jeudi 6 août 2020

C'est bien ce qui est préoccupant dans cette communauté scientifique de soi-disant savants émérites !?


Demorand – Covid-19, cette deuxième vague qui nous rend fous

CHRONIQUE. Tandis que le port du masque s'impose, les esprits s'échauffent. Même la communauté scientifique se divise sur la perspective d'une deuxième vague.


Les nerfs sont à vif. La tension est désormais palpable entre les bons élèves qui portent le masque en toutes circonstances et ceux, plus ou moins épris de leur liberté, qui refusent de le porter, même en milieu clos. Une scène aussi improbable qu'inquiétante s'est déroulée dans un vol KLM reliant Amsterdam à Ibiza qui a été le siège d'une violente bagarre entre deux passagers refusant de porter leur masque et d'autres passagers remontés comme des pendules devant tant d'irrévérence. Les récits comme celui-ci ne se comptent plus et rendent l'atmosphère de plus en plus irrespirable tant en France qu'à l'étranger.
Pire encore, la tension est à son comble dans la communauté scientifique où s'affrontent ceux qui prédisent le pire pour l'automne, et ceux qui appellent à relativiser. Comment démêler le vrai du faux ? Qui a raison ou a tort ? La communication ambiguë du gouvernement n'aide pas vraiment à se faire un avis et nous avons des raisons d'être inquiets tant le pays semble profondément se diviser alors qu'il s'est dressé comme un seul homme contre la première vague, avec une exemplarité remarquable.

Covid-19 : « La saisonnalité du virus ne dépend pas du comportement des Français »

Affrontement de générations

Les adeptes de la théorie du complot en ont pour leur argent. Les masques seraient inutiles, voire dangereux pour la santé, le vaccin sera un remède pire que le mal, développé trop vite, il aura des effets secondaires redoutables, le virus s'est échappé d'un laboratoire chinois, pire il serait l'objet d'une attaque bactériologique permettant aux chefs d'État d'instaurer des régimes autoritaires limitant avec fracas nos libertés individuelles. Ces petites musiques qui se jouent en sourdine font leur chemin et certains d'entre nous se mettent à douter, comme en attestent les vifs échanges sur les réseaux sociaux. Les esprits tendent à s'échauffer dangereusement entre les supporteurs du risque sanitaire zéro et ceux qui vendent l'idée qu'il faudrait laisser l'immunité collective régler son compte au virus. Durant le confinement les « jeunes » se sont sacrifiés pour sauver les « vieux », ce serait donc à ces derniers de le faire désormais pour sauver les jeunes ? Est-ce bien sérieux ? Comment en sommes-nous arrivés là, à voir ainsi s'affronter les générations ?

La déraison a diffusé par capillarité jusque chez les scientifiques, virologues, épidémiologistes, urgentistes ou réanimateurs qui ont pris goût à l'exposition médiatique et bien compris qu'un discours catastrophiste leur promettait d'être souvent invités sur les plateaux télé, dont certains semblent raffoler. Le premier responsable d'entre eux est le plus connu, le désormais célèbre professeur Raoult, dont les affirmations hâtives ont posé la première pierre du mur de la division. Désormais, celui qui voudrait se fier aux avis des experts n'est pas sorti de l'auberge, chacun développant son raisonnement, exemples irréfutables à l'appui, pour nous annoncer qu'il y aura, ou pas, une seconde vague.
Le nombre de nouveaux cas explose – oui, mais on teste beaucoup plus –, la courbe est désormais la même qu'en janvier – oui, mais on a des masques et une immunité collective grâce à l'immunité croisée –, le nombre de nouveaux malades double tous les jours – oui, mais il n'y a pas ou peu d'hospitalisations. Qui a tort ou raison ? Probablement un peu tout le monde. Oui, le nombre de nouveaux cas est en forte augmentation, mais il est vrai que l'on teste beaucoup plus. Oui, le nombre de nouvelles hospitalisations frémit, mais c'était totalement prévisible. Car il ne faut pas se tromper sur l'ennemi, il n'a nullement été question de le faire disparaître avec le confinement, mais simplement de limiter le nombre de malades à l'instant T pour ne pas dépasser les capacités hospitalières. Nous le savions, et nous en faisons aujourd'hui l'expérience, qu'il faudrait apprendre à vivre avec le virus pendant des mois, voire des années. Rien d'anormal alors à voir le nombre de cas croître, mais jusqu'à présent la situation reste sous contrôle. En revanche, il y a fort à craindre que l'épidémie soit plus forte à l'automne, non pas pour des questions climatiques dont ce virus semble se ficher royalement, mais parce que nous vivons beaucoup plus à l'intérieur que l'été et que les enfants et les étudiants retrouveront le chemin de l'école et des universités. Or, des études récentes semblent démontrer qu'ils seraient de gros propagateurs de virus, ce qui va nécessairement poser des problèmes dès la rentrée.

