Quand trop
d'énergies renouvelables privent la Californie… d'électricité
L'État a
tellement privilégié l'éolien et le solaire que les opérateurs doivent procéder
à des coupures de courant, en l'absence de vent et de soleil.
L'anecdote est cruelle. Ces derniers jours, alors que la
Californie connaît des températures extrêmes, dépassant dans certains
endroits 50 degrés, les possesseurs de Tesla ont vu sur leur tableau
de bord s'afficher un message les incitant à modérer l'utilisation de leur
voiture électrique. S'ils souhaitent recharger leur batterie, Tesla les invite
à le faire dans les stations Supercharge, et non chez eux, ou à se brancher à
leur domicile mais dans l'après-midi, lorsque la demande en énergie est
moindre. Tesla, l'icône californienne de la voiture électrique, donc peu polluante,
doit se rendre à l'évidence : les énergies renouvelables ne sont pas
infaillibles.La Californie a fait le pari du renouvelable pour produire son électricité : environ un tiers de cette énergie est produit grâce aux immenses champs de panneaux solaires et d'éoliennes qui couvrent certains endroits dépeuplés, comme au cœur du désert Mojave, sur la route de Las Vegas. Mais le système énergétique californien est à la peine. La canicule qui sévit dans l'État, ainsi qu'au Nevada voisin, entraîne une surconsommation d'électricité. En cause, les climatiseurs qui tournent à plein régime. Aux États-Unis, en période de fortes chaleurs, les innombrables climatiseurs peuvent représenter 70 % de la consommation du secteur résidentiel, selon l'Agence internationale de l'énergie.
Des émissions de CO2 à faire frémir
Le système électrique californien est mis à rude épreuve. D’abord,
plusieurs centrales à gaz sont à l’arrêt ; ensuite, depuis plusieurs
années, le Golden State a fait le choix de se passer du nucléaire. En
2012, l’opérateur de San Diego, San Diego Gas & Electric, a fermé
une centrale dotée de deux réacteurs de plus de 1 000 MW chacun, car
le site nucléaire est situé sur une zone sismique. Il l’a remplacé par une
centrale à gaz, beaucoup plus polluante en termes d’émissions de CO2.
Une autre centrale, Diablo Canyon Power Plant, devrait connaître le même sort.Canicule : pourquoi il fait toujours plus chaud en ville
Les éoliennes et les panneaux solaires pourraient sans doute compenser la perte de capacité nucléaire. Le problème, c’est que depuis des semaines, le vent souffle peu, et les panneaux solaires sont inefficaces la nuit alors que les températures restent élevées. En l’absence de capacité de stockage, l’électricité produite la journée ne peut donc être restituée la nuit. Les opérateurs n’ont pas le choix : en manque de capacité de production, ils doivent couper l’électricité de leurs clients. L’un des principaux fournisseurs californiens, PG & E, a ainsi privé de courant près de 220 000 foyers la semaine dernière. L’urgence de la situation l’a contraint à couper l’électricité sans prévenir ses clients, durant des périodes de 60 à 90 minutes… Plus de 100 000 familles alimentées par Edison International ont subi le même sort. Les entreprises sont elles aussi mises à contribution : les fournisseurs leur demandent de réduire leur consommation…
Le nucléaire, grand absent du plan de relance ?
Jeudi matin, plus de la moitié de
l'électricité produite par la Californie l'était par les centrales à gaz,
une source d'énergie fossile qui émet 490 grammes de CO2
par kWh produit, 40 fois plus que le nucléaire. Les innombrables
éoliennes ne fournissaient que 17 % de l'électricité californienne, et le
solaire… 0 % (il faisait encore nuit). Les émissions totales de CO2
de l'État font frémir : le site ElectricityMap les évalue
à 294 grammes de CO2 par KWh produit,
contre 61 grammes en France où le nucléaire fournissait, jeudi matin,
60 % de l'électricité produite (l'hydraulique 8 %, le solaire
10 % et l'éolien 5 %). Il y a donc urgence, pour la Californie comme
pour les États voisins, à trouver une solution pour stocker l'électricité
produite par ses champs de panneaux solaires et d'éoliennes. Un sujet sur
lequel travaille ardemment, avec son projet Megapack, Tesla…
Une anecdote, en Californie dans la région de Palm
Springs il y a un site ou l’on peut voir de la route, les cars de touristes y
font une halte, ou l’on peut voir 5000 éoliennes que j’ai vu lors d’un de mes
voyages aux USA !
Les extrémistes verts de tous poils qui
rejettent notamment le nucléaire civil non polluant dans des régions ou
l'éolien ou l’hydraulique ne peut suffire !
En France pays tempéré ou les différentes
énergies sont reparties, il ne faut pas se laisser avoir par des écologistes
politiques illuminés sectaires complétement par des doctrines totalitaires
excessives et surtout stupides d’empêcheurs de tourner en ronds !
L'écologie politique est à la mode pour
certains bobos qui se regardent le nombril et qui ne sont pas au fait du
quotidien des français, et là, que pour prendre le pouvoir, il ne faut pas s'y
laisser prendre, car c'est aussi pernicieux que tous les autres extrémistes,
quel que soit leur couleur politique !
Jdeclef 21/08/2020 09h53LP
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