciotti, attendu au tournant sur sa proximité avec celui pour lequel il a annoncé qu’il voterait au second tour s’il était opposé à Emmanuel Macron, a défendu le message diffusé le matin sur YouTube par l’équipe Zemmour. « Il y a dans ce clip des constats que partagent beaucoup de Français », a-t-il noté, mais sans s’attarder.

Pour fermer le ban sur le sujet, Xavier Bertrand a évacué toute compétition avec Zemmour d’une seule phrase : « Le seul candidat de la droite, a dit le président des Hauts-de-France, il est sur ce plateau ce soir. »

Et l’on passa aux choses sérieuses.

Des divergences plus assumées

Ce quatrième débat, à quelques heures du début du vote des militants LR, aurait pu être, quoique sur une chaîne de plus grande audience, le débat de trop. Cela n’a pas été le cas. Il est même sans doute un des plus révélateurs, celui dans lequel les compétiteurs ont le plus marqué leurs divergences, chacun comptant sur sa différence justement, pour emporter le vote en fin de semaine. Car, si tous étaient d’accord pour défendre l’hôpital qu’ils jugent en grande faiblesse aujourd’hui après presque deux ans de pandémie, Éric Ciotti est resté bien seul pour défendre son idée de « flat tax » de 15 % pour les contribuables, qu’ils aient le smic ou dix fois plus, tandis que Michel Barnier lui conseillait de ne pas réserver de « mauvaise surprise » aux électeurs, et de ne rien annoncer qui ne soit tenable.

Les Républicains : le grand comparatif de leur programme économique et social

Si tous étaient d’accord, derrière Xavier Bertrand, pour donner à la valeur travail tout son rôle dans la renaissance de la production française, un désaccord s’est fait jour lorsque les cinq se sont mis à parler de la suppression du nombre de fonctionnaires, pour alléger les dépenses publiques. « 200 000 », a évalué Valérie Pécresse, « Attention, pas de coupe à la hache », a protesté sévèrement Michel Barnier, tandis qu’Éric Ciotti penchait, lui, dans la ligne de sa fidélité revendiquée à François Fillon pour un nombre au moins aussi élevé d’agents publics à « dégraisser ». Quant à Philippe Juvin, dont l’expérience hospitalière est largement supérieure à celle de ses quatre compétiteurs, il a dit, le plus simplement du monde, qu’il ne croyait ni à la nécessité ni à la possibilité de réduire le nombre des fonctionnaires, à partir du moment où chacun, sur le plateau, jugeait nécessaire d’engager des milliers d’aides-soignants, et autres médecins, magistrats et policiers pour remettre de l’ordre dans la France d’aujourd’hui.

Macron, la cible

Divergences aussi, mineures, sur les éoliennes et le nombre d’EPR à construire et à ouvrir dans les dix ans qui viennent, l’entrée des étudiants étrangers en France ou la proposition émise une nouvelle fois par Michel Barnier, par volonté de brassage social, d’un service militaire à l’ancienne à laquelle Éric Ciotti a dit préférer un service national.

Politiques et nucléaire : fausse audace, vrais angles morts

Mais, pour l’essentiel, et notamment sur l’immigration, à quelques variantes sans grande importance près, les cinq sont arrivés à un équilibre subtil entre compétition et complicité. Ce qui n’allait pas de soi : il suffisait d’un mot trop haut, d’un jugement trop sec, d’une proposition trop iconoclaste pour briser l’harmonie affichée comme amicale. À aucun moment, ni dans ce dernier débat, aux nuances davantage prononcées, ni dans les autres, les prétendants à la présidence de la République n’ont cédé à l’irritation ou à la critique frontale de l’autre.

Baker, la rassembleuse

Michel Barnier a retrouvé une énergie que certains croyaient éteinte, Valérie Pécresse n’a rien perdu de sa pugnacité, Éric Ciotti est resté lui-même, siégeant, comme il l’a dit en plaisantant, le plus à droite sur le plateau de France 2. Quant à Xavier Bertrand, il s’est efforcé, et tel était bien son intérêt, de faire oublier aux autres, que, pour l’instant, il est resté depuis un mois le favori des sondages. Philippe Juvin, lui, s’est contenté de se qualifier lui-même de « modéré », sans savoir si cette position est en phase ou pas avec son électorat.

Au fond, au cours de cette soirée, de TF1 avec Zemmour à France 2 avec son quintette, il n’y a eu unanimité que sur une personne, dont au Panthéon le président de la République venait juste de dire deux heures auparavant qu’elle était la France : Joséphine Baker.

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La politique française et ses politiciens plus que médiocres et leurs vieux partis ringards inutiles au point que les citoyens en ont marre qu’on les étiquette de gauche droite ou extrêmes qu’ils subissent depuis cette Vème, république mais bien avant déjà sous la 4 eme que de Gaulle a nivelé en Vème république usée jusqu’à la corde !

Au point que les Français en 2017 avaient vilipendé ces partis usés en rejetant même leurs leaders mais en ne finissant pas le travail, car ayant élu un nouveau venu en fait du même moule comme nos précédents présidents !?

Ils croyaient avoir trouvé le fameux changement attendu depuis 40 ans mais préférant ce pseudo monarque sans couronne style ancien régime de cette Vème république monarchique et qui les considère comme des gens de peu ce petit bourgeois parvenu !?

En fait en plus ont leur colle dans les pattes ce fameux polémiste médiatique télévisuel ZEMMOUR mal élevé « cerise noire sur ce gâteau empoisonné » qui plait forcément à certains excités trublions incontrôlables !

Nos politiciens de tous bords en place et ex élus divers ont beaucoup de chance d’avoir les électeurs les plus bêtes de France et même de l’Union Européenne !

Car ils veulent le changement qu’ils rabâchent depuis des années mais tellement nuls qu’ils auront comme président MACRON (2) en 2022 et râleront encore pendant 5 ans ce qu’ils savent faire de mieux !

Nos concitoyens sont d’incurables individualistes partisans du chacun pour soi versatiles incapables de s’unir pour élire un président qui change de ce panel de politiciens usés de cette classe politique sclérosée pour améliorer leur quotidien et redresser la France qui sombre lentement, mais surement !

Jdeclef 01/12/2021 12h00


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