vendredi 17 juin 2022

Mais quelle autorité a-t-il cet ex-président UMP/LR : L'exemple du pouvoir qui trouble le cerveau d'ex dirigeants français comme une drogue puissante et incurable !

 


Trois fieffés coquins sur cette photo

Législatives : quelle mouche a donc piqué Nicolas Sarkozy ?

En prenant le parti de candidats macronistes contre sa propre famille, l’ancien président court le risque de perdre toute autorité sur son camp.

LES PRESIDENTS DE NOTRE REPUBLIQUE REJETES PAR LES FRANÇAIS OU DEMISSIONNAIRES NE DEVRAIENT PAS POUVOIR ETRE REELUS !?

La trahison, en politique, ce n'est pas grave. » Ainsi parle Nicolas Sarkozy. Cette sentence est restée gravée dans la tête du convive, fidèle Marcheur de son état, qui lui exposait au cours d'un déjeuner en tête-à-tête la difficulté d'Emmanuel Macron à dénicher des personnalités de confiance. L'ancien président, persiflent ses détracteurs, en connaît un rayon, lui qui traîna longtemps le méchant surnom de « Brutus ». « Son parcours a toujours été teinté d'opportunisme : souvenez-vous de la façon dont il a trahi Pasqua, puis Chirac pour Balladur. En 2016, quand l'électorat de droite ne l'a pas choisi à la primaire, il a tout fait ensuite pour saborder le parti », éreinte un député LR de la jeune génération, pas tendre face à la conversion macroniste de celui qui fut longtemps le patriarche incontesté à droite. Lorsque Gérald Darmanin l'avait appelé, en 2017, pour l'aviser de la proposition d'Emmanuel Macron de rejoindre le gouvernement, il lui avait répondu qu'on ne refusait pas l'appel à servir son pays en le priant de ne pas le recontacter s'il lui prenait l'idée saugrenue de décliner.

Se faire des ennemis est un art. Nicolas Sarkozy, ces derniers mois, s'y exerce avec une ténacité méritoire. Après avoir ulcéré une partie de son camp en tournant le dos à sa candidate pour l'Élysée, l'ancien chef de l'État a pris le risque ces jours-ci de rompre définitivement avec sa famille politique. « Quelle famille ? Il est macroniste ! Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'étonne : il a appelé à se ranger derrière Macron. Il est parti. C'est fini, fini ! » mitraille le même député LR. Son crime ? Avoir reçu ou apporté son soutien à des candidats de la coalition macroniste Ensemble engagés aux législatives face à des élus Républicains, qui furent, pour certains, ses fervents soutiens. En privé, Éric Ciotti, habitué des canapés crème du 77 rue de Miromesnil (Paris 8e), ne décolère pas de l'amicale vidéo enregistrée par Sarkozy en faveur de Marine Brenier. Candidate ex-LR transfuge à LREM dans les Alpes-Maritimes, la jeune femme est, circonstance plus qu'aggravante aux yeux de Ciotti, une proche de Christian Estrosi. « Un coup de p… ! » s'étouffe un sarkozyste historique qu'on était davantage habitué à entendre chanter les louanges du « patron ».

Michel Richard – Nicolas Sarkozy, touché… coulé ?

« Minable. Indigne. Traître »

