Patrick
Balkany : sa deuxième demande de mise en liberté examinée mardi
La
première demande de remise en liberté du maire de Levallois-Perret, liée à
sa condamnation pour fraude fiscale, avait été acceptée lundi.
Patrick Balkany, détenu à la prison de la Santé, sera fixé mardi
5 novembre sur sa deuxième demande de mise en liberté. Elle sera examinée
ce jour-là, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage et de son avocat. Le
maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) est écroué depuis sa
condamnation pour fraude fiscale le 13 septembre. La demande sera examinée
à 13 h 30 par la cour d'appel de Paris, ont précisé ces sources,
confirmant une information du Parisien. La décision devrait être mise en
délibéré.Le 28 octobre, la cour d'appel de Paris a accepté la première demande de remise en liberté de Patrick Balkany, liée à sa condamnation à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale le 13 septembre. Mais l'élu de 71 ans est resté incarcéré en raison d'une deuxième condamnation à cinq ans de prison, prononcée le 18 octobre, pour des faits de blanchiment de fraude fiscale.
Affaire Balkany : les enfants du couple veulent récupérer le moulin de Giverny
« Je demande simplement un peu d'humanité »
La cour d'appel, en faisant droit à la première demande de mise en
liberté du maire de Levallois-Perret, a par ailleurs fixé plusieurs conditions
comme le paiement d'une caution de 500 000 euros, qui pourrait
bloquer sa sortie de prison. Lors de l'audience sur sa première demande de mise
en liberté, le 22 octobre, Patrick Balkany était apparu fatigué dans le
box des prévenus, loin de la gouaille et de la superbe dont il avait fait
montre lors du procès au printemps.Il avait invoqué son « âge » et son « état de santé », notamment son opération « d'une tumeur dans le dos » et des fragilités cardiaques. « Je demande simplement un peu d'humanité », avait-il résumé. Le maire de Levallois-Perret a fait appel de ses deux condamnations pour fraude fiscale et blanchiment, et doit donc être rejugé dans ces affaires.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Par leurs immunités
parlementaires passées et une justice laxiste si lente comme on le voit souvent
pour de tels politiciens !
Mais en plus qui ne
subissent pas encore, car suspendues ces 10 ans inéligibilités bien que
condamnés, encore une faille dans notre code de justice, faites pour eux, ce
qui est inconcevable, car seule efficace, pour ne plus en entendre parler et
surtout ne pas leur permettre d’exercer des mandats politiques, quels qu'ils
soient !
Jdeclef 02/11/2019 13h21LP