Cotta –
Mali : Macron doit abandonner l'opération Barkhane
CHRONIQUE.
Le départ d'IBK, victime d'un coup d'État, pose un double problème à la
France : l'influence islamiste et le devenir de l'opération Barkhane.
L'histoire va vite en Afrique : lorsqu'IBK a détrôné son prédécesseur en 2013, à l'issue d'un coup d'État de même nature que celui qui l'a expulsé du pouvoir dans la nuit de mardi à mercredi dernier, il était paré de toutes les vertus. De lui on attendait qu'il remette de l'ordre, qu'il redonne un souffle, ne serait-ce qu'un souffle, à l'économie, et qu'il unifie son pays. Ces espérances sont restées au stade d'espérances. Et c'est au tour d'Ibrahim Boubacar Keïta d'être poussé sans ménagement vers la sortie.
Boubacar Haïdara : « IBK était totalement déconnecté »
La junte militaire qui a pris la décision préparait-elle depuis longtemps son intervention, les cinq militaires qui l'ont organisée ont-ils saisi, à la volée, l'occasion de se débarrasser de ce président affaibli, honni ? On ne le saura sans doute jamais. En tout cas, ils n'avaient pas le soutien des autres chefs d'État sahéliens, et de leurs homologues sénégalais et ivoirien, qui, hier, ont exprimé ensemble la volonté du rétablissement d'IBK sur son trône. Ils n'avaient pas davantage, encore moins, le soutien de la France, embringuée depuis 2013, à la demande précise d'Ibrahim Boubacar Keïta, dans une opération de défense contre les groupes terroristes du nord du pays.
La France prise par surprise
Lorsqu'il avait répondu à la demande d'intervention pressante du
président malien, qui redoutait une opération islamiste d'envergure sur Bamako,
François Hollande avait dit sa fierté et sa joie d'avoir envoyé immédiatement,
sans attendre le feu vert de l'Assemblée nationale ou de qui que ce soit, les
troupes françaises et d'avoir mis un terme à l'offensive terroriste au Mali.
Aujourd'hui, sept ans plus tard, il est évident que la destitution d'IBK a pris
la France par surprise, même si, récemment, Emmanuel Macron avait rappelé
fortement au président malien qu'il devait d'urgence reprendre en main la
conduite de son pays. Manifestement, ses conseils n'avaient pas été suivis. Ce
qui pose à la France aujourd'hui un double problème.Le premier est d'ordre politique malien. Mais il n'est pas indifférent à la France. Les militaires maliens promettent, pour le moment, de nouvelles élections législatives. Mais qui a mené la rébellion contre IBK ? Un mouvement de contestation, le M5-RFP, dirigé par un imam, ex-président du conseil islamique du Mali. L'imam en question s'est mis en retrait de la politique, mais bien malin celui qui pourrait dire aujourd'hui quelle est l'influence véritable du mouvement islamiste à l'intérieur de la capitale.
Le bourbier militaire Barkhane
Le second concerne plus précisément l'opération Serval, devenue
Barkhane, qui s'efforce depuis sept ans, de contenir les mouvements rebelles
dans le nord du Mali : 5 100 hommes pour un territoire deux fois plus
grand que la France. En sept ans, les attentats, loin de cesser, se sont
multipliés. L'armée française y a laissé beaucoup de ses soldats. Six jeunes
gens français d'organisation humanitaire viennent de perdre la vie aux confins
du Mali. Et surtout, est né dans le pays un sentiment antifrançais puissant,
assimilé à l'ancienne colonisation du Mali par la France de 1895 à 1960.
Bien sûr, la France a voulu mobiliser les États africains dans une lutte contre
le djihadisme qui les concerne tous. Bien sûr, l'Europe devait suivre et
participer à cette lutte pour la survie d'une Afrique non islamisée, avec la
mise en place de forces spéciales européennes, ce qui a été fait partiellement.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ni l'Europe ni les chefs d'État
africains n'ont manifesté un grand enthousiasme pour participer au combat.Le Niger, nouveau sanctuaire des djihadistes
Dans ces conditions, pourquoi ne pas laisser le Mali et l'Afrique affronter sans la France le péril islamiste ? Pourquoi continuer de s'impliquer dans Barkhane alors que la France est accusée par certains, parfois par les mêmes qui l'ont appelée, d'ingérence ? Si d'autres chefs d'État africains ont peur d'une contagion, qu'ils s'impliquent plus largement eux-mêmes dans la défense du Mali. Si l'Europe craint une poussée islamique, qu'elle forme ses bataillons. Il n'y a aucune raison que ceux-ci restent uniquement français.
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Rendons à ce petit apprenti CÉSAR (de plus) la
primeur de cette affirmation en forme de cocorico ridicule !
Résultat : E.MACRON a pris la suite avec
cette opération BARKHANE ou il est englué dans une guerre sans fin contre des
djihadistes fantômes qui sévissent au MALI et dans toute la zone sahélienne
immense qu'ils connaissent bien et ces pays africains limitrophes !
Alors il est peut-être temps d'abandonner cette
Afrique, comme on l'a fait avec dans les guerres moyen orientale avec
l'Afghanistan car ces Talibans terroristes qui reviennent et n’ont pas cessés
leurs attentats à Kaboul !
La décolonisation n'a fait que libérer des
ethnies différentes de religions diverses et donc des africains différents
entre eux de fait qui ne font que de se battent ou s'affronter entre chefs de
guerre, voire pour certains mettre au pouvoir des dictateurs qui s'enrichissent
sur le dos du peuple moins éduqués quelque fois en plus soutenu par la France
l'ancien colonisateur (rappelons-nous par exemple l'empereur de pacotille
sanguinaire Bokassa et les diamants de Giscard d’Estaing)
Donc, ce président Keîta malien déchu par ce
coup d’état était soutenu par la France comme d’habitude !
Il faut enfin que nos dirigeants de tous bords
tirent un trait sur cette post colonisation, même si les peuples concernés
étaient peut être mieux gérés par l’état colonial républicain français qui leur
avait apporté le culture occidentale moderne et certains progrès, ils sont
maintenant indépendants et n’en veulent plus, car hormis cela, cette guerre MALI/SAELIENNE
a déjà coûté à la France 10 milliard d’euros en 7 ans, cela suffit et en pure
perte, car l’islamisation est en marche et déjà bien présente avant à
Tombouctou ville sainte musulmane !
Car l’islamisation de l’Afrique de l’OUEST est
déjà là et on ne l’arrêtera pas, surtout avec la France seule !
Jdeclef 21/08/2020 14h43
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