Benalla
accuse Mediapart de « manipulations »
L'ex-collaborateur
d'Emmanuel Macron s'est confié sur sa nouvelle vie et sa société de conseil et
sécurité en Afrique, défendant la « Françafrique ».
Alexandre Benalla riposte. Dans une longue interview accordée au Nouvel Économiste,
il attaque le site d'informations Mediapart. L'ancien
collaborateur du chef de l'État, visé par plusieurs enquêtes, affirme
« qu'il y a eu instrumentalisation politique et manipulation médiatique de
la part de Mediapart et d'Edwy
Plenel [fondateur du site, NDLR], qui sont en quelque sorte les Breitbart et Steve
Bannon [anciens stratèges de Donald Trump, NDLR] d'une
certaine gauche française ».Le 31 janvier, Mediapart avait publié des extraits sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et le salarié de La République en marche Vincent Crase datant du 26 juillet 2018, soit quatre jours après leur mise en examen dans l'affaire des violences du 1er mai 2018 et en violation de leur contrôle judiciaire. Cette révélation vaudra notamment à Alexandre Benalla et Vincent Crase d'être placés en détention provisoire le 19 février, avant d'obtenir leur remise en liberté une semaine plus tard en appel.
« La Françafrique
n'est pas un gros mot »
Concernant ses activités actuelles, Alexandre Benalla assure avoir
implanté sa société de sécurité au Nigeria
et au Maroc et dit viser un chiffre d'affaires de trois millions d'euros en
2019. Au sujet de ses réseaux africains et de ses liens avec des hommes
d'affaires engagés sur le continent, Alexandre Benalla répond :
« Pour moi, la Françafrique n'est pas un gros mot. »Alexandre Benalla est sous le coup de plusieurs enquêtes et informations judiciaires. Il a été mis en examen en janvier 2019 pour usage abusif de ses passeports diplomatiques dans le cadre de voyages en Afrique notamment. « Quand on m'interroge sur mes voyages en Afrique avec Vincent Miclet ou Philippe Hababou Solomon, je ne suis en aucune façon gêné. Il faut passer par ces réseaux », martèle Alexandre Benalla, évoquant des sommes d'argent, 15 000 et 50 000 euros, prêtées par Vincent Miclet et Hababou Solomon.
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Car dans d'autres pays
même démocratiques autres que la France, il y a longtemps qu'il aurait été jugé
et condamné pour ses actes et mensonges !
Mais en France on tolère
tout même l'intolérable qui arrive à stopper la marche d'un pays par ses
frasques inqualifiables ?!
Mais avec une justice comme
la nôtre et nos dirigeants bienpensants bobos donneur de leçons, il était à
l'aise !
Et s'il n'avait pas
chuté sur une petite faute se croyant tout permis en oubliant les médias
spécialisés à l'affut, il sévirait encore aux basques de son patron MACRON qui
l'avait engagé !
D'ailleurs, il continue
à se rebiffer avec arrogance, il n'y a qu'en FRANCE que l'on voit çà, un quidam
sorti de nulle part comme « un fou du roi style Raspoutine » de notre
pseudo monarque président !
En fait cette affaire
BENALLA quand va-t-elle vraiment se terminer ?!
Jdeclef 16/07/2019 11h36