Cotta – Les Républicains
éclipsent Éric Zemmour
CHRONIQUE. Match à
distance : à 20 heures, le polémiste faisait sa première grande
sortie de candidat ; 40 minutes plus tard, les cinq prétendants LR
débattaient.
Si
Éric Zemmour avait pensé, par sa déclaration de candidature, mardi matin, faire
passer au second plan l’ultime débat des Républicains, c’est raté, et bien
raté. Ni sa sombre intervention du matin, calquée, de manière trop évidente,
presque caricaturale,sur l’intervention radiophonique du général de Gaulle
depuis Londres en 1940, ni sa trop courte apparition, mardi soir sur TF1, n’ont
porté le moindre ombrage aux cinq participants du « départage » LR, qui
ont présenté dans le détail, comme si de rien n’était, leurs programmes aux
auditeurs de France 2.
Tout au plus ont-ils pointé du doigt la coïncidence des dates
entre l’annonce d’Éric Zemmour et leur propre débat programmatique dans
laquelle Valérie Pécresse a vu surtout la preuve d’une « fébrilité »
nouvelle chez le polémiste enfin candidat. Chacun est resté calme, mais n’en
pensait pas moins : « Ce n’est pas ma conception de la droite »,
a dit Xavier Bertrand. « Les images parlent d’elles-mêmes », a
commenté sobrement Michel Barnier en évoquant, sans le dire, le geste
catastrophique d’Éric Zemmour à son départ de Marseille, tandis que Philippe
Juvin a jugé que, par ses incessantes provocations, le polémiste
« blessait » les Français. Seul, Éric Ciotti, attendu au tournant sur
sa proximité avec celui pour lequel il a annoncé qu’il voterait au second tour
s’il était opposé à Emmanuel Macron, a défendu le message diffusé le matin sur
YouTube par l’équipe Zemmour. « Il y a dans ce clip des constats que
partagent beaucoup de Français », a-t-il noté, mais sans s’attarder.
Pour fermer le ban sur le sujet, Xavier Bertrand a évacué
toute compétition avec Zemmour d’une seule phrase : « Le seul
candidat de la droite, a dit le président des Hauts-de-France, il est sur ce
plateau ce soir. »
Et l’on passa aux choses sérieuses.
Des divergences plus assumées
Ce quatrième débat, à quelques heures du début du vote des militants
LR, aurait pu être, quoique sur une chaîne de plus grande audience, le débat de
trop. Cela n’a pas été le cas. Il est même sans doute un des plus révélateurs,
celui dans lequel les compétiteurs ont le plus marqué leurs divergences, chacun
comptant sur sa différence justement, pour emporter le vote en fin de semaine.
Car, si tous étaient d’accord pour défendre l’hôpital qu’ils jugent en grande
faiblesse aujourd’hui après presque deux ans de pandémie, Éric Ciotti est resté
bien seul pour défendre son idée de « flat tax » de 15 % pour
les contribuables, qu’ils aient le smic ou dix fois plus, tandis que Michel
Barnier lui conseillait de ne pas réserver de « mauvaise surprise »
aux électeurs, et de ne rien annoncer qui ne soit tenable.
Les Républicains : le grand comparatif de leur
programme économique et social
Si tous étaient d’accord, derrière Xavier Bertrand, pour donner à
la valeur travail tout son rôle dans la renaissance de la production française,
un désaccord s’est fait jour lorsque les cinq se sont mis à parler de la
suppression du nombre de fonctionnaires, pour alléger les dépenses publiques.
« 200 000 », a évalué Valérie Pécresse, « Attention, pas de
coupe à la hache », a protesté sévèrement Michel Barnier, tandis qu’Éric
Ciotti penchait, lui, dans la ligne de sa fidélité revendiquée à François
Fillon pour un nombre au moins aussi élevé d’agents publics à
« dégraisser ». Quant à Philippe Juvin, dont l’expérience
hospitalière est largement supérieure à celle de ses quatre compétiteurs, il a
dit, le plus simplement du monde, qu’il ne croyait ni à la nécessité ni à
la possibilité de réduire le nombre des fonctionnaires, à partir du moment où
chacun, sur le plateau, jugeait nécessaire d’engager des milliers
d’aides-soignants, et autres médecins, magistrats et policiers pour remettre de
l’ordre dans la France d’aujourd’hui.