Pis, on découvre dans Le Parisien que l'ancien président a reçu dans ses bureaux ce mercredi Astrid Panosyan-Bouvet, aspirante députée macroniste dans la 4e circonscription de Paris. Un profil intéressant pour cet homme toujours avide de compléter son carnet d'adresses : épouse de feu Laurent Bouvet, elle a participé à la fondation d'En marche ! et est fortement pressentie pour intégrer le gouvernement si elle s'imposait au second tour, après avoir arraché 41 % au premier. L'affaire ne serait pas si choquante pour la droite si son adversaire n'était pas la députée LR sortante Brigitte Kuster. Historique du parti, ne connaît-elle pas les Sarkozy depuis quatre décennies ? Estomaqué, le maire LR du 17e arrondissement de Paris, Geoffroy Boulard, a décroché son téléphone pour prévenir les proches de « l'ex » : « Je vais être violent. » Avant de rédiger un tweet au canon accusant « l'ex » de vouloir « sauver sa peau » en allusion à ses ennuis judiciaires : « Minable. Indigne. Traître. » « Brigitte vit ce que j'ai vécu », lâche en privé Valérie Pécresse. Signe de l'ampleur du choc, les sarkozystes eux-mêmes peinent à dissimuler leur désarroi. Gardien du temple, Pierre Charon s'est fendu d'un tweet très élégant de soutien à Brigitte Kuster : « Quand on a la chance d'avoir cette députée, ON LA GARDE (sic) ! » De retour d'un séjour à Abou Dhabi, Sarkozy n'avait pas, jeudi matin, pris contact avec Brigitte Kuster pour s'expliquer. « Il est mort… À droite parce qu'il n'a pas fait le communiqué qu'il fallait pour soutenir Pécresse en janvier. Et chez Macron parce qu'il lui a vendu une marchandise avariée en lui promettant de ramener trente députés qui sont devenus trois », analyse, clinique, un habitué du « 77 ».

« Mais à quoi joue-t-il ? » : Nicolas Sarkozy perturbe la ligne LR

Quelle mouche l'a donc piqué ? « Il reçoit toute la journée des gens qui ne pensent pas comme lui, son carnet de bal est plein. Quand il voit des ministres, ça ne fait pas autant de bruit ! Il est de bonne foi », plaide un fidèle. « Le fait de le rencontrer n'est pas une marque de soutien. Il n'a jamais fermé sa porte et ça n'avait pas vocation à se savoir », complète un autre, qui insiste sur « l'amitié et l'affection » de l'ancien président pour Kuster. Politique roué, il ne pouvait pourtant pas ignorer que la macronie aurait la tentation de populariser cette entrevue à l'aube du second tour de législatives cruciales pour le pouvoir. « On n'en demandait pas tant », s'esclaffe un haut dignitaire du parti présidentiel, pas mécontent de cette pagaille à droite. Rue de Miromesnil, on assure que Panosyan-Bouvet a été reçue à sa demande et on regrette que Kuster n'ait pas, pour sa part, sollicité de rendez-vous. Ces derniers jours, Sarkozy s'est ainsi entretenu avec le candidat Ensemble Benjamin Haddad et son rival LR, l'avocat Francis Szpiner, tous deux en lice dans la 14e circonscription de la capitale. Une explication un peu courte ? « Il avait fait ça aussi avec Pécresse en expliquant qu'elle s'y prenait mal avec lui. Ce n'est jamais de sa faute », peste un pécressiste.

Présidentielle : Nicolas Sarkozy et « le melon » de Valérie Pécresse

Politique du pire

« Pour déranger l'ancien président, j'ai toujours considéré qu'il fallait avoir une bonne raison ou un service à lui demander. Moi, je ne lui ai jamais rien demandé », confie Brigitte Kuster, contactée par Le Point. Profondément blessée et inondée de messages de soutien, celle qui fut la présidente de son comité de soutien parisien en 2016 s'avoue interdite. « Pourquoi a-t-il besoin d'aller soutenir une ex-socialiste qui le cache bien sur son CV ? Il savait très bien qu'il serait instrumentalisé, il est entouré de pros ! C'est un coup de poignard, mais c'est plus mauvais pour lui que pour moi : je suis un petit soldat, je n'ai jamais cherché à prendre la lumière. C'est indéfendable… » Et de dévoiler que la macronie a récemment tenté de la débaucher, en vain : « Moi, je fais de la politique comme ça, je suis fidèle. » À bon entendeur...

