Grenelle
des violences conjugales : la ficelle usée de Marlène Schiappa
Pour
répondre à l'impatience de la rue sur les féminicides, le gouvernement dégaine
un Grenelle, soit le degré zéro de l'action politique.
Action-réaction. Depuis une semaine se multiplient les tribunes,
témoignages, manifestations contre les féminicides, 74 victimes depuis le
début de l'année. Samedi 6 juillet, plus d'un millier de personnes se sont
réunies à Paris pour protester
contre l'inaction du gouvernement face à ces drames à répétition. « Que
faites-vous ? Qu'allez-vous faire ? Combien pensez-vous que coûte la
vie d'une femme ? » a interpellé la comédienne Muriel Robin, qui a
laissé exploser sa colère lors de ce rassemblement.L'exécutif a mis en marche sans tarder la machine à communiquer. Dès samedi soir, un court texte était posté sur le compte Facebook d'Emmanuel Macron. Il égrène les prénoms des 74 victimes et dit son écœurement. « La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte. La République française se doit de protéger toutes celles dont la vie est aujourd'hui en danger. La secrétaire d'État Marlène Schiappa annoncera de nouvelles mesures demain », poursuit-il.
Une trouvaille du siècle dernier
En effet, ce dimanche, dans le JDD, Marlène Schiappa annonce un « Grenelle des
violences conjugales » qui débutera le 3 septembre. Pourquoi cette
date ? Le 3/9/19 fait écho au numéro national d'écoute des femmes victimes
de violences. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes
semble avoir ainsi trouvé la pierre philosophale. Pourtant, l'organisation d'un
Grenelle est à peu près aussi innovante et efficace que la création d'une
commission, dont Clemenceau considérait qu'il s'agissait du plus sûr moyen
d'enterrer un problème.Le premier Grenelle s'est tenu il y a plus de 50 ans pour mettre un terme aux événements de Mai 68. Il avait mis autour de la table, au ministère de Travail, des ministres du gouvernement Pompidou, dont Jacques Chirac, et des représentants patronaux et syndicaux. Depuis, le terme a été plus que galvaudé. Chaque problème ou presque a eu droit à son Grenelle. La Sécurité sociale, la santé, les retraites, mais aussi la chasse, l'enseignement catholique ou le football. Seul celui de l'environnement voulu par Nicolas Sarkozy connaîtra quelques retombées.
L'espoir fait vivre. Mais Marlène Schiappa ne devrait pas considérer qu'elle vient de proposer une solution. Elle risque de ne convaincre personne avec sa trouvaille du siècle dernier.
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Par une justice laxiste un code pénal inadapté, des sanctions
insuffisantes à cause de nos bien-pensants souvent des hommes hypocrites qui ne
traitent pas les femmes à égalité avec les hommes dans notre monde dit moderne
qui se comporte en patriarcat qui est « une forme d'organisation sociale et
juridique fondée sur la détention de l'autorité par les hommes » !
Cela évolue très lentement même dans nos pays civilisés
démocratiques et libres même dans nos religions et même si nos dirigeants
prônent le contraire en parlant de parité salariale ou autres diverses !
Notre justice ne déroge pas à ces règles établies souvent par des
hommes car souvent dans les crimes que voit-on de multiple viols et agressions
de femmes dans cette petite délinquance (comme s’il en avait une petite ou grande)
et dans le cercle familial mauvais traitement de la part de leurs époux
conjoint compagnons, voire même leurs enfants !
Il faut commencer à traiter la délinquance et la violence touchant
tous les êtres humains avec la même sévérité sans distinguo de sexe, âge ou religion,
c’est tout, sans dire qu’on n’a pas les moyens, car c’est de la volonté que nos
élus et dirigeants doivent avoir en priorité en laissant de coté cette
politique politicienne hypocrite et immorale !
Dans notre France dite libre, il faut encadrer ses libertés pour
éviter tous dérapages puisque certains hommes n’arrivent pas à respecter d’autres
êtres humains que sont les femmes qui les mettent au monde dans notre société
qui est devenue gangrenée par trop de violences pas assez réprimées et arrêter
les discours creux de nos bien-pensants !
Et aussi avec ce pétard mouillé fumeux ce « Grenelle »
titre repris dans les événements passé de 1968 (la ministre n'était même pas
née à cette époque...)
Jdeclef 08/07/2019 09h27LP