vendredi 22 novembre 2019

Les français subissent les avatars des derniers précédents quinquennats de Sarkozy, Hollande et maintenant celui-ci de Macron mal entamé et mal parti !


Amiens : « Notre pays est trop négatif », regrette Macron

Le chef de l'État, en déplacement dans la Somme jeudi et vendredi, est revenu sur l'état d'esprit de la France alors qu'approche la grève du 5 décembre.


La France, pays trop négatif ? C'est l'avis d'Emmanuel Macron qui a fait part de son sentiment à Amiens, jeudi, lors d'une visite du nouveau site de l'université, qui vient d'être inauguré. Alors qu'il répondait à des questions posées par des étudiants, le président de la République a regretté que, à l'heure actuelle, « on a l'impression, si on s'écoute collectivement, si on branche la radio ou qu'on allume la télé, que tout est terrible. [...] En ce moment, notre pays est, je trouve, trop négatif sur lui-même. »
Emmanuel Macron, les années Amiens
Il a une nouvelle fois déploré les « violences dans la rue », après celles dans les universités et pour le premier anniversaire des Gilets jaunes et à l'approche du mouvement de grève du 5 décembre contre la réforme des retraites, surveillé de très près par l'exécutif, qui veut éviter une coagulation des revendications. Le chef de l'État a d'ailleurs décidé d'alléger son programme international autour de cette période, a indiqué son entourage, et veut que les partenaires sociaux dénoncent les violences, selon un membre du gouvernement.

La baisse des APL, un vrai « boulet » pour Macron

« Il n'y a pas de liberté sans ordre public dans la rue, il y a une liberté de manifester, il y a une liberté d'exprimer son opinion, mais il n'y a pas de liberté de casser », a insisté le chef de l'État, jeudi. Après l'acte désespéré d'un étudiant de 22 ans qui a tenté de s'immoler par le feu à Lyon, il a affirmé que ce drame « nous rappelle – sans nous le faire découvrir – les difficultés de la vie étudiante », et a évoqué celles de certains jeunes « pour se loger, se chauffer, parfois se nourrir ».
Mais quand « on parle des conditions étudiantes, comparons la France aux autres pays », a-t-il ajouté face à quelque 200 étudiants. En insistant sur les mesures prises depuis le début du quinquennat, comme la suppression de 217 euros de cotisation à la sécurité sociale étudiante. C'est nettement supérieur à la baisse de cinq euros des APL » (aides personnalisées au logement), qu'il a reconnu traîner « comme un boulet ».
Monique Ronzau : « 10 % des étudiants français sont précaires »
Emmanuel Macron a commencé son allocution en se disant « très heureux, pour des raisons intimes », de revenir dans la ville où il est né le 21 décembre 1977 et a vécu son enfance. Au premier rang de l'auditorium était d'ailleurs discrètement assis son père, Jean-Michel Macron, professeur de neurologie à l'université pour encore une année. Il s'agit de sa première visite à Amiens depuis un court déplacement en octobre 2017 ayant suivi celui de l'entre-deux tours de la présidentielle de 2017, tous deux marqués par le sort de l'ancienne usine Whirlpool, l'un des principaux sites industriels de la ville.

Amiens, c'est aussi Whirlpool

Cinq mois après son élection, Emmanuel Macron visitait fièrement l'usine avec un repreneur, largement aidé par l'État, qui devait sauver une partie des emplois. Deux ans plus tard, c'est la liquidation de WN, la société choisie pour reprendre le site, désormais devenu une « usine fantôme », selon Patrice Sinoquet, représentant CFDT. « À #Whirlpool, #Macron viendra contempler le fiasco de SA politique : celle qui ne met aucune limite à la mondialisation sauvage et qui abandonne l'industrie française », a twitté son adversaire à la présidentielle Marine Le Pen, qui avait défié Emmanuel Macron chez Whirlpool lors de l'entre-deux tours.
À quelques kilomètres de l'université, une petite centaine d'anciens salariés de l'usine, des Gilets jaunes, lycéens, militants CGT et SUD-Solidaires se sont rassemblés dans le calme. « Whirlpool fabrique des chômeurs », pouvait-on lire sur la banderole de tête.

Une rencontre qui s'annonce compliquée

Dans ce contexte, la rencontre prévue vendredi matin entre Emmanuel Macron et les ex-salariés s'annonce rude. « On va lui demander des comptes ! » ont-ils prévenu. Le président, lui, va leur dire « qu'il y a un avenir si on se bat », a-t-il prévenu dans un entretien au Courrier picard : « C'est moi qui ai demandé à les voir. Parce que je suis venu en campagne à un moment où ils avaient peur pour leur avenir. Je leur ai tenu un langage de vérité. [...] Et comme eux, j'y croyais. Comme eux, j'ai été déçu. »
Artus – Pourquoi il va être très difficile de sauver l'emploi industriel
Avant cela, Emmanuel Macron devait s'adresser jeudi soir aux jeunes pour lancer les festivités d'« Amiens, capitale européenne de la jeunesse 2020 ». Après avoir, avec son épouse Brigitte, assisté au son et lumière consacré au 800e anniversaire de la cathédrale, considérée comme l'une des plus belles de France. Le député LFI François Ruffin, élu de la Somme, a accusé mercredi le président de venir à Amiens pour « lancer la campagne » de la maire sortante Brigitte Fouré (UDI), soutenue par LREM malgré l'opposition de certains responsables locaux de la majorité.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et surtout en plus après avoir voulu changer presque, mais pas totalement l'ancienne classe politique sclérosée et avoir élu par défaut (mais pas majoritairement du fait de notre système électoral à 2 tours de cette V eme république usée) un jeune nouveau président sorti de nulle part !

Car semble-t-il, dans ce gouvernement et ses dirigeants on retrouve les mêmes défauts que leurs prédécesseurs à croire que les français sont ingouvernables versatiles ou incurables comme nos élus veulent nous le faire croire et comme le président qui dit qu'ils sont négatifs, car le pays c'est eux qui font tourner la France, pas les poignées de politiciens élus de tous bords médiocres depuis des décennies !

Donc Mr MACRON devrait commencer par les respecter ces français lambda en commençant par balayer devant sa porte, car il a déjà pas mal commis d'erreur !

Et surtout, qu'il ne s'étonne pas, que ces mêmes français lambda protestent manifestent et même quelquefois violemment hélas, car n'en pouvant plus et surtout que cela risque d'empirer dans ce dernier mois de l'année, car il n'a pas compris que quand on tire trop sur la ficelle, elle se rompt !

Le temps des beaux discours alambiqués de Mr le président, les soûlent et ils n'y croient plus, car il faut agir et c'est pourquoi personne n'en veulent plus et d'autres demandent son départ !

Comme d'autres citoyens qui ne votent plus, car leurs gouvernants divers de tous bords ne les écoutent plus et çà c'est grave car oui, ils deviennent négatifs !

Jdeclef 22/11/2019 11h40 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire