dimanche 7 juillet 2019

Ce qui est le plus difficile à comprendre c'est que cet individu plus que douteux ait pu rouler le président et son entourage !


Quand Alexandre Benalla prétendait être le chauffeur de Bernard Cazeneuve

Lors d'une intervention de police à son domicile en 2016, l'ancien proche collaborateur de l'Élysée s'était aussi fait passer pour un policier, raconte « Le Monde ».

Presque un an après les révélations sur son rôle lors des manifestations du 1er mai 2018, les éléments continuent de s'accumuler à propos de la personnalité d'Alexandre Benalla. L'ancien collaborateur de l'Élysée se serait fait passer pour un agent des forces de l'ordre, puis pour le chauffeur de Bernard Cazeneuve, raconte Le Monde.
Les faits ont lieu le 21 septembre 2016, quelques mois avant qu'il ne rentre officiellement à l'Élysée au sein de la garde rapprochée d'Emmanuel Macron. Aux alentours de 5 heures du matin, Alexandre Benalla reçoit la visite de quatre fonctionnaires de police à son domicile d'Issy-les-Moulineaux, qu'il occupe avec sa conjointe. Ces derniers ont reçu un appel d'un voisin qui a entendu des cris et qui suspecte une dispute violente.

Un étrange comportement à son domicile

C'est Alexandre Benalla qui ouvre la porte. Dans le rapport consulté par le quotidien, les policiers décrivent un individu « belliqueux  » avec un « comportement agressif ». L'occupant s'improvise alors homme de loi et évoque à la pelle des articles du Code de procédure pénale pour tenter de dissuader ses interlocuteurs de pénétrer les lieux. La conjointe d'Alexandre Benalla tente de prendre la parole, mais ce dernier « lui demande de ne pas nous parler », rapportent les policiers. 
Comment Alexandre Benalla s'est frayé un chemin vers le pouvoir



C'est alors que le futur collaborateur de l'Élysée sort de sa poche une carte qui ressemble à une carte officielle de la République française, tout en affirmant être lui aussi « un fonctionnaire de police ». Mais lorsque l'un des agents veut vérifier de plus près le document, Alexandre Benalla retire aussitôt la fameuse carte pour la ranger.
Il adopte alors une nouvelle stratégie et assure être un ancien policier et le chauffeur de Bernard Cazeneuve, à l'époque ministre de l'Intérieur. Les menaces fusent et le jeune homme promet de passer un coup de fil au cabinet du Premier ministre, Manuel Valls. Une nouvelle tentative qui n'intimide pas les policiers, qui l'encouragent à composer le numéro, ce qu'il ne fera jamais. Les fonctionnaires vont finalement entrer dans l'appartement pour constater qu'il est vide.

Une enquête abandonnée

Le lendemain, rebelote. Un nouvel appel alerte le commissariat d'Issy-les-Moulineaux sur de nouvelles violences. Dans le hall, les policiers croisent une femme transportant une valise. Arrivés à l'appartement, ils tombent de nouveau sur Alexandre Benalla qui leur explique être seul. Au sol, des objets sont éparpillés, laissant penser à une dispute. Au final, l'enquête ne donnera rien.
Lire aussi Rapport Benalla : les sénateurs ont-ils violé la séparation des pouvoirs  ?
L'étrange histoire a été déterrée par les juges d'instruction qui s'intéressent à sa demande de permis de port d'arme remontant à 2017. Alexandre Benalla est notamment mis en examen pour violences volontaires en réunion et immixtion dans l'exercice d'une fonction publique pour les événements désormais célèbres du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe. L'ancien garde du corps d'Emmanuel Macron avait alors endossé les attributs d'un policier, en portant un brassard « police », pour intervenir lors de la manifestation.


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C'est préoccupant car s’il a pu influencer indirectement le chef de l'état pseudo monarque sans couronne ayant semble-t-il à sa botte un aréopage de courtisans divers digne de l'ancien régime !

Car d'autres peuvent faire de même ?!

Ce personnage caméléon est un menteur dissimulateur à la limite de la voyoucratie, la lecture de cet article est révélatrice et édifiante se servant de son intelligence pour cacher ce qu'il est, peut-être un mystificateur profiteur d'avantages immérités qui se sont confirmés par la suite !

Quant à E.MACRON de par sa position de président de la république, il ne dira rien de plus car protégé par son immunité bien trop grande, issue de notre V eme république, un défaut inhérent à notre constitution qu'il faudrait revoir!

D'ailleurs que pourrait-il dire pour justifier l'injustifiable à par s’être trompé sur son choix d'avoir pris à son service ce personnage qui a déclenché une affaire d'état jusqu'à interrompre un temps la marche de l'état !

Le pire étant que cet individu n'est toujours pas jugé à l'image d'une justice laxiste et lente protégeant trop ces tristes sires et que presque chaque semaine on nous distille des faits douteux nouveaux le concernant !

Et après cela et d’autres affaires, il faudrait avoir confiance en nos élus jusqu’au plus haut de nos dirigeants y compris le président de la république, cela devient difficile ?!

Jdeclef 07/07/2019 09h21LP

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