mercredi 13 novembre 2019

P.BALKANY n'a pas compris que l'arrogance et l'insolence ne paie pas (justement) devant la justice de la république, que l'on dit souvent laxiste !


Patrick Balkany : sa deuxième demande de mise en liberté refusée

Le maire LR de Levallois-Perret a été condamné d'abord pour fraude fiscale le 13 septembre puis pour blanchiment aggravé le 18 octobre.

Il va donc continuer à dormir en prison. L'élu de Levallois-Perret, qui n'a pas réussi à rassembler les 500 000 euros nécessaires pour payer sa caution, vient de voir sa seconde demande de remise en liberté être rejetée par la cour d'appel de Paris. « Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné », a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Il a jugé la demande du maire « recevable » sur la forme mais « non fondée ». L'élu de 71 ans, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, n'était pas présent au délibéré. L'un de ses avocats, Antoine Vey, n'a pas commenté la décision, expliquant que la défense allait avant toute chose « analyser les termes de l'arrêt » et « les comprendre ».
Patrick Balkany est incarcéré à la maison d'arrêt parisienne de la Santé depuis deux mois exactement, après sa première condamnation pour fraude fiscale le 13 septembre. La cour d'appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, consécutive à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate et dix ans d'inéligibilité. Elle avait toutefois assorti sa libération d'un contrôle judiciaire sévère et du paiement préalable d'une caution de 500 000 euros.
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« Obligé de rester au trou »

À l'audience concernant sa deuxième demande de mise en liberté, Patrick Balkany avait expliqué qu'il craignait d'être « obligé de rester au trou » jusqu'à son premier procès en appel (fixé au 11 décembre), ne parvenant pas à réunir la caution de 500 000 euros exigée. Mais même si l'édile était parvenu à rassembler cette somme, il ne serait pas sorti de sa cellule de la Santé, du fait du rejet de sa deuxième demande. Il peut, s'il le souhaite, déposer une nouvelle demande de mise en liberté, visant sa seconde condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre. Si Patrick Balkany reste en détention, son nouveau procès pour blanchiment devra être fixé dans un délai maximum de six mois à compter de sa condamnation.
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À l'audience le 5 novembre, Patrick Balkany, 71 ans, était apparu amaigri, l'air fatigué, pour affirmer depuis le box des prévenus qu'il se tenait « bien entendu à la disposition de la justice pour le procès en appel », n'avait « plus un rond » et « aucune intention de fuir ». Outre le paiement d'une lourde caution, la cour, en faisant droit à sa première demande de libération, avait ordonné son placement sous contrôle judiciaire, avec plusieurs obligations : ne pas sortir du territoire, ne pas se rendre à Paris et plusieurs départements alentour – dont son département des Hauts-de-Seine -, mais aussi fixer sa résidence à Giverny (Eure), pointer une fois par semaine à la gendarmerie, remettre son passeport – passeport depuis retrouvé périmé dans le dossier.

Un « risque de fuite possible, probable, prévisible »

À l'audience de début novembre, l'accusation s'était une nouvelle fois opposée à la mise en liberté de l'élu, arguant d'un « risque de fuite possible, probable, prévisible » et jugeant « important de garantir sa représentation au procès en appel ». L'avocat de Patrick Balkany s'était à nouveau emporté contre le traitement « absolument exceptionnel » réservé à son client. « Il n'a aucune raison de fuir. Qu'est-ce qu'il va faire ? Partir en cavale tout seul à 71 ans, pendant que Mme Balkany reste tranquillement à la maison ? » avait grondé Me Éric Dupond-Moretti, plaidant pour une « justice apaisée » en appel, avec « des peines normales ».
Sur le fond, Patrick Balkany a reconnu des erreurs tout en les minimisant – évoquant un héritage familial non déclaré en Suisse dans le volet fraude fiscale de son procès. Mais il a contesté fermement les accusations de blanchiment, niant posséder un luxueux riad à Marrakech et assurant être étranger au montage offshore qui a permis son acquisition. Il a également contesté toute corruption passive, délit pour lequel il a été relaxé.


(Comme d'autres, de même acabit peut être moins stupides qui ont fait profil bas devant cette justice !)

Pour le reste, il reste incarcéré dans une cellule quand même dans le quartier des VIP plutôt chambre personnelle correctement aménagée dans la nouvelle prison de la santé rénovée !

Surtout ce manque de liberté empêchera encore de l'entendre se moquer des français lambda, car il a bien profité de notre république de bienpensant bien faite pour eux ces élus dont certains douteux pour ne pas dire autre chose, en espérant que cela servira de leçons à d'autres tentés pour ce type de délits ou prévarications divers !

Jdeclef 13/11/2019 10h44LP

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