mercredi 5 août 2020

« Un conseil scientifique » qui ne sait pas grand-chose et un état français qui ne semble plus en tenir compte !?


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Covid-19 en France : la mise en garde du conseil scientifique

« Nous pouvons basculer à tout moment » : dans un nouvel avis, le conseil scientifique juge « hautement probable » une seconde vague cet automne ou cet hiver.


Dans l'insouciance estivale, la France n'est pas à l'abri d'une reprise incontrôlée de l'épidémie de Covid-19, avertit le conseil scientifique qui guide le gouvernement, alors que les cas augmentent et que les restrictions se multiplient. «  Le virus circule de façon plus active, avec une perte accentuée des mesures de distanciation et des mesures barrières : l'équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment dans un scénario moins contrôlé comme en Espagne par exemple  », met en garde l'instance dans un nouvel avis rendu public mardi 4 août 2020. «  L'avenir de l'épidémie à court terme est en grande partie entre les mains des citoyens  », qui doivent respecter les mesures barrières, poursuit le conseil, selon qui «  la France se trouve dans une situation contrôlée, mais fragile  ».
Au-delà de la situation à court terme, l'instance juge «  hautement probable qu'une seconde vague épidémique soit observée à l'automne ou l'hiver  », comme elle l'avait déjà indiqué. Ces dernières semaines, les autorités mettent en garde contre une possible aggravation de la situation, à la lumière d'indicateurs en hausse près de trois mois après la fin du confinement. La semaine du 20 au 26 juillet, le nombre de nouveaux cas confirmés en France a connu une augmentation importante, de 54 % (5 592 au total), et la barre des 1 000 nouveaux cas par jour a été dépassée, a souligné le 30 juillet l'agence sanitaire Santé publique France dans son dernier point hebdomadaire. En outre, le nombre de patients atteints du Covid-19 hospitalisés en réanimation a augmenté de 13 cas depuis vendredi (384 au total), rompant avec la tendance à la baisse observée depuis avril, selon le dernier point quotidien de la Direction générale de la santé (DGS) diffusé lundi 3 août.
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Face à ce constat, les autorités ont multiplié les mesures ces dernières semaines. Après l'obligation du masque dans les lieux clos, dont les commerces, le 20 juillet, le gouvernement a permis aux préfets de l'imposer également à l'extérieur dans les endroits où ils le jugent nécessaire. C'est notamment le cas dans plusieurs dizaines de communes de la Mayenne, département où le virus est particulièrement présent, et dans certaines zones de Nice, Toulouse ou encore de la métropole lilloise. «  Je ne vois pas trop la logique : pourquoi doit-on le porter ici, mais pas sur le trottoir d'en face ?  » s'est étonné lundi Enzo Lorini, 21 ans, alors que le Premier ministre Jean Castex était en visite à Lille. «  Le virus n'est pas en vacances. Nous non plus  », a lancé le chef du gouvernement. «  Il faut nous protéger contre ce virus, surtout sans faire arrêter la vie économique et la vie sociale, c'est-à-dire en évitant la perspective d'un reconfinement généralisé.  »

«  Alarmisme  » ? C'est également la ligne du conseil scientifique : «  La réponse à cette probable deuxième vague (à l'automne ou à l'hiver, NDLR) devra être différente de la réponse à la première.  » Le conseil demande aux autorités de mettre en place des «  plans de prévention  » axés notamment sur les vingt plus grandes métropoles : «  Un "confinement local" plus ou moins important en fonction de l'épidémie doit faire l'objet d'une préparation dans ces zones à forte densité de population.  » Il déplore également des «  lenteurs  » dans la stratégie gouvernementale consistant à tester, tracer et isoler les cas positifs. Il préconise d'améliorer «  l'accès aux tests  » de dépistage, dont les délais sont actuellement trop longs en raison d'une forte demande. «  Il faut tester de façon plus rationnelle, en ciblant mieux (les régions les plus touchées, NDLR) et en allant très vite  », assure l'épidémiologiste Catherine Hill.
Toutefois, certains scientifiques appellent à mettre les chiffres des indicateurs en perspective. «  La situation en France ne justifie aucunement de dire qu'il y a une aggravation  », a récemment affirmé Yonathan Freund, professeur de médecine d'urgence à la Pitié-Salpêtrière à Paris. «  S'il y a 1 000 cas par jour, c'est parce que le virus circule, et c'est normal. L'épidémie est maîtrisée, si jamais on se fait dépasser, on le saura très en avance  », a poursuivi ce médecin, qui s'élève contre un excès «  d'alarmisme  », même si sa position est minoritaire.
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L'épidémiologiste Antoine Flahault, lui, pointe une hausse de «  l'anxiété  » depuis la fin du confinement : «  Elle conduit à faire glisser progressivement de l'objectif initial (éviter l'engorgement des services de réanimation) vers un objectif de suppression de la circulation du virus au niveau le plus bas possible.  » «  On passe d'un risque qui était jugé acceptable et que l'on cherchait à contrôler à une doctrine du risque zéro  », explique-t-il.
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Et des français qui ne croient plus à rien, du fait que l'on leur dit tout et son contraire depuis des mois :
Des mesures de distanciation relâchées par le gouvernement et des mesures barrières mal respectées par les français lambda ...

Car on subit depuis le début de cette pandémie le défilé de ces scientifiques émérites divers ou médecins au point que l’on ne savait pas en avoir autant dans notre pays !?

Sauf que cet aréopage de personnels de santé et chercheurs savants nous soûle car ils ne sont pas d’accords entre eux en disant quelquefois tout et le contraire sans compter certains exaltés à titre ronflant qui n’ont pas avancé d’un iota déjà pour stopper ne serait-ce que la propagation de ce Covid 19 nouveau fléau de notre siècle à la pointe de la technique et du progrès !

Quant à nos gouvernements et nos dirigeants, imprévoyants, ils ne font que de la mauvaise politique habituelle et ne peuvent que se référer aux dires de ces scientifiques « geo trouve tout », mais hélas gèrent mal le coté quotidien de la vie des français lambda en leur dépeignant comme le fait notre président alarmiste une rentrée économique catastrophique (comme çà il pourra dire pour se justifier je vous l’avais dit !?)

Jdeclef 05/08/2020 11h52LP

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