lundi 25 novembre 2019

C'est le président qui stresse, pas les français et cela date depuis plus d'un an !


Sébastien Le Fol – Quand le gouvernement stresse les Français

CHRONIQUE. Le Président se plaint d'un pays « trop négatif sur lui-même ». Mais à mal vendre ses réformes et à entretenir le flou, l'exécutif entretient le malaise.

« En ce moment, notre pays est, je trouve, trop négatif sur lui-même », a déclaré Emmanuel Macron lors de son déplacement à Amiens, sa ville natale. Un constat d'évidence. Ah cette mélancolie française ! Mais le pouvoir en place ne contribue-t-il pas à l'aiguiser ? Non par un quelconque défaitisme. Au contraire. Ce quinquennat a démarré à un galop d'enfer. Plusieurs mesures de bon sens témoignent d'une volonté réformatrice : dédoublement des classes de CP, Parcoursup, prélèvement à la source, transformation de la fonction publique… Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, vient même d'annoncer que les restaurateurs ne seraient plus pénalisés par l'Urssaf s'ils prenaient leurs repas dans leur établissement. Tout arrive !
Le gouvernement agit donc, mais vend très mal son action. Il ne sait pas mettre en perspective ses mesures. « Notre erreur, c'est le fait d'avoir probablement ét trop subtils, trop techniques », avait admis Gilles Le Gendre, le patron des députés La République en marche, en décembre 2018. Trop subtils, assurément. Dix jours avant un mouvement social qui s'annonce d'ampleur, quel Français a compris quelle sera sa retraite demain  ? Les tergiversations du pouvoir sur ce projet de réforme n'incitent pas le pays à l'optimisme. La recherche permanente du « point d'équilibre » (l'expression favorite de certains ministres) donne le tournis aux Français. Devant tant d'oscillations, ces derniers (les plus pacifiques d'entre eux) ont envie de fredonner à Édouard Philippe le refrain du chanteur Zanini : « Tu veux ou tu veux pas / Si tu veux, c'est bien / Si tu veux pas, tant pis / Si tu veux pas / J'en f'rai pas une maladie / Oui mais voilà, réponds-moi / Non ou bien oui / C'est comme ci ou comme ça / Ou tu veux ou tu veux pas. »

Et si le gouvernement se formait lui aussi ?

Peut-être le gouvernement devrait-il se former davantage à l'art de la promotion et de la valorisation de sa politique. Ça tombe bien, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, vient de lancer une innovation capitale : une application smartphone, MonCompteFormation, qui permettra bientôt à 41 millions de Français, qui auront crédité leurs droits désormais en euros, d'acheter la formation de leur choix (qui se déroule hors du temps de travail). 100 000 sessions de formation sont déjà accessibles : Data sciences pour manager, anglais du business, innovation et design thinking… À terme, MonCompteFormation permettra d'accéder à la totalité des formations certifiées.
Et Pénicaud dégaina son appli « révolutionnaire »…
La ministre du Travail a fait une démonstration de sa nouvelle application au Forum des Halles, à Paris. C'est la France profonde qu'il faut aider à s'en saisir !
Ce « Airbnb de la formation » présente un double avantage : d'un côté, la liberté de choix pour l'individu, à qui l'on donne un nouveau pouvoir, de l'autre, la clarification et la rationalisation du marché des formations. Ce dernier est à la fois très opaque et très inégalitaire. Un ouvrier ou un cadre, un salarié de TPE ou celui d'un grand groupe n'y accèdent pas aussi facilement et de manière identique. La ministre du Travail a fait une démonstration de sa nouvelle application au Forum des Halles, à Paris. C'est la France profonde qu'il faut aider à s'en saisir !
Car cette mesure libérale est une réponse à un problème crucial de notre pays : l'inégalité des chances. Comme le soulignent Laurence Boone et Antoine Goujard dans une note de l'OCDE, « seule la Hongrie montre plus de déterminisme social dans tous les pays de l'OCDE que la France. » Les différences de niveau d'éducation conditionnent, plus qu'ailleurs, l'accès à l'emploi. Les hauts diplômés sont particulièrement favorisés. Notre système de formation professionnelle ne permet pas aux moins qualifiés de rattraper leur retard ou de progresser suffisamment. « Les peu dîplômés ont 50 % moins de chances d'avoir accès à une formation que les autres, écrivent Boone et Goujard. Ensuite, le taux de participation aux formations formelles dans l'éventail de formation professionnelle disponible est, là encore, parmi les plus faibles de l'OCDE ».
Lors du lancement de l'appli MonCompteFormation, Muriel Pénicaud a insisté sur la notion de « compétence ». Alors que l'intelligence artificielle bouleverse les emplois, c'est un enjeu vital. Jusqu'à présent, seule Singapour s'était dotée d'un tel outil. La France montre sa capacité d'innovation. La Caisse des dépôts et consignations, qui a mené ce projet, s'est inspirée des sites de e-commerce. Comme quoi, le secteur privé peut inspirer le public. Non, monsieur le président, tout n'est pas négatif en France ! À vous et à vos ministres de pratiquer la bonne pédagogie de vos réformes auprès des Français !
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Cela a commencé avec cette déplorable BENALLA dont l’auteur n’est toujours pas jugé d’ailleurs, après des enquêtes parlementaires sans effet qui ont stoppées la marche du pays, après une grève SNCF à rebondissement qui n’a pas suffi à calmer les agents de la Cie ferroviaire !

Cela s’est enchaînée avec ces mouvements des « gilets jaunes » qui n’ont pas cessés, car il n’y a pas cru et quand il a essayé de réagir, c’était déjà trop tard et ce n’est même pas terminé aujourd’hui et son grand débat n’a pas eu les effets escomptés, car les discours bien tourné les français n’avalent plus !

Donc avec cette journée cataclysmique du 5/12 annoncée avec de nouvelles grèves SNCF et la suite à venir avec d’autres mouvements divers sociétaux notamment pour cette réforme des retraites à venir !
Et d’autres en gestations des agriculteurs etc.la liste n’est pas exhaustive hélas !

Sans oublier ces manifestations pour la défense de femmes maltraitées, ce qui est justifiée qui a montré la mobilisation des français et prouvent qu’ils peuvent se déplacer quand il le faut !

Après la protestation des hospitaliers qui aussi est justifiée mais semble-t-il insuffisante, car trop lente en plus !

Ils ne sont pas négatifs, car ils ont les pieds sur terre et en sont arrivés à manifester pour obtenir ce qu’ils veulent, car ils trouvent peut-être que ces reformes à marche forcée vont trop vite et qu’il faut régler les problèmes courants plus rapidement avant !

Le président est poussé au pied du mur, car il ne connait pas assez les français puisqu’il continue à leur faire des réflexions désobligeantes comme un pseudo monarque absolu de l’ancien régime, il serait plus que temps qu’il en prenne conscience, car d’autres en ont pâti avant lui sous d’autres gouvernements dans le passé !

Car on se demande, ce qu’il pourra faire dans les 11 jours avenir ?!

Jdeclef  25/11/2019 16h50LP

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