mercredi 4 septembre 2019

L'Angleterre est un pays où il est très difficile de négocier quoi que ce soit et cela ne date pas d’hier !


Brexit : la stratégie de Boris Johnson explose en vol !

Le Premier ministre britannique, qui pensait arracher en 30 jours un nouvel accord à Bruxelles, est contraint de convoquer de nouvelles élections.


Encore une soirée chaude à Westminster ! Après une journée de débats enfiévrés, Boris Johnson a été désavoué par une majorité de 328 parlementaires hostiles à sa stratégie aventureuse, dont 21 élus conservateurs. Il pensait pouvoir contraindre, en trente jours, l'Europe des 27 à un nouvel accord de retrait en menaçant d'une sortie sans accord... Cette stratégie du bras de fer a explosé en vol mardi soir, à la Chambre des communes. Devant cette nouvelle impasse, le Premier ministre a annoncé qu'il convoquerait des élections anticipées pour le 14 octobre. Cette motion va être examinée aujourd'hui. Elle doit réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée. L'opposition réclame au préalable qu'une motion explicite engage le Royaume-Uni à repousser la date du Brexit de sorte que celui-ci n'ait pas lieu, comme prévu, au 31 octobre.
Boris Johnson a déploré à plusieurs reprises l'attitude de l'opposition et de son leader Jeremy Corbyn, considérant que refuser l'hypothèse d'un « no deal » génèrerait « toujours plus de retard, plus de confusion et plus d'incertitude » pour le Royaume-Uni comme pour l'Europe. Il demandait à la Chambre de le soutenir dans son bras de fer avec Michel Barnier. Il n'a été suivi que par 301 députés. Un peu plus tôt dans la journée, Johnson avait, de toute façon, déjà perdu sa courte majorité avec la défection d'un député conservateur...


Gibraltar tremble face à un Brexit dur

« On ne négocie pas à ciel ouvert » (Johnson)

Pour le Premier ministre, ce vote négatif met le Royaume-Uni en situation de faiblesse vis-à-vis de Bruxelles. « Nous pouvons faire des progrès dans la négociation avec l'Union européenne si nous n'écartons pas la possibilité d'un no deal », a-t-il clamé plusieurs fois dans la journée lors des débats. Jeremy Corbyn a exprimé sa satisfaction à l'issue du vote. « Nous vivons dans une démocratie parlementaire. Nous n'avons pas une présidence, mais un Premier ministre, a-t-il rappelé par allusion à la tentative de Johnson d'écarter le Parlement du Brexit. Le Premier ministre gouverne avec l'approbation de cette Chambre représentant le peuple sur qui repose la souveraineté. Il n'y a pas d'assentiment dans cette Chambre au fait de quitter l'Union européenne sans accord. Il n'y a pas de majorité pour le no deal dans le pays. [...] Si le Premier ministre a confiance dans sa politique vis-à-vis du Brexit, il devrait la soumettre aux voix dans un vote public. » Boris Johnson a, en effet, refusé d'exposer devant la Chambre les moyens par lesquels il comptait obtenir que Bruxelles renonce au backstop, la clause de sauvegarde irlandaise qui est au centre des débats au Royaume-Uni. « On ne négocie pas à ciel ouvert », a objecté Johnson à tous ceux qui lui demandaient d'exposer sa solution alternative afin d'empêcher le rétablissement d'une frontière physique entre les deux Irlande.

L'absence de toute majorité positive pour telle ou telle solution à la Chambre des communes n'est pas nouvelle. Elle remonte aux précédentes élections générales convoquées par Theresa May et qui avaient affaibli la position de celle-ci en soumettant sa majorité au chantage des unionistes irlandais du DUP. Deux ans plus tard, Theresay May devait constater que l'accord de retrait qu'elle avait péniblement négocié avec les 27 ne pouvait recevoir l'assentiment de la Chambre des Communes. Par trois fois, celui-ci a été repoussé par les parlementaires, incapables de s'entendre également sur la convocation d'un nouveau référendum. Boris Johnson part de ce fait : « Un accord qui a été rejeté trois fois n'a plus d'existence », expliquait-il mardi après-midi aux Communes.

 « No deal » ou délai supplémentaire ?

À ce stade, l'avenir de cette très longue négociation est plus qu'incertain. L'Europe se prépare vraisemblablement à parer à toutes les éventualités : le no deal et ses nombreuses perturbations des deux côtés de la Manche, ou l'octroi d'un délai supplémentaire, le temps que la situation politique britannique s'éclaircisse et qu'une éventuelle nouvelle Chambre des communes soit mandatée par le peuple sur un mandat précis... Dans l'esprit des leaders européens, il s'agit moins d'éviter le Brexit que d'en limiter les dommages afin de construire, à l'avenir, une relation sereine et forte avec un Royaume-Uni hors les murs.

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Ce brexit est un serpent de mer comme celui du Lock Ness écossais de légende que l'on croit exister pour certains !

Ils se moquent délibérément de l'Union Européenne auquel ils avaient fait partie et dont ils ont bien profité !

Il ne faut pas rever avec les britanniques cela ne pouvait bien de passer ce "brexit" comme ils l’appellent !?

Il faudrait stopper ses tergiversations continuelles, car malgré un vote de leur peuple que ce parlement ne veut pas respecter continue à proroger ce mauvais feuilleton inconcevable !

Car voulant tirer des avantages de cette sortie de l'Europe qu'en fait ils n'aimaient pas de par leur identité indépendante d'une ancienne monarchie et ex puissance coloniale de son empire !

L'U.E. devrait considérer comme une fin de non-recevoir cet ultime refus ou prolongations de ce délai déjà reporté, car l'Europe s'est préparée et habituée au départ de ce pays compliqué par les régions de son pseudo royaume constitutionnel déjà différentes dans leurs décisions futures de quitter ou non cette Europe avec « ces empêcheurs de tourner en rond » !

Il faut que l’Europe communautaire cesse de céder aux caprices d'enfant gâté des britanniques, comme ils le font depuis que leur pays est entré dans la communauté européenne, car Bruxelles a déjà beaucoup trop fait avec de multiples dérogations en leur faveur !

Car si l'ANGLETERRE ne quitte pas l'Europe, elle aura perdu de sa parole internationale en ne respectant pas le vote de son peuple et sa démocratie aura perdu de sa valeur !

Jdeclef 04/09/2019 09h55LP

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