INFO LE
POINT. Remaniement en vue à l’Élysée
Depuis la
présidentielle, certains conseillers ont quitté le Château, d’autres sont sur
le départ. Emmanuel Macron réfléchit à « repolitiser » la présidence.
Communicant
reparti dans le privé, plume sur le départ, conseillère culture promue
ministre… Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, le Château se vide petit à
petit et l'organigramme de la présidence se retrouve rempli de trous.
« On bricole, il y a plein de gens qui manquent », narre un
collaborateur, tandis qu'au sein du pouvoir, ils sont nombreux à expliquer le
flottement du début de second mandat par une équipe atrophiée au sommet de
l'État. Le sort des conseillers encore en poste est suspendu à une vaste
restructuration du cabinet du président de la République. Tous ont signé
un avenant prolongeant leur contrat jusqu'au 15 juillet. « Comme des
footballeurs ! » sourit l'un d'eux.
Au-delà, c'est le grand flou. Certains ont fait part de leur désir
de quitter l'Élysée, essorés par le précédent quinquennat, ou simplement
désireux de passer à autre chose. D'autres, au contraire, ont clairement
indiqué à Emmanuel Macron qu'ils étaient disponibles pour poursuivre
l'aventure… En sus des questions personnelles et de ressources humaines, le
président planche, selon nos informations, sur une vaste réorganisation de la
présidence. « Ce sera le dernier étage de la fusée. Il a géré les
investitures, composé son gouvernement. Après les législatives, il va
devoir remplacer d'éventuels ministres battus et pourvoir les postes
encore vacants, secrétariats d'État ou ministres délégués. Ça devrait prendre
dix jours. Ensuite, il va s'atteler à la restructuration de l'Élysée »,
confirme-t-on dans l'entourage du chef de l'État. « Il veut voir quel est
l'environnement politique avant de décider quel sera son cabinet, le rôle de
son secrétaire général », ajoute un proche.
En effet, le
patron des Marcheurs a exprimé la volonté de réinventer le fonctionnement
du Château, qu'il juge trop lourd et donc pas assez efficace. Quand il
s'échappe le week-end à La Lanterne avec son épouse, Emmanuel Macron
part bien souvent avec 50 à 60 notes sous le bras. Des
documents bien trop bavards qu'il annote et qui repartent ensuite sur le bureau
des conseillers concernés, pour être retravaillés. Désormais, il voudrait les
voir en direct pour éviter ces allers et retours permanents. Le président
considère aussi que ses collaborateurs passent un temps démesuré dans les
réunions interministérielles à Matignon. « Les RIM,
c'est son obsession du moment », confie un proche du chef de l'État.
« Pour lui, les conseillers doivent être force d'imagination et de
proposition, pas d'application. Le président veut donc des conseillers moins
techniciens, plus imaginatifs. » En clair, le locataire de l'Élysée
cherche à « repolitiser » la maison, à en faire un lieu d'émulation
et d'impulsion moins cloisonné et moins bureaucratique. Voilà les prétendants
prévenus.
Remaniement
En dépit des critiques en interne, Alexis Kohler, le puissant
secrétaire général de la présidence, est conforté à son poste. Et même
plus : le bras droit historique d'Emmanuel Macron, la « tour de
contrôle », a son mot à dire sur cette restructuration. À la faveur des
changements à venir, le haut fonctionnaire souhaite notamment augmenter le
nombre de conseillers communs entre l'Élysée et Matignon. Au début du
quinquennat précédent, le chef de l'État avait décidé qu'une dizaine de
collaborateurs techniques seraient partagés entre la rue du
Faubourg-Saint-Honoré et la rue de Varenne. « AK » met aussi son nez
dans la composition des cabinets ministériels. « Il livre des
organigrammes clé en main aux nouveaux ministres », raconte un conseiller
de l'exécutif.
