Brexit :
la stratégie de Boris Johnson explose en vol !
Le Premier
ministre britannique, qui pensait arracher en 30 jours un nouvel
accord à Bruxelles, est contraint de convoquer de nouvelles élections.
Boris Johnson a déploré à plusieurs reprises l'attitude de l'opposition et de son leader Jeremy Corbyn, considérant que refuser l'hypothèse d'un « no deal » génèrerait « toujours plus de retard, plus de confusion et plus d'incertitude » pour le Royaume-Uni comme pour l'Europe. Il demandait à la Chambre de le soutenir dans son bras de fer avec Michel Barnier. Il n'a été suivi que par 301 députés. Un peu plus tôt dans la journée, Johnson avait, de toute façon, déjà perdu sa courte majorité avec la défection d'un député conservateur...
« On ne négocie pas à ciel ouvert » (Johnson)
Pour le Premier ministre, ce vote négatif met le Royaume-Uni en
situation de faiblesse vis-à-vis de Bruxelles. « Nous pouvons faire des
progrès dans la négociation avec l'Union européenne si nous n'écartons pas la
possibilité d'un no deal », a-t-il clamé plusieurs fois dans la journée
lors des débats. Jeremy Corbyn a exprimé sa satisfaction à l'issue du vote.
« Nous vivons dans une démocratie parlementaire. Nous n'avons pas une
présidence, mais un Premier ministre, a-t-il rappelé par allusion à la
tentative de Johnson d'écarter le Parlement du Brexit. Le Premier ministre
gouverne avec l'approbation de cette Chambre représentant le peuple sur qui
repose la souveraineté. Il n'y a pas d'assentiment dans cette Chambre au fait
de quitter l'Union européenne sans accord. Il n'y a pas de majorité pour le no
deal dans le pays. [...] Si le Premier ministre a confiance dans sa politique
vis-à-vis du Brexit, il devrait la soumettre aux voix dans un vote
public. » Boris Johnson a, en effet, refusé d'exposer devant la Chambre
les moyens par lesquels il comptait obtenir que Bruxelles renonce au backstop,
la clause de sauvegarde irlandaise qui est au centre des débats au Royaume-Uni.
« On ne négocie pas à ciel ouvert », a objecté Johnson à tous ceux
qui lui demandaient d'exposer sa solution alternative afin d'empêcher le
rétablissement d'une frontière physique entre les deux Irlande.
L'absence de toute majorité positive
pour telle ou telle solution à la Chambre des communes n'est pas nouvelle. Elle
remonte aux précédentes élections générales convoquées par Theresa May et qui
avaient affaibli la position de celle-ci en soumettant sa majorité au chantage
des unionistes irlandais du DUP. Deux ans plus tard, Theresay May devait
constater que l'accord de retrait qu'elle avait péniblement négocié avec
les 27 ne pouvait recevoir l'assentiment de la Chambre des Communes.
Par trois fois, celui-ci a été repoussé par les parlementaires, incapables de
s'entendre également sur la convocation d'un nouveau référendum. Boris Johnson
part de ce fait : « Un accord qui a été rejeté trois fois n'a plus
d'existence », expliquait-il mardi après-midi aux Communes.
« No deal » ou
délai supplémentaire ?
À ce stade, l'avenir de cette très longue négociation est plus
qu'incertain. L'Europe se prépare vraisemblablement à parer à toutes les
éventualités : le no deal et ses nombreuses perturbations des deux côtés
de la Manche, ou l'octroi d'un délai supplémentaire, le temps que la situation
politique britannique s'éclaircisse et qu'une éventuelle nouvelle Chambre des
communes soit mandatée par le peuple sur un mandat précis... Dans l'esprit des
leaders européens, il s'agit moins d'éviter le Brexit que d'en limiter les
dommages afin de construire, à l'avenir, une relation sereine et forte avec un
Royaume-Uni hors les murs.
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Ce brexit est un serpent
de mer comme celui du Lock Ness écossais de légende que l'on croit exister pour
certains !
Ils se moquent délibérément
de l'Union Européenne auquel ils avaient fait partie et dont ils ont bien profité !
Il ne faut pas rever avec les britanniques cela ne pouvait bien de passer ce "brexit" comme ils l’appellent !?
Il faudrait stopper ses
tergiversations continuelles, car malgré un vote de leur peuple que ce parlement ne
veut pas respecter continue à proroger ce mauvais feuilleton inconcevable !
Car voulant tirer des
avantages de cette sortie de l'Europe qu'en fait ils n'aimaient pas de par leur
identité indépendante d'une ancienne monarchie et ex puissance coloniale de son empire !
L'U.E. devrait
considérer comme une fin de non-recevoir cet ultime refus ou prolongations de
ce délai déjà reporté, car l'Europe s'est préparée et habituée au départ de ce
pays compliqué par les régions de son pseudo royaume constitutionnel déjà différentes
dans leurs décisions futures de quitter ou non cette Europe avec « ces empêcheurs
de tourner en rond » !
Il faut que l’Europe
communautaire cesse de céder aux caprices d'enfant gâté des britanniques, comme
ils le font depuis que leur pays est entré dans la communauté européenne, car
Bruxelles a déjà beaucoup trop fait avec de multiples dérogations en leur
faveur !
Car si l'ANGLETERRE ne
quitte pas l'Europe, elle aura perdu de sa parole internationale en ne
respectant pas le vote de son peuple et sa démocratie aura perdu de sa valeur !
Jdeclef 04/09/2019 09h55LP