vendredi 20 septembre 2019

Beaucoup trop de publicité pour ce politicien tribun aboyeur de foire mal élevé et vindicatif !


Les procès de Mélenchon : il y a ceux dont il parle... et les autres

VIDÉO. Le patron des Insoumis est prompt à tancer la « justice politique ». Mais il se montre plus discret sur les procès qu'il a lui-même intentés… et perdus.

Dans la guérilla judiciaire, Jean-Luc Mélenchon aime choisir ses batailles. Si le patron de La France insoumise (FI) fait monter la mayonnaise autour du procès en correctionnelle qui s'est ouvert jeudi à Bobigny pour « actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation » lors des perquisitions au siège du parti, le 16 octobre 2018, l'homme politique est beaucoup plus discret sur les autres procédures judiciaires qui le concernent.
Et en particulier les multiples plaintes pour atteinte à la vie privée que son avocat, Me Davy, a déposées en référé pour son compte. Avant d'avaler son chapeau… Ni l'assignation à l'encontre du Point, ni celle contre Closer, pas plus que celle contre le livre des journalistes Mélanie Delattre (notre consœur au Point) et Clément Fayol, Mélenchon, aux portes du pouvoir : immersion dans le système France insoumise (éditions First), n'ont prospéré. Un sacré (sic) camouflet.

Mélenchon oublie de joindre le livre à sa plainte

En substance, Jean-Luc Mélenchon reproche à tous ces titres d'avoir révélé sa liaison avec Sophia Chikirou, la patronne de l'agence de communication Mediascop, qualifiée ironiquement dans le livre de Mélanie Delattre et de Clément Fayol de « première dame ». Les deux journalistes s'étaient attelés à raconter l'influence que celle-ci, en vertu de son statut particulier, exerçait au sein du parti.
Mettons d'ores et déjà de côté l'assignation déposée contre leur livre, par ailleurs très instructif : celle-ci n'a pas pu être examinée. Me Davy, qui en poursuivait de nombreux passages, a en effet réussi l'exploit d'oublier de joindre… le livre à sa plainte. « L'ouvrage incriminé en de nombreux extraits, soit de sa page 13 à sa page 219, n'a pas été communiqué », note le juge des référés. Qui conclut : « Cette carence probatoire commande […] de rejeter les demandes. »


Un « oubli » qui permet au patron de La France insoumise de claironner qu'il portera plainte contre quiconque s'immisce dans sa vie privée, sans toutefois prendre le risque de débattre au fond devant un tribunal. Pratique.

Closer attaqué pour ses photos du couple

Closer, le magazine people, s'est quant à lui vu reprocher son numéro du 26 octobre 2018 et réclamer 50 000 euros par Jean-Luc Mélenchon pour son préjudice moral. En cause : la publication de photographies et de textes faisant état « d'une relation sentimentale ou supposée avec sa collaboratrice Mme Sophie Chikirou », et d'indications sur son lieu de domicile, « près de la gare du Nord ».
La France insoumise cherche un second souffle


Sur le domicile, le juge a rapidement tranché : Jean-Luc Mélenchon avait lui-même, en mars 2017 sur son blog, indiquait qu'il était propriétaire d'un appartement de 110 m2 dans le 10e arrondissement de Paris. Sur la question de sa vie amoureuse, la question est plus épineuse. Mais le magistrat a considéré que cette information était susceptible de « contribuer à un débat d'intérêt général dont il est légitime d'informer le public ».

Quand Mélenchon attaque Le Point

Et ce d'autant plus que cette relation est entretenue dans des « circonstances d'actualité judiciaire ». Comprendre : la nature du lien qui unit Jean-Luc Mélenchon à Sophia Chikirou est importante, dans le sens où Sophia Chikirou, en tant que patronne de Mediascop et ex-directrice de communication de la campagne présidentielle, est elle-même mise en cause dans l'enquête du parquet de Paris pour « abus de confiance », « escroquerie » et « infraction à la législation des campagnes électorales ».
C'est ainsi que Mediapart, en octobre 2018, avait révélé que Sophia Chikirou se trouvait chez Jean-Luc Mélenchon, lorsque les policiers avaient perquisitionné son domicile personnel au petit matin, en avril de la même année. Un article qualifié d'« ignominie » par Jean-Luc Mélenchon, qui s'est pourtant bien gardé de l'attaquer en justice.


Le Point n'a pas été aussi chanceux et a aussitôt reçu une assignation, après un article publié dans nos colonnes le 7 décembre 2018, et intitulé « Sophia Chikirou, le talon d'Achille de Jean-Luc Mélenchon ». Le juge évoque une nouvelle fois le contexte judiciaire, mais également la notoriété du député président de La France insoumise, pour conclure que l'information est susceptible de contribuer à un débat d'intérêt général.
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Qui par son comportement l'a envoyé devant la justice, car il a dérapé comme d'habitude ne pouvant se retenir !

Insoumis, il l'est, mais d’extrême gauche caviar car bien nanti en plus, alors les leçons il faudrait qu'il se garde d'en donner !

Ce n'est pas comme cela que l'on fait avancer ses idées soixante-huitardes dépassées (il avait 17 ans en 1968 !)

Jdeclef 20/09/2019 10h27LP

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