Présidentielle : les hommes du président-candidat
Macron
Autre départ
symbolique du cabinet d'Emmanuel Macron : celui de Jonathan Guémas,
l'actuelle « plume » du président. Le conseiller discours, très
apprécié du président, va rejoindre son ancien compère Clément Léonarduzzi chez
Publicis, comme l'a révélé L'Opinion.
Une perte pour le chef de l'État, tant le jeune normalien s'est révélé
indispensable dans son équipe et durant la campagne. « C'est une plume
inspirée et rapide. Il écrit ce que va dire le président avant que lui-même n'y
ait pensé », encense l'un de ses collègues. Ancien proche de Gérard
Collomb, Jonathan Guémas a hésité à se présenter aux élections législatives en
Ille-et-Vilaine. Avant de lui accorder son bon de sortie, Emmanuel Macron l'a
chargé de travailler sur les contours du Conseil national de la refondation et
sur une éventuelle prise de parole sur le sujet. Jonathan Guémas a aussi rédigé
à la hâte, avec le président, sa déclaration surprise depuis le tarmac de
l'aéroport d'Orly appelant les Français à lui donner une majorité dimanche. Preuve
de la confiance qu'il accorde à son protégé, le chef de l'État lui a aussi
demandé de plancher avec l'eurodéputé Stéphane Séjourné sur la future charte
des valeurs du parti Renaissance.
Après la nomination de Rima Abdul-Malak comme ministre de la
Culture, Emmanuel Macron doit trouver un nouveau conseiller en la matière.
Emmanuel Bonne, sherpa et conseiller G20, en première ligne depuis le début de
l'offensive russe en Ukraine, serait aussi sur le départ. Un temps cité comme
démissionnaire, le directeur de cabinet, Patrick Strzoda, en poste depuis 2017,
pourrait finalement conserver ses fonctions. L'ancien journaliste Bruno
Roger-Petit, en charge du volet mémoriel, devrait poursuivre à son poste. Quant
au conseiller politique informel Thierry Solère, il pourrait bien avoir renoncé
à se représenter aux élections législatives pour être officiellement intégré à
l'organigramme.
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Difficiles
pour le président qui risque d'avoir une majorité relative et donc moins de
pouvoir pour gouverner le pays à sa guise !?
Ce remaniement
ministériel est presque obligatoire car trop issu de l’ancien gouvernement de « pattes
cassées » serviles inféodés ou président et qui devra composer avec la
majorité (si relative) et pas majoritaire au président et à sa 1ere ministre si
elle est encore en poste !?
L’issue
de ces élections législatives donnera le ton du nouveau gouvernement choisit par
le président, car il paiera son peu d’implication dans ces campagnes que ce
soit la présidentielle ou ces législatives croyant que la gestion de son
quinquennat 2022/2027 coulait de source après son 1er quinquennat pourtant
médiocre !
Et par sa
faute s’étant trop moqué des Français lambda comme d’habitude en propulsant en
avant les extrémistes de tous bords qu’il disait combattre fiasco intellectuel
de sa part contre M LE PEN qui avec quand même 42 % de suffrage à la
présidentielle et surtout l’opportuniste plus malin que lui en 2017 avec MELENCHON
et son parti LFI qui a réussi à fédérer sous la même bannière fourretout des mécontents
en cette « NUPES » !?
Car là
ces Français qui réclament le changement depuis 40 ans ont votés différemment et
quelque soit le résultat laissera des traces jusqu’en 2027 !
À moins
que le président dissolve l’Assemblée nationale mais que de temps perdu alors
que notre pays est en situation difficile inflationniste et en économie de
guerre avec une épée de DAMOCLES au-dessus de nos têtes que notre petit pseudo monarque
ne saura pas parer ne sachant que bavarder !
Qui
aurait cru que ces législatives seraient « la cerise sur un gâteau déjà empoisonné »
on verra le 19/6 !?
Jdeclef 16/06/2022
14h28
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