E.MACRON : à force de croire qu'il pouvait enfoncer une porte ouverte : Sauf qu'elle était plus dure qu'il ne croyait !?

 

Coignard – Pour Emmanuel Macron, il y a urgence !

CHRONIQUE. Le président a joué la montre à plusieurs reprises. Le séisme du second tour des législatives l’oblige à sortir de cette tactique perdante.

QU’IL EN PROFITE POUR TRAVAILLER QU’IL ARRETE SES TACTIQUES FUMEUSES ET TRAVAILLE ENFIN POUR LES FRANÇAIS ET LA France ?!

Les dégagistes sont dégagés ! Surtout les premiers et les plus emblématiques d'entre eux : Richard Ferrand, ex-socialiste et ci-devant président de l'Assemblée nationale, mécanicien en chef de la macronie, se vantait en 2017 d'avoir la carte 001 du mouvement En marche ! ; Christophe Castaner, ex-socialiste aussi et chef du groupe LREM au Palais-Bourbon, avait revendiqué dans Le Point la « dimension amoureuse » de sa relation au chef de l'État. Ils ont tous deux été battus au second tour de ces législatives historiques, qui dessine un paysage politique inédit. L'élimination de ces proches parmi les proches ne peut pas laisser Emmanuel Macron indifférent, parce qu'elle suggère un rejet qui le concerne personnellement.

Il y a deux mois, il était le premier président de la V^e République réélu sans sortir d'une période de cohabitation. Il avait joué la non-campagne et il avait gagné. Pour les législatives, il a joué la non-campagne et il a perdu. Non seulement il ne bénéficie pas de l' « amplification » qu'il avait obtenue en 2017, et qui avait été accordée à ses prédécesseurs, mais il est victime d'un véritable « rétrécissement » : 245 députés, très loin des 289 élus nécessaires pour disposer de la majorité absolue. Même François Mitterrand, en 1988, n'avait pas essuyé un tel camouflet après sa réélection.

Législatives : les grands gagnants, les grands perdants

Le risque d'une France ingouvernable

Le risque de se trouver dans l'incapacité de gouverner ne peut manquer de faire réfléchir le président. Mais, cette fois, pour changer, il doit réfléchir vite. Toute procrastination serait interprétée comme un signe de faiblesse, pour ne pas dire de panique. Il déteste devoir agir sous pression ? Sûrement, mais le temps du « maître des horloges » est bel et bien révolu.

Pourtant, et c'est inquiétant, les rares membres de sa majorité qui ont pris la parole hier soir n'ont pas semblé prendre la mesure de la situation. La Première ministre Élisabeth Borne a de nouveau agité le danger que représentent les extrêmes, un plat réchauffé qui écœure les Français. Gérald Darmanin a fait de même, et a même frôlé le triomphalisme, fanfaronnant sur le fait que Jean-Luc Mélenchon a perdu son pari. C'est vrai, mais ce n'est heureusement plus le sujet. Stanislas Guerini, toujours patron du parti présidentiel et réélu d'un cheveu à Paris, a assuré que le gouvernement auquel il appartient allait dérouler ses réformes avec tant de brio qu'il pourrait convaincre au-delà de sa majorité. Bref, les mêmes refrains qu'à l'ordinaire.

Les leçons explosives des législatives

Des temps extraordinaires

Sauf que, comme dirait Emmanuel Macron, nous vivons des temps extraordinaires, y compris en politique intérieure. Des temps qui exigent de sa part une prise de parole rapide et claire. Comment interprète-t-il cette séquence ? Y voit-il la conséquence d'avoir été réélu « par défaut » ?

Quelles sont ses intentions, notamment quant à la formation du nouveau gouvernement ? Trois ministres battues doivent être remplacées, et il est permis de se demander si Élisabeth Borne, certes élue dans le Calvados, sera la meilleure pour prononcer un discours de politique générale dans un climat de haute tension. Et puis quels sont finalement le calendrier des réformes qu'il prévoit de mettre en œuvre et la méthode pour y parvenir ? Il faudra que le président trouve mieux, cette fois, que son projet fumeux de Conseil national de refondation !

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Elle lui est revenue comme une claque dans la face !

En n’écoutant pas les Français qu'il croyait connaitre, les prenant pour des niais, « ces gens de peu » qu'il dédaignait car n'étant pas de son monde de petits bourgeois parvenus!?

Et surtout en gouvernant comme un pseudo monarque dont la couronne vient de tomber cette fois à côté de sa tête !

Car se moquer des Français de toutes classes comme il l'a fait est surement sa principale erreur, piégé par son d’égo démesuré que l’on a déjà vu chez tous nos ex-présidents, en plus en divisant « le peuple d’en bas », ce qui a mis en lice ces extrémistes ou populistes de tous bords pendant ces élections législatives dont il n'a pas vu l'importance ne faisant pas de vraies campagnes électorales ni débats que réclamait les Français (ne jugeant pas cela important ?!)

Tout comme pour la présidentielle d’ailleurs mais différente car nos concitoyens l’avaient réélu par crainte du lendemain et de la situation internationale ukrainienne ce croyant peut être mieux protégé par ce petit roitelet une utopie de ce petit bavard s’écoutant parler pour ne rien dire avec ses discours alambiqués à sens unique, mais comme ses opposants politiciens de tous bords et leurs partis ringards étaient d’une médiocrité lamentable ils ont fait bonne fortune bon cœur et l’ont réélu !

Pour la suite ce n’est pas une catastrophe il est encore là jusqu’en 2027 avec une majorité relative passable même insuffisante obligé de travailler avec l’opposition de tous bords et il faudra qu’il travaille plus pour faire passer ces reformes ou plans fumeux divers style CNR ou autres dont la liste s’allonge ?!

Car nous sommes encore en démocratie dans cette V eme république obsolète qu’il faudrait changer avec un parlement de députés élus par tous les Français et pas encore en démocrature !

Merci à ces Français de tous bords et toutes conditions d’avoir dit « NON » ils retrouvent enfin leurs libertés d’expression pour essayer de reprendre leur destin en main dans cette Vème république qui donne trop de pouvoir à un seul homme qui se prend encore pour un monarque de l’ancien régime !?

Jdeclef 20/06/2021 10h50