mardi 18 août 2020

Mayotte est une île gangrenée par une importante immigration comorienne !


Mayotte, théâtre de violences et d'affrontements entre bandes

Les habitants dénoncent l'insécurité qui règne dans la région. « Il manque 500 agents des forces de l'ordre dans l'île », estime un collectif de citoyens.


Des affrontements entre bandes rivales à coups de machette, des habitants agressés, des maisons brûlées, des forces de l'ordre et des pompiers attaqués… Mayotte est en proie à des violences récurrentes qui conduisent ses habitants à en appeler au gouvernement. Samedi 15 août, ces affrontements entre bandes ont fait un mort et quatre blessés graves, ainsi que des dégâts matériels à Mamoudzou, chef-lieu de cette île française de l'océan Indien, et à Koungou. Les jeunes, armés de coupe-coupe, de cocktails Molotov et de pneus enflammés, ont également incendié une case en tôle et semé la terreur parmi la population. Les pompiers appelés en renfort ont été menacés et ont dû rebrousser chemin. Les élus et la préfecture ont condamné « fermement » dans un communiqué commun dimanche des « actes d'une violence inadmissible et rarement atteinte », qui duraient « depuis trois jours ».
Les violences sont le lot quasi quotidien de Mayotte, devenue département français en 2011. Début juin, des soignants du dispensaire de Kahani avaient manifesté, malgré l'épidémie de Covid-19, pour dénoncer l'insécurité autour de leur lieu de travail. En février, un candidat aux municipales à Dembéni a été violemment agressé à la sortie d'une réunion publique avec une boule de pétanque, dans un contexte de règlement de comptes entre bandes rivales. En 2018, c'est après l'intrusion violente d'une centaine de jeunes au sein du lycée de Kahani qu'une grève de trois mois contre l'insécurité avait paralysé l'île.


À Mayotte, Emmanuel Macron face au défi de l'immigration
« La situation n'est pas nouvelle, depuis des années je fais part de mon inquiétude quant à un risque réel de guerre civile entre communautés », explique le député Les Républicains Mansour Kamardine à l'Agence France-Presse. Il évoque des « guerres entre villages de la part de hordes de jeunes équipés d'armes blanches ». Mayotte « subit depuis des années l'anarchie importée par la communauté comorienne entrée et installée illégalement sur notre île dans des bidonvilles », argue lundi le Collectif des citoyens de Mayotte, dans une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Selon l'Insee, la moitié de la population de Mayotte est de nationalité étrangère, dont une grande majorité vit clandestinement sur le territoire. Les trois quarts de la population (77 %) vivent sous le seuil de pauvreté national et près de la moitié des Mahorais ont moins de 18 ans.

Un sentiment d'abandon

Pour le collectif, « ces jeunes ont été abandonnés et livrés à eux-mêmes par leurs parents clandestins ; (…) ils ont grandi en marge de la société et ont développé une délinquance de survie qui s'est muée, en grandissant avec ses auteurs, en criminalité organisée en bandes ». Mais, « en l'absence de structures adaptées locales, l'appareil judiciaire et éducatif choisit quasiment systématiquement de remettre ces mineurs ultra-violents en liberté », assure le collectif, qui réclame « plus de fermeté ». « Il manque 500 agents des forces de l'ordre dans l'île », estime Mansour Kamardine, qui déplore que les effectifs de police et de gendarmerie soient taillés pour une population officielle de 270 000 habitants, alors qu'elle serait officieusement « de plus de 400 000 ».
Coronavirus : course contre la montre à Mayotte
Le préfet de Mayotte avait lancé en mars, juste avant le confinement, un plan pour enrayer ces violences, basé notamment sur une présence accrue des forces de l'ordre sur les axes routiers et aux abords des établissements scolaires, et le recrutement de 600 bénévoles, chargés d'aller au contact des jeunes désœuvrés. Le collectif et le député font part d'un sentiment d'abandon, qui a poussé certains à se faire justice eux-mêmes : trois hommes ont récemment été poursuivis pour avoir séquestré et « corrigé » un présumé délinquant. Une marche blanche pour les soutenir a réuni près de 3 000 personnes, en plein confinement. Les autorités ont annoncé l'organisation « au plus tôt des assises de la sécurité, des réunions fréquentes du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) », afin de « trouver des solutions pérennes et globales avec les parents, les jeunes, les associations ».
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Depuis surtout que cette île est devenue département français en 2011 avec ses avantages de la métropole liés de fait ce qui attire les migrants comoriens voisins bien plus pauvres !

C'est une plaie grande ouverte et même si l'on renforçait les forces de l'ordre puissamment, il faudrait surtout lutter bien plus efficacement contre cette immigration galopante !

On aurait dû ne pas rattacher MAYOTTE à la France, car faisant partie des Comores ex protectorat français car cette séparation des Comores archipel d’îles ne sera que problèmes de cohabitation !

En 2017, la population de Mayotte est de 212 645 habitants en 2012 répartie sur 376 km2. Elle a ainsi la plus forte densité de population de la France d'outre-mer, avec 682 hab./km2 en 2017 (565 hab./km2 en 2012), mais aussi le plus fort taux de fécondité avec près de cinq enfants par femme en moyenne et le plus fort taux de pauvreté (84 %). Ses habitants sont appelés les Mahorais.

La France à l'art de se compliquer la vie avec ses ex colonies qui sont des boulets à traîner après avec souvent toujours les mêmes problèmes dont l'immigration importante !

Jdeclef 18/08/2020 13h08

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