Union nationale

Nous, professionnels de santé, avons le devoir de rester humbles face à ce virus qui semble déjouer tous les scénarios. Personne n'est en mesure de prédire l'avenir à court ni à moyen terme, il est ainsi facile de prendre pour exemple les villes qui reconfinent pour tirer la sonnette d'alarme comme Barcelone (où le nombre de nouvelles hospitalisations est resté très faible), il serait tout aussi facile de démontrer le contraire à l'instar de New York qui a connu une très forte première vague et où il règne un calme plat sur le plan de l'activité virale. Nul ne sait ce qu'il se produira à l'automne, si ce n'est que le nombre de cas augmentera mécaniquement. Reconfinerons-nous ? Localement, probablement, dans les villes plus que les campagnes, quoique l'exemple de la Mayenne semble démontrer le contraire.

Face à un océan de questions sans réponses, l'heure est à l'union nationale plus qu'à la désunion et à la guerre d'ego. Tout le monde aura eu raison ou tort à la fin et cela importera peu dès lors que nous éviterons la catastrophe d'une deuxième vague massive. Et il y a quand même des raisons de l'espérer, la situation n'est plus la même qu'en février-mars. Nous avons des tests, certes, insuffisants en nombre, nous avons des masques et, surtout, nous avons appris les règles de distanciation physique et d'hygiène élémentaires. Cessons donc de nous dresser les uns contre les autres et avançons groupés, c'est ensemble que nous vaincrons. Au risque de voir éclater des conflits sociaux auxquels s'agrégeraient les ressentiments et autres sujets – légitimes – de souffrance sociale.
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C’est désespérant depuis le début de la pandémie ces « scientifiques » sont des bavards disant tout et son contraire, sans être même d’accord entre eux !

Alors les professionnels de santé pataugent lamentablement et donc les français lambda ne croient plus à rien ni même aux mesures barrières que certains n’appliquent plus se disant qu’elles ne servent à rien comme les masques dont on se passait quand on n’en n’avait pas et maintenant qu’on en a ne voit aucun progrès, de même que la distanciation puisque l’on va autoriser l’ouverture des stades ou fêtes diverses avec rassemblement de foules déjà fréquents !

La saison ne dépendrait pas du comportement des français, alors attendons l’automne et l’hiver, on n’est plus à cela près, car le gouvernement et nos dirigeants sont au pied du mur et attendent un miracle hypothétique, car un confinement risquerait de déclencher des émeutes, car stopper à nouveau le pays économiquement est inconcevable !

Cette crise sanitaire devenue économique a été mal géré, car sortant de l’ordinaire, alimentée en plus par des médias envahissants qui n’ont pas arrangés la situation !

Les français lambda en sont réduits à espérer ne pas être atteint par ce Covid 19 et pour beaucoup d’autres pouvoir travailler pour survivre ?!

Jdeclef 06/08/2020 13h21LP

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