lundi 11 novembre 2019

C'est la moindre des choses d'honorer nos soldats tombés à l'extérieur de la France


11 Novembre : inauguration d'un monument aux soldats morts loin de la France

Ce mémorial de bronze, inauguré par Emmanuel Macron dans le 15e arrondissement, sera consacré aux 549 militaires morts en opérations extérieures depuis 1963.


À l'occasion des commémorations du 11 Novembre, Emmanuel Macron inaugure lundi à Paris un monument pour les 549 militaires « morts pour la France », en opérations extérieures depuis 1963. Ces représentants de « la quatrième génération du feu », comme l'appelle l'armée, sont morts sur 17 théâtres d'opérations, dont 141 au Liban, 129 au Tchad, 85 en Afghanistan et 78 en ex-Yougoslavie. Le dernier nom inscrit sur ce mur est celui du brigadier-chef Ronan Pointeau, tué le 2 novembre au Mali, où sont déjà morts 23 soldats.
Dans la matinée, le chef de l'État préside d'abord la cérémonie de célébration du 101e anniversaire de l'armistice de 1918 à l'Arc de Triomphe. Il ravivera comme traditionnellement la flamme sur la tombe du Soldat inconnu. Le président déjeunera à l'Élysée avec notamment des porte-drapeaux et les présidents d'associations d'anciens combattants.
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Un cercueil invisible

Dans l'après-midi, quelque 600 proches de militaires morts pour la France sont attendus à la cérémonie d'inauguration du monument en leur honneur, au cours de laquelle Emmanuel Macron déposera une gerbe avant de prononcer une allocution, prévue à 16 h 45.
Le mémorial est une haute sculpture de bronze dans un espace tranquille du parc André-Citroën dans le 15e arrondissement de Paris. Il représente six soldats – cinq hommes et une femme – la tête recouverte d'un képi, d'un béret ou d'une casquette. Le visage grave, ils portent un cercueil… invisible. « Matérialiser le cercueil par le vide est la meilleure forme symbolique pour rendre hommage à nos soldats disparus », explique le sculpteur, Stéphane Vigny.
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À côté, sur un mur, sont inscrits les noms de 549 militaires, dont deux femmes, tués par l'ennemi ou morts à la suite de blessures de guerre, de maladie ou d'accident au cours des « Opex », ces interventions des forces militaires françaises menées en dehors du territoire national depuis 1963, soit depuis la fin de la guerre d'Algérie. « La France n'oublie pas ceux qui sont morts pour elle. Elle n'oublie aucun de ses enfants. C'est notre devoir et notre honneur », avait déclaré le chef de l'État le 13 juillet 2018 dans un discours aux armées.
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Il avait ce jour-là relancé le projet de monument lancé par François Hollande, qui en avait posé la première pierre. Le chantier avait ensuite patiné plusieurs années, provoquant le dépit des familles et des militaires. Le ministère des Armées a financé le coût de sa construction à hauteur de 1,2 million d'euros.
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Surtout montrer que la France se bat toujours dans le monde pour la liberté et la démocratie !

Et montrer que notre monde est loin d’être en paix comme certains de nos dirigeants bien-pensant donneurs de leçons qui ne sont pas capables de maintenir la paix depuis la fin des grandes guerres mondiales, car les hommes sont toujours autant divisés pour plein de raisons diverses inqualifiables, qu'il est inutile d'énumérer !

Avec ces pays qui réarment en n'en vendant aussi par profit ce qui prouve cette paix fragile, ce faisant peur pour entretenir l'insécurité en filigrane avec l'arme nucléaire comme épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes !

Jdeclef 11/11/2019 09h10LP

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