Depuis 2017, l'ancien président est engagé dans un flirt assumé avec Emmanuel Macron, ce président si poli et républicain à son endroit, avec qui il partage un souverain mépris pour François Hollande. Au point de lui souffler des noms lors de remaniements – « S'il avait suivi mon conseil et pris Christine Lagarde à Matignon, ça aurait été autre chose », rouspète-t-il ces temps-ci – et d'avoir appelé son camp à nouer un accord politique avec son jeune successeur. La guerre en Ukraine et l'avis de tempête sur l'économie n'ont fait que le renforcer dans sa conviction. « On ne peut pas être dans la politique du pire », répète celui qui a fait face à la grave secousse économique de 2008. « Le pays va mal. On ne peut pas être dans une opposition stérile. On doit être la boussole qui aiguille vers la droite la politique du gouvernement. On doit revoir nos codes d'opposition », plaide un proche.

À la fin, quand Macron est parti serrer des mains, Sarko a emboîté le pas de Brigitte comme un toutou !

Reste une question déterminante : de quelle influence le patriarche dispose-t-il encore sur un parti qui réprouve très majoritairement ses choix ? Lui qui était la plus haute autorité morale de la droite voit sa famille détourner le regard. « Il nous a quand même achevés. Je n'ai même plus envie d'aller le voir. Pourtant on s'entend bien. Mais je me dis que, franchement, nous tirer dessus comme ça », confesse une personnalité en vue du parti. Il y a peu, dans Le Point, le numéro trois de LR, Aurélien Pradié, l'a ravalé au rayon des antiquités en appelant à la rupture avec le sarkozysme. Ceux-là mêmes à qui il inspirait encore crainte et respect se lâchent. Tel ce cadre LR qui raille un manque de vista : « Il avait dit à Pécresse en février que Poutine n'envahirait jamais l'Ukraine ! » Ou cet autre qui a souri devant la cérémonie organisée en l'honneur de la reine Elizabeth II sous l'Arc de Triomphe : « À la fin, quand Macron est parti serrer des mains, Sarko a emboîté le pas de Brigitte comme un toutou ! C'était à la fois pitoyable et risible. » « La passation des pouvoirs à l'Élysée était humiliante, on avait l'impression qu'il venait chercher son susucre », achève une haute personnalité de LR, comme soulagée : « Enfin, l'ombre tutélaire est terminée. »

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Il n' a pas voulu soutenir la candidate de son parti V.PECRESSE ?!

On a bien vu son rapprochement avec E.MACRON Il fait bien partie de ces ex présidents qui ont raté leurs réélections comme F.HOLLANDE mais qui se verrait bien revenir sans amour propre tournant leur veste en allant dans le sens du vent politique du moment grand donneur de leçon gonflé d'orgueil par leur ancienne fonction de pseudo monarque ayant trop de pouvoir que lui donne cette Veme république devenue monarchique qu'il faudrait changer !

Car devenue pseudo démocratique et qui a permis la venue des extrémistes gauche ou droite et autres marginaux d’arriver en masse et semer le désordre et insécurité anarchique qui est déjà chez nous et que nous subissons au quotidien !

Car dirigé par des dirigeants bienpensant donneurs de leçons hypocrites qui ignorent le peuple lambda ne pensant qu’à eux et leur monde cultivant ce « chacun pour soi » pour mieux diviser les Français qui est leur principal défaut qui encourage leur versatilité mais là semble-t-il ces mêmes Français ont commencé à réfléchir et peut être à mieux voter pour eux ce qu’ils ne faisaient plus depuis 40 ans !?

Attendons peut-être une confirmation de cette tendance d’opposition à la macronie et son président à ces élections législatives le 19/6 Si les électeurs ne se dégonflent pas comme des baudruches percées craignant le lendemain de ce qui serait l’ébauche d’un changement qu’ils réclament depuis des décennies et une leçon donné au président qui les dédaigne et se moque d’eux trop souvent!

Jdeclef 17/06/2022 10h22 

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