Macron, la cible
Divergences aussi, mineures, sur les éoliennes et le nombre d’EPR
à construire et à ouvrir dans les dix ans qui viennent, l’entrée des étudiants
étrangers en France ou la proposition émise une nouvelle fois par Michel
Barnier, par volonté de brassage social, d’un service militaire à l’ancienne à
laquelle Éric Ciotti a dit préférer un service national.
Politiques et nucléaire : fausse audace, vrais angles
morts
Mais, pour l’essentiel, et notamment sur l’immigration, à quelques
variantes sans grande importance près, les cinq sont arrivés à un équilibre
subtil entre compétition et complicité. Ce qui n’allait pas de soi : il
suffisait d’un mot trop haut, d’un jugement trop sec, d’une proposition trop
iconoclaste pour briser l’harmonie affichée comme amicale. À aucun moment, ni
dans ce dernier débat, aux nuances davantage prononcées, ni dans les autres, les
prétendants à la présidence de la République n’ont cédé à l’irritation ou à la
critique frontale de l’autre.
Baker, la rassembleuse
Michel Barnier a retrouvé une énergie que certains croyaient
éteinte, Valérie Pécresse n’a rien perdu de sa pugnacité, Éric Ciotti est resté
lui-même, siégeant, comme il l’a dit en plaisantant, le plus à droite sur
le plateau de France 2. Quant à Xavier Bertrand, il s’est efforcé, et tel était
bien son intérêt, de faire oublier aux autres, que, pour l’instant, il est
resté depuis un mois le favori des sondages. Philippe Juvin, lui, s’est
contenté de se qualifier lui-même de « modéré », sans savoir si cette
position est en phase ou pas avec son électorat.
Au fond, au cours de cette soirée, de TF1 avec Zemmour à
France 2 avec son quintette, il n’y a eu unanimité que sur une
personne, dont au Panthéon le président de la République venait juste de dire
deux heures auparavant qu’elle était la France : Joséphine Baker.
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La politique
française et ses politiciens plus que médiocres et leurs vieux partis ringards inutiles
au point que les citoyens en ont marre qu’on les étiquette de gauche droite ou extrêmes
qu’ils subissent depuis cette Vème, république mais bien avant déjà sous la 4
eme que de Gaulle a nivelé en Vème république usée jusqu’à la corde !
Au point
que les Français en 2017 avaient vilipendé ces partis usés en rejetant même leurs
leaders mais en ne finissant pas le travail, car ayant élu un nouveau venu en
fait du même moule comme nos précédents présidents !?
Ils
croyaient avoir trouvé le fameux changement attendu depuis 40 ans mais préférant
ce pseudo monarque sans couronne style ancien régime de cette Vème république
monarchique et qui les considère comme des gens de peu ce petit bourgeois
parvenu !?
En fait
en plus ont leur colle dans les pattes ce fameux polémiste médiatique télévisuel
ZEMMOUR mal élevé « cerise noire sur ce gâteau empoisonné » qui plait
forcément à certains excités trublions incontrôlables !
Nos politiciens
de tous bords en place et ex élus divers ont beaucoup de chance d’avoir les
électeurs les plus bêtes de France et même de l’Union Européenne !
Car ils
veulent le changement qu’ils rabâchent depuis des années mais tellement nuls qu’ils
auront comme président MACRON (2) en 2022 et râleront encore pendant 5 ans ce
qu’ils savent faire de mieux !
Nos
concitoyens sont d’incurables individualistes partisans du chacun pour soi
versatiles incapables de s’unir pour élire un président qui change de ce panel
de politiciens usés de cette classe politique sclérosée pour améliorer
leur quotidien et redresser la France qui sombre lentement, mais surement !
Jdeclef 01/12/2021
12h00
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