jeudi 21 novembre 2019

En France on a la triste habitude de faire traîner les choses jusqu'à ce que la goutte de trop fasse déborder le vase !


Coignard – Plan hôpital : la malédiction du « trop peu, trop tard »

CHRONIQUE. Avec un plan d'urgence pour l'hôpital plus imposant que les deux premiers, l'exécutif tente de mettre fin à un sortilège politique bien connu.


Cette fois, Édouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn ont mis le paquet. C'est du moins l'impression qu'ils ont souhaité donner. Ils ont dévoilé, mercredi matin, le plan d'urgence pour l'hôpital annoncé par Emmanuel Macron une semaine plus tôt, à l'issue d'une journée d'action très suivie par les soignants du secteur public. 1,5 milliard d'euros de crédits supplémentaires sur 3 ans, des primes en tous genres à distribuer aux différents membres du personnel, une place plus grande donnée aux médecins dans la gouvernance des établissements, et surtout, la reprise d'un tiers de la dette accumulée, soit une dizaine de milliards d'euros… L'accueil mitigé suggère toutefois que ce n'est pas gagné pour le gouvernement.
Celui-ci tente pour la troisième fois de calmer le mécontentement parti des urgences, qui se répand à tous les étages de l'hôpital. En juin 2019, déjà, après avoir un temps joué l'intransigeance, Agnès Buzyn apporte une première réponse avec une allocation spéciale de 70 millions d'euros. Puis, en septembre, elle présente diverses mesures, dont le déblocage de 750 millions d'euros sur trois ans. Et, moins de trois mois après, elle double la mise.
Plan pour l'hôpital : le chiffre trompeur de 1,5 milliard supplémentaire
Mais le temps qui passe fait monter les enchères. Ce qui aurait peut-être été considéré comme satisfaisant au début de l'année risque d'apparaître comme insuffisant aujourd'hui. C'est le syndrome du « trop peu, trop tard », que l'exécutif a déjà expérimenté avec les Gilets jaunes. Après des semaines à répéter qu'il n'était pas question de reculer sur la taxe carbone, il a bien fallu se résoudre à le faire. Et à lâcher 17 milliards d'argent public pour prix de ce retard.

Une machine infernale

Ce théorème immuable a trouvé son illustration la plus aboutie lors des grèves de décembre 1995, quand le Premier ministre Alain Juppé avait expliqué aux Français qu'il tiendrait bon avant d'opérer un repli en deux temps.
Coignard – Le plan du gouvernement pour éviter la « coagulation »
Le « trop peu, trop tard » est une machine infernale, qui use du crédit politique et coûte cher à l'État. Le gouvernement le sait. D'où ses tentatives de « recul préventif » sur la réforme des retraites avant la journée d'action du 5 décembre. Mais, nouveau sortilège, le rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) publié cette semaine conclut qu'il y a le feu au moment même où l'humeur, en haut lieu, était à la temporisation. Preuve qu'en politique, rien n'est plus difficile que de maîtriser les horloges.
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Cette méthode laxiste a été employée par les gouvernements de tous bords passés ou présents de cette V eme république usée !

Forcement après le gouffre des dettes financières et charges accumulées pèsent sur la marche des services publics concernés, l’hôpital n'est pas le seul dans ce cas jusqu'à atteindre des montants faramineux, car la santé coûte, mais ne rapporte pas et doit-être une priorité !

De plus quand les agents de ces services publics ou fonctionnaires subissent trop ces manques de moyens et trop de charges de travail pour effectuer correctement leur métier avec des rémunérations correctes après des mois de protestations sans effet, ils se mettent en grève ou plus quelquefois !

Mais ce qui est préoccupant, c’est qu’il n’y a pas qu’eux, d’autres services publics sont dans la même situation et cela bien sur fait protester tous les français lambda car ce sont des contribuables qui paient par leurs impôts et taxes divers pour ces services !

Surtout quand nos gouvernements et nos dirigeants ne parlent que de profits ou économies à faire sur cet argent roi mal utilisé dont les gestionnaires de l’état ne savent pas correctement gérer, appliquer ou repartir, d’ailleurs quand la cour des comptes fait le bilan, c’est édifiant !

Et que ceux-ci depuis des décennies ont repassé les problèmes à leurs successeurs jusqu’à maintenant mettre les français dans la rue jusqu’à protester en manifestant quelquefois violemment !

Alors pas de chance pour Mr MACRON le grand réformateur, il est mal parti !?

Jdeclef 21/11/2019 09h48LP

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